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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 02-02-2009 10:27

Les jeunes urbanistes et la profession : un rendez-vous à ne pas manquer par D Musslin et O Crépin (IN Revue URBANISME)


revue urbanisme

N°364  Janvier | Février | 2009

Dossier Transmettre

 

 

Une histoire politique de l’Institut français d’urbanisme

L’Institut d’urbanisme de Paris doit changer profondément !

Les 40 ans du cycle d’urbanisme de Sciences Po (Paris)

Faire sens et faire science : deux missions conjointes pour la formation

Répondre à la diversité des métiers de l’action collective urbaine

Les jeunes urbanistes et la profession : un rendez-vous à ne pas manquer

Comment une communauté d’agglo recrute ses urbanistes

Enseigner entre urbain et architecture

Master “Entre Ville Architecture Nature” : une expérience pédagogique

Ateliers de création urbaine (Ile-de-France) : transmettre des interrogations

Espagne : Quelle(s) formation(s) face aux crises ?

Italie : Former aux nouvelles compétences

PUCA : Apporter un plus à l’action publique

Institut CDC pour la recherche : Susciter une interaction

 


SFU/ASSOCIATION URBA+

Les jeunes urbanistes et la profession : un rendez-vous à ne pas manquer

Dominique Musslin et Olivier Crépin

 

Chaque année en France, 1 200 urbanistes diplômé(e)s entrent sur le marché de l’emploi. Reconnu par les instances ministérielles de l’Enseignement supérieur et du MEEDDAT (ex-Équipement), le métier d’urbaniste ne dispose en revanche d’aucune visibilité dans le système de nomenclatures du ministère de l’Emploi. Pour la SFU (Société française des urbanistes) et l’association Urba+ (réseau de l’Institut d’urbanisme de Paris), l’enjeu est donc de donner un coup de projecteur sur une profession comprenant plusieurs milliers de membres, mais qui reste largement à organiser. Prise de position de Dominique Musslin et Olivier Crépin *.

 

Respectivement urbaniste qualifié, membre de la commission de qualification de l’OPQU, membre de la SFU & vice président d’Urba+ délégué à l’insertion professionnelle, membre de la SFU.

 

 jeunesurbanistes.sfu@gmail.com

 


 
 
le 22-01-2009 12:53

Pétrole : la baisse de la consommation pourrait durer (IN Le Monde)

Pétrole : la baisse de la consommation
pourrait durer
LE MONDE | 21.01.09
Le monde est-il entré dans la décroissance de la consommation d'énergie ? Cette hypothèse, qui aurait fait hurler les économistes il y a encore quelques mois, est très sérieusement envisagée par les analystes du marché pétrolier. Dans son rapport sur l'évolution du marché pétrolier, publié le 16 janvier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) observe que la demande mondiale de pétrole a baissé de 0,3 % en 2008, pour atteindre 85,8 millions de barils par jour (Mbj), et devrait baisser encore en 2009. C'est la première contraction depuis 1982-1983.
"On est dans un pic de la demande, dit Pierre Terzian, du cabinet Pétrostratégies. La demande va continuer à décroître, à cause du ralentissement économique." Jean-Marie Chevalier (université Paris-Dauphine) confirme : "Ce pic a trois raisons : le prix a atteint un niveau si élevé que les gens, notamment aux Etats-Unis, ont commencé à changer leurs habitudes de consommation ; ensuite, l'éthanol prend une place qui n'est pas tout à fait marginale ; enfin, bien sûr, la crise économique pèse sur la demande."
Mais cette situation est-elle durable ? Plusieurs professionnels estiment que les choses repartiront comme avant au terme de la crise. "Cette crise économique finira, dit Patrick Haas, PDG de BP France, et l'on retrouvera un appétit dévorant pour le pétrole." "En sortie de crise, la demande des pays émergents sera toujours là", estime lui aussi Olivier Appert, président de l'Institut français du pétrole.
Sauf que personne n'ose prédire quand s'arrêtera la crise. Et que des changements structurels dans les comportements sont peut-être à l'oeuvre : "la croissance de la Chine est touchée, dit Jean-Marie Chevalier, et le gouvernement a pris des mesures de taxation qui ont bridé la demande. Sur le fond, il y a des limites physiques : si les Chinois avaient le même taux d'équipement automobile qu'en Europe, leur consommation serait de 17 millions de barils par jour (Mbj), soit autant que toute la production du Moyen-Orient. Ce n'est pas possible."
Les Etats-Unis, aussi, pourraient se stabiliser : "Ce pays a une marge d'efficacité énergétique très considérable, note Eduardo Lopez, de l'AIE. Avec la crise qui va durer et ces gains d'efficacité, il est probable que la demande ne va pas augmenter pendant longtemps." C'est aussi l'analyse de Patrick Haas : "Le changement de comportement de l'été 2008 est en partie structurel. La théorie que la croissance de la demande est constante est probablement fausse. On est dans un monde qui devrait voir s'équilibrer sa demande s'il y a une vraie politique climatique."
L'hypothèse d'une demande durablement en baisse est donc crédible. Elle est saluée par les partisans de la théorie du pic pétrolier, selon lesquelles la production mondiale de l'or noir ne peut plus augmenter. "Le pic pétrolier a été atteint en juillet 2008, quand le prix du baril a atteint 146 dollars", affirme Yves Cochet, député Vert et président du Groupe parlementaire d'étude des pics pétroliers et gaziers, qui compte 48 députés. "A cause de la crise économique, il y a eu baisse de la demande, donc du prix, donc de l'investissement. S'il y a reprise, il y a tellement de retard sur l'investissement qu'on n'atteindra jamais à nouveau 87 Mbj." Mieux vaudrait donc s'adapter, et accompagner volontairement la demande.
 
"ASSURER DES RECETTES STABLES"
Mais les milieux pétroliers contestent que le pic pétrolier ait été atteint. "Il y a eu récemment des découvertes importantes, notamment au Brésil", rappelle Pierre Terzian. "Le progrès des taux de récupération permet la réévaluation des réserves existantes", dit Olivier Appert. Chez Total, Jean-Jacques Mosconi, directeur de la stratégie, estime ainsi que "nous avons devant nous pour 30 ans de pétrole conventionnel, 20 ans d'huiles lourdes, 15 à 20 ans supplémentaires par l'amélioration du taux de récupération. Le monde pourra produire 95 Mbj en 2020. Mais ce chiffre sera limité par le facteur géopolitique, c'est-à-dire la volonté des pays producteurs de s'assurer des recettes stables." Jean-Luc Wingert, consultant, relativise : "La découverte du Brésil est compensée par le déclin très rapide du champ géant de Cantarell au Mexique. La vision sur le progrès technique est trop optimiste."
Mais un élément nouveau oriente le débat : le changement climatique. "Il n'y a pas de signe que les politiques sont prêts à l'oublier", dit M. Appert. Le discours de M. Obama l'a confirmé. Et le 8 janvier, à Washington, pour la première fois, le patron d'Exxon Mobil, Rex Tillerson, a envisagé l'hypothèse d'une taxe sur le carbone pour lutter contre le changement climatique. Si une vraie politique sur le climat s'engageait, la consommation du pétrole resterait donc à la baisse.
 
Hervé Kempf
 


 
 
le 16-01-2009 12:05

Voitures électriques : le projet F-City ouvre la voie au véhicule propre en libre service - in NOTRE PLANETE.INFO

D’un coût de 12 millions d’euros, le projet F-City consiste à mettre au point un véhicule électrique individuel en libre accès, qui serait " une réponse à l’appel à projets de la Ville de Paris pour l’Auto’lib. Plusieurs autres villes sont intéressées, tout comme la SNCF, qui souhaite l’intégrer à une solution combinée train-véhicule électrique individuel », précise Pascal Bernard, directeur général de FAM Automobiles. Le F-City devrait entrer prochainement en phase de production.

la voiture électrique en libre service


Le pôle de compétitivité "Véhicules du futur" a l’ambition de devenir la référence en matière de solutions innovantes de mobilité urbaines. Parmi les projets les plus aboutis, figurent deux véhicules en libre service à motorisation électrique : le Cristal, de Lohr Industrie, et le F-City, de FAM Automobiles. Le premier pourrait rouler dans trois ans, soit sous forme de véhicule individuel, soit en mode "convoi" collectif. Le second, qui repose sur un système de batteries électriques amovibles, entrera bientôt en phase de production.

Le pôle des régions Alsace et Franche-Comté cherche à résoudre le problème des déplacements individuels en ville. "Nous pensons que les collectivités vont toutes restreindre ou interdire l’accès des voitures individuelles classiques en centre-ville. Nous soutenons donc des projets qui proposent des alternatives pertinentes, basées sur la mise à disposition de véhicules propres en libre usage", explique Philippe Chican, directeur des programmes de R&D du pôle Véhicules du futur.

Si ce dernier croit en l’avenir des voitures à piles à combustible, les projets de mobilité les plus avancés à ce jour concernent pour l’instant des véhicules à motorisation électrique. C’est le cas notamment du système de transport "Cristal", porté par Lohr industrie. Ce véhicule individuel public (VIP) d’une capacité de six personnes pourrait être disponible à partir de 2011 dans des parcs de stationnement urbains dédiés.

Le Cristal a la particularité de se situer à mi-chemin entre transports collectifs et individuels. "C’est une solution au problème des ruptures de charge en ville : entre les tramway et les véhicules individuels, par exemple, il n’y a souvent aucune offre de mobilité", souligne Philippe Chican.

Mais la grande originalité du Cristal, c’est de pouvoir fonctionner en mode "convoi". Les véhicules pourront en effet être attelés les uns aux autres et redistribués par l’exploitant dans les différents parcs de stationnement en fonction des besoins. Mieux : "en mode convoi, le Cristal peut faire office de transport collectif, pour réaliser des dessertes scolaires ou des parcours touristiques", ajoute Jean-François Argence, directeur commercial de Lohr.

D’un coût global de 25 millions d’euros, le programme Cristal sera expérimenté dans trois ans à Strasbourg et à Montbéliard. Mais d’ici là, un autre projet de véhicule électrique en libre accès, le "F-City", aura vu le jour au sein du pôle. Et il ne s’agit pas "d’une maquette, les produits sont déjà en cours de fabrication", annonce Pascal Bernard, directeur général de FAM Automobiles, qui porte le projet au sein du pôle de compétitivité. Pour ce dernier, le F-City " est une réponse à l’appel à projets de la Ville de Paris pour l’Auto’lib. Plusieurs autres villes sont intéressées, tout comme la SNCF, qui souhaite l’intégrer à une solution combinée train-véhicule électrique individuel."

Le F-City est plus qu’un simple véhicule électrique, il s’agit d’une "famille de solutions de mobilité, qui inclut notamment un volet intelligence embarquée testé depuis un an et demi sur une flotte de véhicules à Antibes", souligne Pascal Bernard.

Une technologie qui permet par exemple à l’utilisateur désireux de louer un F-City de localiser le véhicule en stationnement le plus proche, ou de déjouer au jour le jour les problèmes de circulation en centre-ville. Et ce n’est pas tout. "F-City résout le problème du temps de chargement des batteries, principal frein à l’utilisation des véhicules électriques. En effet, plutôt que d’immobiliser pendant huit heures une voiture pour la recharger, l’exploitant du parc de F-City n’a qu’à changer la batterie, puisque nous avons mis au point un système de rack démontable en dix minutes", se félicite le directeur général de FAM.

D’ici 2020, en combinant les avancées en matière de stockage d’énergie et l’usages des technologies Web, nous allons voir émerger un nouveau concept de déplacement reposant sur un service à la carte, souple et personnalisé, dépassant l’alternative entre la possession d’un véhicule individuel et l’usage des transports en commun tels que nous les connaissons aujourd’hui.

Nous pourrons alors, au moins en milieu urbain, nous déplacer à un coût énergétique, environnemental et collectif bien moins important qu’aujourd’hui, à condition toutefois que les responsables politiques aient le courage, au niveau local et national, de mettre en place un nouveau cadre légal et fiscal permettant la généralisation et le financement de ces nouveaux modes de déplacement.
 


Commentaires

 

1. Verna  le 14-12-2010 à 18:09:58  (site)

Bonjour,

Concernant l'écologie et les transports, je propose un système qui récupère l'énergie à ce jour perdue des suspensions : http://www.climaverna.com

Je recherche à l'heure actuelle un/des organismes qui pourraient m'aider à industrialiser cette innovation.

Cordialement,

C.Verna Magicien

 
 
 
le 16-01-2009 11:59

Les transports publics plébiscités par les citadins in LOCALTIS.INFO

 

Déplacements

Les transports publics plébiscités par les citadins

publié le 15 janvier 2009

Les transports publics urbains ont une bien meilleure image que la voiture pour les déplacements en ville, selon une étude BVA (1) pour l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) qui vient d'être rendue publique. Dans 57% des cas, les personnes interrogées émettent des jugements positifs sur les transports publics contre 34% de jugements négatifs. 28% les considèrent comme un mode de déplacement pratique et 10% comme un mode de déplacement utile, voire indispensable. Par comparaison, la voiture en ville recueille 75% d'appréciations négatives et 28% d'appréciations positives. Parmi les éléments négatifs sont cités le plus souvent les problèmes de circulation (47%), de stationnement (26%) et de pollution (14%).
Parmi les qualités attribuées aux transports en commun, la commodité vient en premier (28%), devant l'utilité (10%), la réduction de la pollution (9%) et le moindre coût comparé à la voiture (8%). Les éléments négatifs portent sur les "désagréments" (8%) des transports publics, le trop grand remplissage (7%), les mauvaises dessertes (5%) et les attentes (5%). Les citations négatives sont souvent émises par les habitants d'Ile-de-France (47%).

D'après ce sondage, les coûts et le sentiment d'insécurité ne sont pas un frein à l'utilisation des transports publics en ville. Une majorité des personnes interrogées a le sentiment que la part de leur budget consacrée aux transports publics n'a pas changé (48%) ou a diminué (8%), alors que 41% ont l'impression que cette part a augmenté. Seulement 3% des personnes interrogées jugent leurs prix trop élevés (alors qu'ils sont 6% à estimer que la voiture revient cher). Quant au sentiment d'insécurité, il n'est cité que par 1% des sondés et arrive loin derrière les critiques liées aux grèves, aux contraintes horaires, etc.

54% des personnes interrogées utilisent les transports publics pour se rendre sur leurs lieux de loisirs. Mais seuls 36% des sondés les empruntent pour aller faire leurs courses et 34% pour se rendre sur leurs lieux de travail ou d'étude. Ce sont les habitants de la région Ile-de-France et des agglomérations de plus de 200.000 habitants qui utilisent le plus les transports publics. Les jeunes de 18 à 24 ans les utilisent aussi davantage que la moyenne. Les motivations avancées pour emprunter plus souvent les transports publics sont la baisse de la pollution (37% des réponses), la hausse du prix de l'essence (31%) et le problème des embouteillages (18%).

Parmi les pistes pour les améliorer, 70% des sondés les prendraient davantage s'ils étaient "plus fréquents", 64% s'ils étaient moins chers et 62% s'ils étaient plus ponctuels. Les personnes interrogées mentionnent aussi l'information sur les lignes (55%) comme critère d'amélioration et souhaitent des transports plus modernes (50%) et plus confortables (49%). Elles demandent également la création de lignes express (36%) et de voies réservées aux bus (27%). Les 18-24 ans se distinguent encore de la moyenne en étant les plus demandeurs de mesures pour améliorer les transports publics et pouvoir les prendre davantage.

 

Anne Lenormand

 


 
 
le 13-01-2009 16:59

« Les colonialistes verts » et le droit des peuples - Publié le 12-01-2009

L'actualité écologique commentée depuis Bruxelles, capitale de l'Europe.


Le titre de la présente rubrique est emprunté au « Nouvel Observateur » qui, sur une page complète, stigmatise les « riches philanthropes écolos ou des ONG » qui achètent de vastes espaces au détriment des hommes qui y vivent, souvent depuis des siècles.

 

De bons sentiments ?

Certaines grosses fortunes ont la fibre écologique, selon le magazine. Elles s'inquiètent du réchauffement climatique, déplorent la déforestation de certaines régions, telle l'Amazonie considérée comme le poumon de la terre, qui procure 20% de son oxygène et 30% d'eau.
Donc, haro sur l'abattage massif d'arbres qui, comme on le sait, absorbent énormément de CO2. Ainsi, plus près de nous, mais à une échelle très réduite, la Forêt de Soignes joue ce rôle et est considérée comme le poumon vert de la capitale de l'Europe.
Dès lors, sur ce constat scientifique, certains riches rachètent des pans entiers de ladite Amazonie, ce qui n'a pas l'heur de plaire aux autorités brésiliennes :
- Ces gens se comportent en véritables colons verts !

Ce même phénomène se rencontre en Argentine où des nantis veulent créer un immense parc national privé.


Et le droit des peuples ?

A première vue, l'idée paraît intelligente et son aspect écologique fort attrayant. Il est même question pour des associations écologistes de donner la possibilité aux citoyens de verser 30 euros et, de la sorte, acheter 2.000 m² de forêt en Inde (pour sauver des éléphants) ou en Amérique du Sud (pour préserver une terre riche en biodiversité), voire un bout d'Equateur pour 55 euros en guise de cadeau à l'occasion d'un anniversaire ou d'un mariage !
Mais, ce « commerce » a une face cachée peu reluisante : la sauvegarde de la nature passe avant la reconnaissance des droits des peuples locaux, souvent indigènes.

 

Ainsi, des « réserves écologiques » deviennent des terres d'expropriation et d'éviction sans le moindre scrupule.
Aux « Amis de la Terre » on souligne cette situation avec véhémence :
« Différentes ONG américaines ont une vision « conservationniste », celle où l'homme n'a pas sa place dans la nature. »
Certains organismes, comme « Amis de la Terre », veillent à répercuter cette politique scandaleuse et sont relayés par des médias tels « Le Nouvel Observateur » et « Fréquence Terre ».
Déjà, des « écocolonialistes » modifient leurs discours et parlent, à présent, de « participation des populations locales ».
C'est la moindre des choses !

Pierre Guelff. 


 

 

 

 

     


 
   
 


 
 
 

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