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Titre du blog : L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE
Auteur : urbaniste
Date de création : 23-08-2008
 
posté le 12-02-2009 à 08:30:04

Le gouvernement français botte en touche pour le choix du tracé de la LGV sud est (IN Eco Nostrum)

Le gouvernement français botte en touche pour le choix du tracé de la LGV sud est

Le gouvernement n'a pas réussi à rapprocher les positions sur le tracé de la future ligne à grande vitesse vers Nice. De nouvelles études seront réalisées d'ici la fin du mois de juin pour tenter de rapprocher des positions très tranchées en région Provence Alpes Cote d'Azur. La ligne sera un maillon crucial pour relier les métropoles de l'arc latin.



La Ligne à Grande Vitesse par les villes ? plus chère mais plus en relation avec le sud européen, elle a le soutien des collectivités locales (photo MN)
La Ligne à Grande Vitesse par les villes ? plus chère mais plus en relation avec le sud européen, elle a le soutien des collectivités locales (photo MN)
FRANCE. Faute de consensus, le choix du tracé de la future ligne à grande vitesse vers Nice est reporté.

A l’issue de la réunion qui s’est tenue le 11 février à Paris avec les élus de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca), le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé la nomination d’un haut fonctionnaire pour approfondir les études sur les trois grands tracés définis par Réseau ferré de France (RFF) et sur les points qui posent problèmes.

Yves Cousquer, ancien président de La Poste et d'Aéroports de Paris, devra rendre ses conclusions avant le 30 juin, afin que le projet soit inscrit définitivement dans le financement des grands travaux ferroviaires de la France avant la fin de cette année.

Une décision sans surprise tant les oppositions entre les principaux tracés restent vives, plusieurs collectivités menaçant de ne pas financer le projet si elles ne sont pas entendues.

Dans les Bouches-du-Rhône et le Var, la majorité des élus et du monde économique soutiennent le tracé dit des métropoles, desservant Marseille et Toulon, malgré un coût estimé à 11,4 mds€ contre 8 mds pour le tracé nord, qui passerait plus à l’intérieur des terres.


Vive opposition des vignerons et des riverains

Le troisième tracé, qui passerait au nord du massif de la Sainte-Victoire en évitant à la fois Aix-en-Provence et Marseille, ne semblait plus tenir la route mais le gouvernement a choisi de ne pas encore l’éliminer, vraisemblablement pour tenir compte de la vive opposition des vignerons et des riverains.

Il y a quinze ans, la construction de cette ligne destinée à combler le chaînon manquant pour relier à grande vitesse les principales agglomérations de l’arc latin, de Valence en Espagne à Gênes en Italie, avait été repoussée sine die faute d’accord sur le terrain. L’histoire se répète.