FRANCE. Faute de consensus, le choix du tracé de la future ligne à grande vitesse vers Nice est reporté.
A l’issue de la réunion qui s’est tenue le 11 février à Paris avec les
élus de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca), le ministre de
l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé la nomination d’un haut
fonctionnaire pour approfondir les études sur les trois grands tracés
définis par Réseau ferré de France (RFF) et sur les points qui posent
problèmes.
Yves Cousquer, ancien président de La
Poste et d'Aéroports de Paris, devra rendre ses conclusions avant le 30
juin, afin que le projet soit inscrit définitivement dans le
financement des grands travaux ferroviaires de la France avant la fin
de cette année.
Une décision sans surprise tant les
oppositions entre les principaux tracés restent vives, plusieurs
collectivités menaçant de ne pas financer le projet si elles ne sont
pas entendues.
Dans les Bouches-du-Rhône et le Var,
la majorité des élus et du monde économique soutiennent le tracé dit
des métropoles, desservant Marseille et Toulon, malgré un coût estimé à
11,4 mds€ contre 8 mds pour le tracé nord, qui passerait plus à
l’intérieur des terres.