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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 12-11-2009 11:34

Les coûts annuels liés au changement climatique risquent d'atteindre plusieurs milliards d'euros

publié le 06 novembre 2009

 

Si aucune mesure d'adaptation n'est prise, les coûts annuels liés au changement climatique pourraient atteindre plusieurs milliards d'euros, selon le rapport 2009 de l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) remis au ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, le 5 novembre. Les grandes lignes de ces travaux avaient été dévoilées fin septembre (voir notre article ci-contre). Dans son rapport définitif, l'Observatoire, qui s'appuie sur un groupe d'expertise pluridisciplinaire, précise qu'il n'a pas retenu les scénarios les plus pessimistes du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec). Mais ses analyses de dix secteurs clés montrent que les conséquences du réchauffement peuvent être très lourdes.
 


 
 
le 12-11-2009 11:30

LA CHINE S'EVEILLE DURABLE !

La Société Chinoise d'Etudes Urbaines (CSUS) a publié le 19 octobre un rapport intitulé "Stratégie de développement des éco-cités chinoises à faible consommation en carbone", indiquant par là que l'urbanisation chinoise va rapidement progresser. Ce jour là, des experts du CSUS, de l'Energy Foundation et d'autres instituts de recherche en urbanisme ont débattu de problématiques telles que l'expansion et l'urbanisation galopante, la baisse de la qualité de l'air, le manque de ressources en eau, le trafic routier, le retard dans les structures favorables à l'environnement et le gaspillage des ressources.

 


 
 
le 12-11-2009 11:27

NATURA 2000 N'EST PAS DANS LES CHOUX !

Une étude du Commissariat général au développement durable vient de publier quelques statistiques optimistes. Elle révèle qu'environ 25% des communes françaises sont des communes « Natura 2000 ». Il faut pour qu'elles bénéficient de cette appellation qu'au moins 5% de leur territoire soit situé dans un zonage classé « natura 2000 ».

 

Mais cette étude met aussi en évidence une grande disparité entre le nord et le sud de la France.

 

C'est ainsi que la région PACA peut afficher plus de 50% de ses commune avec ce label tandis que le Nord-Pas de Calais n'en compte pas 6%. La qualité de la nature serait-elle proportionnelle au taux d'ensoleillement ?

 

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le 12-11-2009 11:16

LA BAISSE GENERALISEE DE LA REMUNERATION DU TRAVAIL INTELLECTUEL

La Chambre de l’ingénierie et du conseil de France (CICF) vient de lancer une méthode d’analyse des offres d’ingénierie. Une réponse à la baisse généralisée de la rémunération de la maîtrise d’œuvre.


Avec la crise économique, c’est un peu le régime de la double peine qui s’applique aux maîtres d’œuvre. Leur rémunération souffre à la fois d’une baisse des taux de calcul de leurs honoraires qui font l’objet d’âpres négociations avec les maîtres d’ouvrage -quand elles ne sont pas tirées vers le bas par les (...)

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le 08-11-2009 17:59

VIVE L'URBANISME: Chroniques sur la mutation d’une profession (6)


le « printemps des urbanistes »

 

 

La Société française des urbanistes - S.F.U. - aura cent ans en 2011. Elle a été pendant des dizaines d’années la référence des urbanistes français. Elle représentait la référence intellectuelle et sociétale d’une profession à la fois récente et attachée à des valeurs humanistes. Elle a su rassembler tous les urbanistes, peu nombreux il est vrai jusqu’après guerre et pour l’essentiel inscrit dans le cadre d’une profession libérale. La Société française des urbanistes n’a jamais été «décliniste». Elle peut être fière de la tâche qu’elle a remplie au cours de ce centenaire bien rempli.

 

Notre monde mute, pressé par les enjeux environnementaux, notre société se transforme en mettant en exergue des exigences nouvelles de démocratie participative. L’organisation administrative et politique de nos territoires bouge en profondeur. Voilà des évolutions que nous avons toujours souhaitées, nous urbanistes,  et que nous avons impulsées grâce à nos réflexions, ou du moins accompagnées. Souvent de façon solitaire et dispersée.

Si nous avons pris part individuellement à ce grand chambardement, nous avons aussi été confrontés - en France en particulier - à la dispersion progressive du mouvement national des urbanistes. On estime entre 5 et 7 000 les urbanistes exerçant en France, environ 700 sont qualifiés OPQU et 300 à 400 - dont 250 membres de la SFU - militent dans les associations professionnelles, qui sont près d’une dizaine. Notre parole collective a donc, reconnaissons-le, trop peu de poids.

Notre profession est pourtant pressée de toutes parts de se transformer pour faire face à ces de nouveaux défis et s’adapter au nouveau paysage la société du 21ème siècle. L’intérêt des urbanistes pour le devenir de la terre, pour la démocratisation durable des pratiques professionnelles et pour la modernisation et la décentralisation institutionnelles doit s’amplifier, car ces enjeux sont les enjeux majeurs des années à venir.

Nous avons appris de nos prédécesseurs et de nos  expériences de praticiens qu'il faut savoir s’adapter  aux évolutions de notre champ professionnel. Non pas parce que nous sommes passés du « primat de l’énergie fossile abondante » à « l’injonction du climatologue », la ville durable étant bien évidemment un impératif professionnel et éthique. Mais parce que la profession d’urbaniste est en train d’évoluer en profondeur.

 

II nous faut donc - comme toute construction durable - nous appuyer sur nos fondations, celle de 1911, et nous préparer à ouvrir les fenêtres progressivement d’ici 2011 pour préparer une Société Française des Urbanistes du 21ème siècle, la nouvelle SFU.


Quelques faits doivent nous guider dans cet impératif d’ouverture et d’adaptation en profondeur :

-    La profession d’urbaniste n’est plus réservée à une élite de visionnaires ou de technocrates, mais est devenue un métier pour plusieurs milliers de praticiens.

-    La profession s’est largement ouverte aux jeunes issus de formations en majorité universitaires.

-    Les métiers exercés par les urbanistes, tout en restant ancrés dans le « fait urbain » se sont largement diversifiés, et souvent à un point tel que la référence forte à la famille d’origine s’est quelque peu distendue.

-    Si la profession d’urbaniste est mieux protégée, et ce fut un combat nécessaire, le métier ne l’est pas et nombreux sont les acteurs qui s’introduisent dans la « confection urbaine ».

Il faut prendre en compte cette nouvelle donne et se l’approprier dans notre pratique et dans notre organisation pour transmettre le savoir-faire et préserver les valeurs fondatrices de la SFU.

 

Ainsi, il nous faut bien sûr porter les valeurs d’une ville durable et humaniste, mais il est devenu nécessaire, pour préparer l’avenir de notre profession, de réfléchir COLLECTIVEMENT à une évolution en profondeur. La Société Française des Urbanistes se voit forcée aujourd’hui de rompre avec un passé glorieux devenu hors champ de la société savante.

Des orientations ont été proposées lors de l’assemblée générale et du conseil d’administration du printemps 2009, de façon à orienter la SFU dans une nouvelle direction. Les résultats ne sont pas encore au rendez-vous :

-      La place des nouveaux praticiens, ceux qui exercent dans les collectivités locales, dans la politique de la ville, etc… reste insuffisante. Ceux qui ont adhéré sur la base des propos du printemps 2009 ne doivent pas être les futurs déçus de la SFU.

-      Le soutien aux jeunes est réel : on les soutient toujours, mais on reste trop en retrait quand il faut les soutenir franchement. Le collectif des jeunes urbanistes s’est très largement crée en dehors de la SFU et des autres associations d’urbanistes d’ailleurs aussi. Fort heureusement la SFU a été un des soutiens de la première heure de leur mouvement.

-       Plus profonde, cette tendance née au moment où il fallait dans les années 90 faire de la place aux salariés des collectivités locales, qui fait que la SFU préfère faire entendre une « différence » et à affirmer son rôle d’association française de référence pour le Conseil européen des urbanistes.

 

La Société française des urbanistes doit franchement s’ouvrir et prendre part aux mutations qui concernent notre profession.

 

Un nouveau cap doit être pris et ce dès la prochaine assemblée générale. Au moment où le collectif des jeunes urbanistes demande la tenue d’Etats

généraux des urbanistes, soyons nombreux à appeler à la mise en place d’ici au printemps 2010 d’un printemps des urbanistes autour de la

nouvelle SFU, à la hauteur de son  utilité sociale depuis 1911.

Un printemps qui se donnerait l’obligation de fournir de nouvelles perspectives à la profession :

 

- Recenser les objectifs majeurs qui mobiliseront les urbanistes français de demain.

- Réintroduire la sérénité dans des débats sur le fond : fédérer, écouter, rassembler.

- Trouver les ressorts et les méthodes pour reconsolider une profession qui se morfond dans une division ubuesque.

- Rassembler quelques soient les modes d’exercice, (comme la SFU l’a toujours souhaité et clamé).

- Attirer celles et ceux qui représentent les nouvelles générations, dans les champs connus de l’exercice professionnel du dessein au dessin de la ville, mais aussi dans les nouveaux champs de la politique ou du développement local.

- Présenter de façon certaine un nouveau « logiciel » pour une SFU original et attractif.

 

Soyons aujourd’hui convaincus, de représenter cette nouvelle alternative et de rassembler autour d’elle. Organisons ensemble le "printemps des urbanistes".


 

 


 
 
 

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