http://urbaniste.vefblog.net/

  VEF Blog

L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 19-02-2009 08:21

A Paris, les pistes cyclables protègent de la pollution

A Paris, les pistes cyclables protègent de la pollution

publié le 18 février 2009

Pistes cyclables, couloirs de bus, marquages au sol : les aménagements de voirie qui éloignent, au moins temporairement, du flux de circulation permettent aux cyclistes d'être moins exposés à la pollution atmosphérique. C'est ce que qu'affirme Airparif, le réseau de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, dans une étude présentée le 17 février.

Pour mener ses tests sur quatre itinéraires dans le centre de Paris, Airparif a mis au point un vélo spécialement équipé avec des appareils de mesure automatique et une prise d'air à hauteur du nez du cycliste. Les circuits effectués ont été sélectionnés en fonction de leur densité de trafic et de la présence ou non d'aménagements pour les cyclistes.

Sans surprise et quel que soit le polluant mesuré, les niveaux d'exposition les plus élevés auxquels sont soumis les cyclistes sont toujours constatés lorsqu'ils se trouvent dans le flux de circulation. Au coeur du trafic, l'exposition d'un cycliste est comparable à celle d'un automobiliste car contrairement à une idée reçue, être dans sa voiture ne signifie aucunement être à l'abri de la pollution : l'habitacle n'est pas étanche et l'air qui s'y trouve a, par définition, besoin d'être renouvelé.

Tous les aménagements de voirie qui éloignent le cycliste du flot de véhicules ont un effet bénéfique mais ce sont les pistes cyclables qui les protègent le mieux, que ce soit pour le dioxyde d'azote ou les particules. Ainsi sur une piste cyclable située le long des quais rive droite, entre le 1er et le 4e arrondissement, l'exposition des cyclistes aux polluants atmosphériques est en moyenne réduite de 30 à 45% par rapport à un cycliste resté dans le flux de circulation. Le bilan des couloirs de bus est plus contrasté : très larges, ils permettent un éloignement de la circulation, mais lorsque le cycliste se trouve derrière un véhicule, des pics importants sont enregistrés, "même s'ils sont très brefs et qu'ils ne persistent pas", souligne l'étude.

L'organisme de surveillance de la qualité de l'air recommande donc aux cyclistes de privilégier les voies cyclables, mais aussi de s'écarter des grands axes routiers et d'opter pour les petites rues moins fréquentées.
Autre conseil : pédaler à un rythme modéré "pour éviter de se mettre en hyperventilation, ce qui augmente le volume d'air inspiré et donc l'inhalation de polluants", explique le docteur Patrick Le May, coordonnateur d'une étude sur les livreurs à vélo parisiens. "Il y a plus de bienfaits à faire du vélo, même dans des conditions polluées, qu'à rester sédentaire", tient-il à rappeler.

Pour la ville de Paris, les résultats de l'étude d'Airparif "confirment la nécessité de développer plus encore les aménagements cyclables". D'ici à 2013, plus de 200 kilomètres d'aménagements nouveaux sont prévus.

Anne Lenormand

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 19-02-2009 à 07:58:29  (site)

oui mais les accidents???

 
 
 
le 13-02-2009 17:28

DARWIN A 200 ANS (IN Non Fiction)

DARWIN

La diversité et la complexité du monde vivant laissent rêveur. Comment concilier l’existence de formes, de fonctions, de modes de vie aussi différents que ceux d’une bactérie, d’un éléphant ou d’une plante ? Charles Darwin, né il y a 200 ans aujourd’hui, comprit qu’au-delà de ces différences, un principe fondamental unissait le vivant : l’évolution par la sélection naturelle. Cette découverte continue de transformer notre vision de la vie, de l’histoire et de l’Homme. Ces ramifications plongent dans tous les domaines : scientifiques, culturels, artistiques ou religieux. La puissance de l’évolution par la sélection naturelle réside dans sa simplicité et dans son universalité, qui éclaire la biologie des bactéries comme celle des grands organismes. Elle trouve ses racines dans l’observation minutieuse du monde vivant et se confirme expérimentalement chaque jour un peu plus, dans les éprouvettes des laboratoires comme dans les sites de fouilles archéologiques. Darwin est l’un des hommes de notre histoire récente dont la pensée aura eu l’impact le plus profond sur notre rapport au monde. Deux cents ans plus tard, beaucoup reste encore à comprendre – et c’est ce qui rend la biologie moderne si enthousiasmante !
 


Commentaires

 

1. Jean-luc SAUVAIGO  le 24-09-2009 à 13:56:05

Darwin a ébauché une petite partie de l'explication, mais tellement petite qu'elle est quasi insignifiante...!!

S'engouffrer dans les idées de Darwin est une erreur...

Il vaut mieux avoir un peu de modestie par rapport à ses découvertes, car nous savons SI PEU...!!

 
 
 
le 13-02-2009 14:03

Quelles sont les causes de la crise actuelle? (IN Alternatives économiques)

Alternatives Économiques a demandé à Jean-Paul Fitoussi, président de l'OFCE et professeur à l'IEP de Paris, de décrypter les causes de la crise et d'analyser les politiques mises en œuvre pour la combattre.

Quelles sont les causes de la crise actuelle?

Du côté des causes immédiates, la principale est l'emballement du système financier autour de la croyance qu'il était possible d'obtenir des rendements toujours plus élevés. Ce "grand mensonge" a consisté à faire croire à chaque client qu'il lui était possible d'obtenir un gain supérieur au gain moyen. Ce qui est bien sûr impossible. Ce mensonge n'a cependant pas été suffisamment dénoncé: si un syndicaliste avait proposé que chaque salarié gagne davantage que la moyenne des salariés, il n'aurait suscité que des rires...

Pour essayer de tenir cette promesse, le système financier, et notamment les banques, ont tenté de se débarrasser des risques par le biais de la titrisation. Celle-ci a consisté à créer des titres financiers complexes en mélangeant des créances très risquées et des peu risquées. Mais, contrairement à ce qu'avaient espéré les banques, ce ne sont pas au bout du compte les mauvaises créances qui ont été noyées dans les bonnes, mais l'inverse... On avait oublié une des lois fondamentales en matière de valorisation: un produit ne vaut que ce que vaut sa partie la plus fragile. Et, au final, les actifs des banques se sont évanouis...

Les acteurs financiers ont pour le moins agi avec une extrême légèreté et un grand manque de compétence. On se demande en effet comment les banques ont pu croire elles-mêmes à leurs promesses intenables. Comme elles ont été les premières victimes de la perte de valeur des créances titrisées, l'ensemble du système financier s'est effondré. Au point que la solution qui est apparue partout comme la plus raisonnable a été la nationalisation des banques. Une perspective totalement incongrue quelques mois plus tôt.

Du côté des causes plus lointaines, mais en réalité plus fondamentales, on trouve le déséquilibre qui s'aggrave depuis trois décennies en matière de répartition des revenus, notamment au sein des pays riches. On a observé une stagnation prolongée des salaires en même temps que sont apparus de nouveaux produits et services - lecteurs MP3, téléphones portables... - rapidement considérés comme socialement indispensables. Du coup, seul un endettement croissant a permis de donner aux salariés l'impression qu'ils maintenaient leur niveau de vie. Cette évolution a notamment pour cause ce que l'économiste américain Richard Freeman appelle le "grand doublement": avec l'entrée en scène de la Chine et de l'Inde, la population active incluse dans le jeu de l'échange international a doublé. D'où une pression très forte sur les salaires. Ce qui est d'ailleurs conforme aux théories de l'échange: il suffit qu'un facteur de production (en l'occurrence le capital) soit mobile pour que tout se passe comme si tous les facteurs l'étaient...

Certains avaient d'ailleurs misé sur les pays émergents pour continuer à tirer l'économie mondiale.

On a rêvé effectivement d'un découplage entre pays émergents et pays développés. Mais le niveau des interdépendances était tel, en particulier pour la Chine très tournée vers l'exportation, que cette perspective était illusoire. Cela a des conséquences très lourdes d'ailleurs: c'est dans les pays émergents qu'on rencontre les situations les plus critiques. Une part non négligeable de la population se trouve replongée brutalement dans la pauvreté, dans des pays dépourvus de protection sociale. Des Etats qui, comme la Russie, paraissaient sortis d'affaire, se retrouvent de nouveau en quasi-faillite.

Une des craintes que l'on peut aujourd'hui à bon droit avoir est que beaucoup de pays émergents s'effondrent. Nos pays sont parvenus à garantir leurs systèmes bancaires, mais les Etats de nombreux pays émergents n'ont pas une crédibilité suffisante pour y parvenir. Il faut que les institutions internationales et/ou les pays qui ont amassé des excédents extérieurs importants, comme la Chine et les pays du Golfe, garantissent les pays qui se trouvent dans des situations de panique financière.

S'agit-il simplement d'une crise de plus?

Cette crise est inhabituelle. Ne serait-ce que parce qu'elle a suscité une étonnante réactivité des gouvernements, une situation inédite en particulier en Europe. Il faut dire que, parce qu'elle est bancaire, elle porte en elle les germes d'un désastre potentiel. Puisque la crise est née d'un grand mensonge, elle produit aussi très logiquement une défiance généralisée. Les agents perçoivent aujourd'hui tous les risques qu'ils n'avaient pas identifiés hier. Du coup, ils surréagissent et la crise s'accompagne de taux d'intérêt anormalement élevés pour les agents économiques. Ce qui risque d'engendrer des effets de boule de neige cumulatifs à la baisse.

Est-ce du coup le spectre de 1929 qui menace?

Aucune crise ne ressemble à une autre. La crise actuelle présente a priori plus de similitudes avec la crise japonaise des années 1990. Néanmoins, la crise japonaise était restée localisée, tandis que celle-ci est mondiale, comme 1929. Nous n'avons donc affaire ni tout à fait à la crise de 1929, du fait notamment de la réactivité des gouvernements, ni vraiment à la crise japonaise...

Certains doutent de l'efficacité des plans de relance et redoutent le gonflement des dettes publiques...

Dans un contexte où la déflation risque de s'installer, les politiques monétaires perdent beaucoup de leur efficacité. Mais du côté des politiques budgétaires, la perte de confiance est telle que les plans de relance massifs risquent aussi de ne pas être efficaces. Dans le contexte actuel, seule la prise en charge directe de l'investissement par les pouvoirs publics présente une certaine efficacité. Il faut également éviter par tous les moyens que l'emploi ne s'effondre. Et là aussi, seule la dépense publique peut permettre d'y parvenir.

Quant à la dette publique, il vaudrait mieux en effet qu'elle soit basse et que les finances publiques soient équilibrées. Mais quand l'endettement privé s'effondre comme ces derniers mois, il est indispensable que l'endettement public prenne le relais. Imaginez un instant ce qu'il adviendrait sinon... De plus, les taux d'intérêt sont bas pour les Etats solides comme la France. Du coup, c'est une assez bonne affaire de s'endetter en ce moment.

(...)

Comment jugez-vous la réaction de l'Europe ?

Il s'est indéniablement passé quelque chose: les Européens ont été capables de mettre au point des plans de sauvetage bancaire et des plans de relance de taille non négligeable. Pour ce faire, on a mis de facto entre parenthèses le pacte de stabilité et la politique de la concurrence. Il demeure cependant en Europe une forte tentation au chacun pour soi: un pays qui ne relance pas profite en effet de la relance faite par les autres, sans avoir à en payer le prix en termes de dette publique supplémentaire. Tous les pays ont mis en oeuvre finalement, même de mauvais coeur, des plans de relance, mais on n'a pas pu ne pas constater les réticences allemandes à s'engager dans cette voie. Le retour à la normale risque de marquer aussi celui des comportements non coopératifs. L'Europe aurait plus que jamais besoin d'un gouvernement, mais on n'en prend pas le chemin...

La crise actuelle a relancé le débat sur le protectionnisme...

La crise révèle la distance qui sépare la rhétorique et la réalité à propos de la mondialisation. Et la réalité n'est pas toujours belle. Du coup, la tentation protectionniste tend à s'exprimer de nouveau. C'est déjà le cas, par exemple, avec la dépréciation du yuan, que les autorités chinoises organisent. C'est le cas également avec les subventions massives accordées à certains secteurs dans bon nombre d'Etats. L'urgence l'impose souvent pour éviter la faillite d'entreprises qui emploient un grand nombre de personnes. Mais ces démarches devraient obéir à des règles communes, sinon cela revient à créer de nouvelles barrières protectionnistes, même si elles sont plus intelligentes que les droits de douanes.

Je ne crois pas que le protectionnisme puisse être une voie de sortie de la crise. C'est au contraire un ferment d'aggravation susceptible de rendre plus violent l'affrontement entre nations. Il ne faut pas pour autant tomber dans un excès de naïveté. Tous les pays de la planète pratiquent depuis toujours un protectionnisme camouflé qui consiste à privilégier l'intérêt général national. Il devrait exister aussi un intérêt général européen, et j'espère que cette crise contribuera à le faire émerger.

(...)

 

Propos recueillis par Guillaume Duval

 


Commentaires

 

1. xmissbzh  le 13-02-2009 à 16:46:35  (site)

non seulement, il devrait exister un intérêt général européen mais aussi et surtout mondial. Mais ce jour n'est pas arrivé. Viendra-t-il un jour? Oui, je le pense. Mais comme toujours, cela adviendra quand cela sera trop tard. Il lui faut toujours un grand boulversement à l'humanité pour réagir. Alors patience, vu la conjoncture actuelle climatique, économique, sociale et politique cela arrivera dans les dixaines d'années à venir. C'est ce que je pense. Salut.

 
 
 
le 13-02-2009 09:13

Exclusif / Réforme des collectivités (IN La Gazette)

Exclusif / Réforme des collectivités

 

le comité Balladur devrait prôner "une quinzaine de régions" «Le comité pour la réforme des collectivités locales présidé par Edouard Balladur devrait supprimer la clause de compétence générale des départements et des régions», a estimé Dominique Perben, membre du comité ‘Balladur’ dans un entretien accordé à la Gazette, le 12 février 2009.
Le calendrier sera tenu. Les derniers réglages auront lieu dans la semaine du 23 février 2009 et, dans la foulée, en fonction de l'agenda du chef de l’Etat, le comité «Balladur» remettra son rapport à l'Elysée.
D'après Dominique Perben, député (UMP) du Rhône et membre de l'instance, en marge d'un déplacement de la mission temporaire du sénat sur l'organisation et l'évolution des collectivités territoriales, les grandes lignes du document sont fixées.
Ce n'est finalement pas un mais "2 projets de lois qui seront adossés au rapport" :

  1. Le premier sera consacré à l'architecture locale sur l'ensemble du territoire
  2. Le second au Grand Paris.
Sur le 1er volet, la commission prêchera, d'après Dominique Perben, en faveur d'une "quinzaine de régions". Elle se gardera de définir les contours de ces entités. Le dossier est explosif. "Mais nous tenons à afficher notre volonté là-dessus", explique Dominique Perben.

Statut de métropole
Un nouveau statut de métropole figurera bien au menu. Dominique Perben souhaite qu'il regroupe à la fois les compétences des conseils généraux et des communautés urbaines.
"Je suis plutôt favorable à 7 à 8 métropoles", confie Dominique Perben et le vice-président (UMP) du conseil général du Rhône de citer :
  • Lyon,
  • Lille,
  • Marseille,
  • Bordeaux,
  • Nantes,
  • Nice,
  • Strasbourg
  • Toulouse

  • "L'idée n'est pas pour autant de fermer cette possibilité aux autres agglomérations. Je souhaite après une première phase qu'elles puissent présenter leurs candidatures", espère le député UMP.

    La fusion des départements du Grand Paris au menu Dominique Perben le confirme : «le comité planche bien sur la fusion des quatre départements du cœur de l'agglomération parisienne (NDLR : Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne) dans une entité dotée des compétences du conseil général et de la communauté urbaine». Une préconisation proche de celle du sénateur maire (UMP) des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier.
    Une option écartée lors de la réunion du 9 février 2009 par la conférence métropolitaine qui rassemble notamment la ville de Paris et le conseil régional d'Ile-de-France.
    Le syndicat mixte d'études ouvert que ces collectivités vont créer n'emporte pas l'adhésion du comité. "Les élus qui le souhaite prônent en fait le statut quo", tranche Dominique Perben


    Pente douce pour l’intercommunalité
    Pour les intercommunalités, le comité s'oriente vers une option douce. A l'instar d'Alain Marleix, secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux collectivités territoriales, Dominique Perben penche pour un fléchage sur les listes lors des municipales de 2014. Un système inspiré par les modes de scrutins de Paris, Lyon et Marseille. «Aller plus loin ne serait sans doute pas conforme à la tradition française», soupèse l'ancien ministre de la décentralisation (nov. 1995-juin 1997).

    Les conseils généraux et les conseils régionaux selon ce schéma se transforment en collectivités spécialisées.
    Les grands équilibres entre ces deux strates ne se trouvent guère modifiés. "Il n'y a pas beaucoup de compétences à bouger", jauge Dominique Perben.
    Le regroupement des deux niveaux d'administrations ne fait pas partie du programme. Seule est envisagée la fusion, en 2014, des mandats des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
    "Depuis que nous avons écarté la date de 2011 les esprits se sont beaucoup apaisés", se félicite Dominique Perben. «Les associations d'élus, dans les discussions informelles que nous pouvons avoir avec elles se montrent beaucoup plus ouvertes qu'elles ne l'ont été lors de leurs auditions», estime-t-il encore.

    Pour en savoir plus
    Consultez le dossier de la Gazette sur la réforme des collectivités locales
    Consultez aussi le dossier du Courrier des maires «Réforme des collectivités locales : ce que veulent les élus locaux»

    Jean-Baptiste Forray

 


 
 
le 12-02-2009 08:30

Le gouvernement français botte en touche pour le choix du tracé de la LGV sud est (IN Eco Nostrum)

Le gouvernement français botte en touche pour le choix du tracé de la LGV sud est

Le gouvernement n'a pas réussi à rapprocher les positions sur le tracé de la future ligne à grande vitesse vers Nice. De nouvelles études seront réalisées d'ici la fin du mois de juin pour tenter de rapprocher des positions très tranchées en région Provence Alpes Cote d'Azur. La ligne sera un maillon crucial pour relier les métropoles de l'arc latin.



La Ligne à Grande Vitesse par les villes ? plus chère mais plus en relation avec le sud européen, elle a le soutien des collectivités locales (photo MN)
La Ligne à Grande Vitesse par les villes ? plus chère mais plus en relation avec le sud européen, elle a le soutien des collectivités locales (photo MN)
FRANCE. Faute de consensus, le choix du tracé de la future ligne à grande vitesse vers Nice est reporté.

A l’issue de la réunion qui s’est tenue le 11 février à Paris avec les élus de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca), le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé la nomination d’un haut fonctionnaire pour approfondir les études sur les trois grands tracés définis par Réseau ferré de France (RFF) et sur les points qui posent problèmes.

Yves Cousquer, ancien président de La Poste et d'Aéroports de Paris, devra rendre ses conclusions avant le 30 juin, afin que le projet soit inscrit définitivement dans le financement des grands travaux ferroviaires de la France avant la fin de cette année.

Une décision sans surprise tant les oppositions entre les principaux tracés restent vives, plusieurs collectivités menaçant de ne pas financer le projet si elles ne sont pas entendues.

Dans les Bouches-du-Rhône et le Var, la majorité des élus et du monde économique soutiennent le tracé dit des métropoles, desservant Marseille et Toulon, malgré un coût estimé à 11,4 mds€ contre 8 mds pour le tracé nord, qui passerait plus à l’intérieur des terres.


Vive opposition des vignerons et des riverains

Le troisième tracé, qui passerait au nord du massif de la Sainte-Victoire en évitant à la fois Aix-en-Provence et Marseille, ne semblait plus tenir la route mais le gouvernement a choisi de ne pas encore l’éliminer, vraisemblablement pour tenir compte de la vive opposition des vignerons et des riverains.

Il y a quinze ans, la construction de cette ligne destinée à combler le chaînon manquant pour relier à grande vitesse les principales agglomérations de l’arc latin, de Valence en Espagne à Gênes en Italie, avait été repoussée sine die faute d’accord sur le terrain. L’histoire se répète.
 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article