La Journée mondiale de l'environnement a été lancée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1972 afin de marquer l'ouverture de la Conférence de Stockholm sur l'Environnement humain.
La
Journée mondiale de l'environnement, célébrée chaque année le 5 juin,
nous concerne tous directement. C'est, pour les Nations Unies, l'un des
principaux moyens pour susciter une plus grande prise de conscience
envers l'environnement et promouvoir l'intérêt et l'action politique.
L'objectif est de :
Le thème de la JME 2009 est "Votre planète a besoin de vous -UNis contre LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ". Il reflète l'urgence pour les nations de s'entendre sur un nouvel accord à la réunion de Copenhague sur la convention sur les changements climatiques 180 jours plus tard, ainsi que les liens avec la lutte contre la pauvreté et l'amélioration de la gestion des forêts. .
La décision reflète en partie le rôle pratique et politique de plus en plus croissant de ce pays d'Amérique latine dans la lutte contre le changement climatique, y compris sa participation croissante dans les marchés du carbone.
Selon une récente étude publiée par la National Oceanic and Atmospheric Administration, contrairement aux affirmations entendues ces derniers mois, les émissions de CO2 et de méthane n'ont pas baissé significativement avec la crise.
Les chercheurs de la NOAA ont en effet mesuré fin 2008, en 60 points, un supplément de 16,2 milliards de tonnes de CO2 ainsi que de 12,2 milliards de tonnes de CH4.
Ainsi, selon ces chercheurs, un éventuel effet bénéfique de la crise sur les émissions de GES n'est donc pas une réalité. Pieter Tans, confie que "seuls la réduction de notre dépendance aux ressources fossiles et le développement des énergies renouvelables commenceront à montrer des résultats".
ENVIRONNEMENT - Vive la crise !
La crise serait-elle vertueuse ? Selon la deuxième étude annuelle publiée par National Geographic, la crise économique actuelle influe de manière positive sur le comportement des consommateurs vis-à-vis de l'environnement.
« Les turbulences de l'économie semblent avoir un impact bénéfique sur l'environnement. Mais ces changements de comportement survivront-ils à la relance ? », s'interroge Terry Garcia, vice-président de National Geographic, dans un article des Echos. Malgré ou grâce à la crise, le comportement des consommateurs serait de plus en plus favorable à l'environnement à en croire les résultats de la deuxième étude annuelle réalisée par National Geographic dans 17 pays, grâce à un panel représentant 57 % de la population mondiale et 80 % de la consommation d'énergie.
Ce sont les Espagnols, les Allemands, les Français et les Australiens qui auraient évolué le plus favorablement en matière d'environnement, selon les chiffres de National Geographic.
ENERGIES - Actu-Environnement.com - 13/05/2009
Selon
un rapport de PricewaterhouseCoopers, la filière photovoltaïque
française pourrait se rationaliser avec la disparition du tarif d’achat
vers 2015. D’ici là, le secteur doit s’efforcer de lever les derniers
freins à son développement.
Avec un triplement du marché français en 2008, le solaire
photovoltaïque confirme son décollage : le parc photovoltaïque total
installé en France a ainsi atteint 175 MW fin 2008 contre 70 MW fin
2007. Selon une étude du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) l’année
2009 devrait également être positive pour la filière. Le cabinet mise
sur une fourchette de nouvelles installations comprise entre 200 et 300
MW soit +100 voire 200% par rapport à 2008 soutenu notamment par les
tarifs d’achat de l’électricité. Le marché 2009 sera centré sur les
installations résidentielles à l’instar des années précédentes mais les
grandes installations pourraient aussi se multiplier. Contrairement
à l’Espagne, la croissance en France n’est pas le fait d’une
spéculation effrénée sur des parcs de grande taille. Le développement
du secteur paraît plus maîtrisé et plus durable grâce à des tarifs
ayant d’abord favorisé les installations résidentielles intégrées au
bâti, note le cabinet dans son rapport.
Le tarif d’achat pourrait disparaître vers 2015
Côté prix, PricewaterhouseCoopers prévoit une baisse des prix des
modules cristallins (-30% attendus sur 2008/2009) mais prévient que
cette baisse sera conjoncturelle du fait d’une surproduction et prévoit
en conséquence un rebond du prix des modules quand les surplus seront
écoulés. Cette situation risque de gêner les fabricants en amont de la
filière française déjà peu nombreux. En revanche en aval, pour les
installateurs/exploitants, les prévisions sont favorables grâce au
maintien du tarif d’achat au moins jusqu’en 2012.
pour les sociétés qui n’auront pas su s’adapter à la nouvelle donne économique et technologique, il sera très difficile de résister - PwC |
POLITIQUE - Actu-Environnement.com - 13/05/2009
En
annonçant qu'un texte relatif au relèvement des seuils de déclenchement
obligatoire des enquêtes publiques serait soumis à la consultation
interministérielle, le ministre chargé du Plan de Relance, Patrick
Devedjian, soulève de vives critiques.
Je viens de proposer à la consultation interministérielle un texte
relevant les seuils de déclenchement obligatoire des enquêtes dites «
Bouchardeau », comme je m'y étais engagé lors de la discussion devant
le Parlement. Je me suis aperçu, à cette occasion, que ce seuil n'avait
pas été revalorisé depuis plus de vingt ans. C'est ce qu'a
déclaré, le 5 mai dernier, Patrick Devedjian, le ministre chargé du
Plan de Relance à l'occasion d'un point d'étape sur sa mise en œuvre.
Il souhaite en effet une réforme de la procédure des enquêtes publiques.
Les enquêtes Bouchardeau
La création des enquêtes publiques environnementales a été instaurée
par la loi n° 83-630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation
des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement. La loi
est devenue applicable par le décret d'application du 23 avril 1985 et
a été modifiée par la loi Barnier (2 février 1995). Elle prévoit qu'un
projet d'aménagement susceptible de porter atteinte à l'environnement
soit soumis à l'avis du public à partir d'un seuil. Elle a pour objet
d'informer en mairie et de recueillir, préalablement aux décisions, ses
appréciations, observations, suggestions (dans un dossier) afin de
permettre à l'autorité compétente de disposer de tous les éléments
nécessaires à son instruction. Elle vise donc à une meilleure
intégration des préoccupations environnementales dans la plupart des
projets (routes, des barrages, voies de chemin de fer, etc…). Chaque
année, 17.000 enquêtes publiques sont ainsi réalisées, dont 14.000 sont
liées à la loi du 12 juillet 1983. En effet, la catégorie d'enquête
publique, instaurée par cette loi est différente de celle des enquêtes
d'utilité publique qui sont organisées lorsqu'un projet d'aménagement a
un impact sur des intérêts privés souvent par le biais d'expropriation.
Réactions vives à la révision du seuil de recours aux enquêtes
Si du côté du ministre chargé du Plan de Relance, cette proposition
permettrait de développer des projets à échéance très courte pour
soutenir l'économie dans un contexte de crise économique, les
associations environnementales et les Verts se montrent très critiques.
Sa remise en cause est un scandale !, s'insurge Sébastien Genest, le Président de FNE. Cette
annonce, réalisée sans aucune consultation préalable, n'a aucun intérêt
ni économique ni écologique. Pire, elle sous-entend que l'écologie ne
rime pas avec économie, cette vieille erreur que les acteurs du
grenelle avaient pourtant enterré. Décidément, certains font tout pour
que ce plan de relance ne soit pas vert mais bien gris foncé , commente-t-il.
Les Verts dénoncent quant à eux « un contre-sens total ». Une
telle mesure est d'autant plus contestable qu'elle va accroître
l'insécurité juridique des projets en ouvrant la voie à un risque de
contentieux ultérieurs. Les industriels doivent comprendre qu'ils ont
intérêt à réaliser des projets qui respectent l'opinion des populations
et de l'environnement. Le gouvernement devrait encourager les
entreprises qui font des efforts au lieu d'envoyer ce mauvais signal ,
ont écrit dans un communiqué, daté du 7 mai, Djamila Sonzogni et
Jean-Louis Roumégas, portes-parole du parti écologiste. Pour les Verts,
les procédures d'enquête publique servent à rendre les politiques
publiques plus pertinentes et plus démocratiques. […], elles ne font
pas perdre du temps mais permettent souvent d'en gagner en répondant
aux oppositions et en amendant les projets.
Quant à, Bertrand Pancher, Député de la Meuse, président du Groupe
d'études parlementaires Participation du public et gouvernance et
Président de Décider ensemble, il estime que cette proposition oppose
efficacité et concertation. La
tentation du passage en force lors de la réalisation des projets risque
d'engendrer des conflits locaux et d'entraîner une judiciarisation
croissante des procédures, ce qui retarde les projets et risque d'être
contre-productif au regard des objectifs d'efficacité avancés , note-t-il dans un communiqué.
Plan de relance et Grenelle en opposition ?
Cette annonce intervient à la suite d'une réforme, déjà votée au mois
de janvier et dont l'ordonnance vient d'être signé, qui simplifie les
conditions d'autorisation des activités industrielles. Reste qu'elle
devra être acceptée par le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du
Développement durable et de l'Aménagement du territoire (MEEDDAT) à un
moment ou les partenaires concernés se sont mis d'accord, dans le cadre
des lois Grenelle, sur une réforme de fond des procédures d'enquêtes
publiques. En effet, le projet de loi Grenelle de l'environnement, voté
quasiment à l'unanimité en première lecture à l'Assemblée et au Sénat,
prévoit dans son volet gouvernance environnementale (article 45)
d'améliorer le dispositif de participation du public. Le projet de loi
Grenelle 2 (titre 6, chapitre IV, article 98) propose en outre une
simplification des procédures d'enquête publique.
C.SEGHIER
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