ENERGIES - Actu-Environnement.com - 29/04/2009
Jeudi 26 mars 2009 - Nice - Faculté de Droit et Sciences économiques
La « crise de l’immobilier » est là : leconsensus évoquait un « atterrissageen douceur », on voit ce qu’il en est aujourd’hui ! Un terrible effet de ciseaux
Une circulaire de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, transmise aux préfets de régions et de départements prépare le volet éolien des futurs schémas régionaux d'énergies renouvelables. Pour rappel, la mise en oeuvre de ces schémas a été actée lors de l'examen en première lecture du projet de loi Grenelle 1, suite à l'adoption d'un amendement à l'article 17 déposé par Bruno Sido, sénateur de la Haute-Marne (Champagne-Ardenne) et rapporteur du projet de loi. Cet article vient modifier la loi de programme du 13 juillet 2005, qui fixe les orientations de la politique énergétique et prévoit ainsi de "faciliter le développement des énergies renouvelables par le recours, aux différents échelons territoriaux, à la planification, à l'incitation et à la diffusion des innovations". Cet article précise également que "dans chaque région, un schéma régional des énergies renouvelables définira, par zones géographiques, sur la base des potentiels de la région, et en tenant compte des objectifs nationaux, des objectifs qualitatifs et quantitatifs de la région en matière de valorisation du potentiel énergétique renouvelable et fatal de son territoire".
Dans le cadre du projet européen Interreg IV B ENO dédié à la coopération transnationale et du projet PREBAT, le SIZIAF gestionnaire et développeur du Parc des industries Artois-Flandres a lancé la construction d'un bâtiment à énergie positive. Baptisé REGAIN, ce bâtiment sera installé au cœur d'un parc d'activités de 12 ha certifié ISO 14001. La conception du bâtiment doit lui permettre de limiter les besoins d'énergie et de répondre ainsi au label Bâtiment Basse Consommation (BBC). Grâce à une toiture solaire photovoltaïque et thermique permettant de produire de l'électricité, de l'eau chaude sanitaire et de préchauffer l'air entrant, le bâtiment pourra produire plus d'énergie que ses besoins, ce qui en fera un bâtiment à énergie positive (futur label BEPOS). La démarche de construction sera également réalisée selon les critères de Haute Qualité Environnementale (HQE). Résultat, le bâtiment contiendra du bois certifié à hauteur de 205 dm3/m2 de SHON et sera équipé d'une toiture végétalisée. Il sera isolé avec de la pierre ponce et bénéficiera d'une ventilation double flux, de la récupération des eaux de pluie pour les sanitaires et pour le lavage des locaux et de nombreux aménagements paysagers. Le bâtiment REGAIN sera instrumenté pour être suivi pendant trois ans, et les résultats seront rendus publics, afin de mesurer l'efficacité réelle des solutions proposées. F.ROUSSEL Acteurs du projet : Maître d'ouvrage : Le Syndicat Mixte SIZIAF Conception : Groupement Arietur et Solener Partenaires : Cd2e, association nationale PALME Financeurs : Interreg IV B ENO, Fond FRAMEE et appel à projet PREBAT, département du Pas de Calais.
Saluons la parution du bouquin de notre ami Michel Sabard et de son compère le très respecté Pierre Lefèvre.
La sénatrice UMP du Bas-Rhin Fabienne Keller propose d’investir d’ici 2020 entre 7,5 et 8,7 milliards d’euros dans la création de « grandes gares » regroupant plusieurs moyens de transport, dans un rapport remis le 10 mars au Premier ministre François Fillon.
Reproduisant les tendances observées entre 1990 et 2000 bien qu’à un rythme ralenti, les espaces artificialisés ont continué à s’étendre sur le territoire métropolitain français entre 2000 et 2006, grignotant espaces ruraux et agricoles. Telles sont les conclusions rendues par l’outil européen de suivi de l’occupation des sols, CORINE Land Cover, et communiquées dans un récent bulletin du Commissariat général au développement durable. A en croire les données fournies, entre 2000 et 2006, les changements d’occupation des sols ont affecté en moyenne environ 620 km2 par an contre 1 120 km2 par an durant la période 1990-2000. En 2006, le territoire métropolitain est couvert à 60 % de terres agricoles, 34 % de forêts et d’espaces semi-naturels, 5 % d’espaces artificialisés, 0,7 % de zones humides et 0,3 % de surfaces en eau. Régions à forte densité de population permanente ou saisonnière, l’Ile-de-France, le Nord, l’Alsace, le couloir rhodanien et le littoral, de manière générale, accueillent les territoires les plus artificialisés. Sur l’ensemble de la métropole, entre 2000 et 2006, les espaces artificiels ont totalisé un accroissement de plus de 820 km2, soit une croissance de plus de 3 %, empiétant principalement sur les terres agricoles mais également sur les milieux naturels. La progression de l’artificialisation s’est majoritairement concentrée aux alentours des grandes villes, le long des réseaux de transport et des vallées. En parallèle, la surface totale des terres agricoles a continué à diminuer dans toutes les régions entre 2000 et 2006, enregistrant une perte de 780 km2 sur la période.
Immergé dans le contrat exclusivement social, l'homme politique, jusqu'à ce matin, le contresigne et récrit, le fait d'observer, uniquement expert en relation publique et science sociale; éloquent, même rhéteur, cultivé à la rigueur, connaissant les reins, les coeurs, et la dynamique des groupes, administrateur beaucoup, médiatique, il le faut bien, essentiellement juriste, lui-même produit du droit et produisant du droit: inutile de se faire physicien.
On sait avec quelle rapidité s’accomplit en France ce phénomène de l’émigration des campagnards vers Paris, Lyon, Toulouse et les grands ports de mer. Tous les accroissements de la population se font au profit des centres d’attraction, et la plupart des petites villes et des villages restent stationnaires ou même déclinent quant au nombre des habitants. plus de la moitié des départements sont de moins en moins peuplés, et l’on peut en citer un, celui des Basses-Alpes, qui depuis le Moyen-Age a certainement perdu un bon tiers de ses habitants. Si l’on tenait compte des voyages et des émigrations temporaires, qui ont pour résultat d’accroître nécessairement la population flottante des grandes villes, les résultats seraient bien plus frappants encore. Dans les Pyrénées de l’Ariège, il est certains villages que tous les habitants, hommes et femmes, abandonnent complètement pendant l’hiver pour descendre dans les cités de la plaine. Enfin la plupart des Français qui s’occupent d’opérations commerciales ou qui vivent de leurs revenus, sans compter des multitudes de paysans et d’ouvriers, ne manquent pas de visiter Paris et les principales cités de la France, et le temps est bien loin où, dans les provinces reculées, on désignait un ouvrier voyageur par le nom de la grande ville qu’il avait habitée. En Angleterre et en Allemagne s’accomplissent les mêmes phénomènes sociaux. Bien que dans ces deux contrées l’excédant des naissances sur les morts soit beaucoup plus considérable qu’en France, cependant là aussi des pays agricoles, tels que le duché de Hesse-Cassel et le comté de Cambridge, se dépeuplent au profit des grandes cités. Même dans l’Amérique du Nord, où la population s’accroît avec une si étonnante rapidité, un grand nombre de districts agricoles de la Nouvelle-Angleterre ont perdu une forte proportion de leurs habitants par suite d’une double émigration, d’un côté vers les régions du Far-West, de l’autre vers les villes commerciales de la côte, Portland, Boston, New York.
La découverte de la communauté de destin homme/nature donne responsabilité tellurique à l'homme. dès lors, il lui faut radicalement abandonner le projet conquérant formulé par Descartes, Buffon, Marx. Non plus dominer la terre, mais soigner la Terre malade, l'habiter, l'aménager, la cultiver.
« Le temps d’un monde fini commence » écrivait Paul Valéry en 1945. Oui, une ère nouvelle s’ouvre dans l’histoire des hommes. Ils avaient pu jusqu’à présent s’imaginer que leur domaine était sans limite, en tout cas faire comme si ; il leur faut désormais prendre conscience de l’existence et de la proximité de ces limites et en tirer les conséquences.
Lors de nos précédentes communications nous avions appelé à la prudence sur les évolutions du marché immobilier en raison de la brutalité des phénomènes observés.
ABU DHABI ENVOYÉ SPÉCIAL
Pas question de renoncer à verdir les villes, même si la crise a fait fondre les ressources publiques, s'évaporer les capacités d'investissement du privé et s'assécher les crédits bancaires. Ce voeu pieux a résonné tout au long du forum Global City, mardi 7 et mercredi 8 avril, à Abu Dhabi.
SFU Provence Alpes Côte d’Azur 3 avril 2009
Selon des données publiées par l'Agence européenne pour l'environnement fin 2008, si les transports routiers sont en augmentation, la pollution atmosphérique qu'ils génèrent serait en baisse, grâce aux évolutions du parc et des pratiques.