Transports - 05/03/2009
Languedoc-Roussillon. Huit villes françaises et espagnoles s’engagent en faveur du TGV
Huit
villes du sud de la France et de la Catalogne espagnole (*) se sont
réunies le 5 mars 2009 à Montpellier pour renouveler leur engagement en
faveur d’une réalisation rapide de la liaison ferroviaire à grande
vitesse (LGV) entre la France et l’Espagne. Réunies une 1ère fois à
Barcelone le 16 octobre 2008, les élus des huit villes ont signé une
déclaration dans laquelle ils réaffirment leur «attachement à une
réalisation complète et rapide de la liaison à grande vitesse entre
Barcelone et Nîmes, maillon essentiel du réseau ferroviaire européen à
grande vitesse». Ils réclament également «l’accélération des études de
l’interconnexion à grande vitesse Toulouse – Carcassonne – Narbonne et
la coordination de sa réalisation avec la construction de la nouvelle
ligne Perpignan-Montpellier pour que la connexion de l’arc atlantique
et de l’arc méditerranéen devienne une réalité». «C’est dans nos villes
que résident les citoyens à même d’utiliser ces lignes», a souligné
Hélène Mandroux, maire de Montpellier, pour justifier la démarche
commune engagée par les huit collectivités.
«Il est essentiel que
nous parlions d’une seule voix, et que cet engagement se traduise en
action», a indiqué pour sa part le maire de Barcelone, Jordi Hereu.
Cahier des attentes communes
Les
huit villes sont décidées à prendre part au débat public qui s’est
ouvert le 3 mars sur le projet de LGV entre Montpellier et Perpignan.
Elles ont annoncé leur intention «d’établir conjointement un cahier
d’acteur présentant les enjeux du projet pour les villes et leurs
attentes communes». Les élus présents à Montpellier se sont toutefois
abstenus, faute d’unanimité, de prendre position sur l’un des trois
scénarios proposés au débat par le maître d’ouvrage, RFF :
Or si sept des huit villes concernées sont favorables au principe de la
mixité, la ville de Béziers défend, elle, l’option tout voyageurs.
«Nous avons chargé nos techniciens de travailler ensemble et de nous
éclairer sur les aspects techniques du projet, a précisé Hélène
Mandroux. Nous adopterons une position commune avant la fin du débat
public. Nous souhaitons constituer une force de proposition et un
levier pour peser auprès des instances européennes et des deux Etats
concernés».
Le prochain «Sommet des villes pour la grande vitesse»
aura lieu à Narbonne. Les huit collectivités présentes à Montpellier
seront alors rejointes par Carcassonne, concernée par l’interconnexion
Toulouse-Narbonne.
(*) Barcelone, Béziers, Figueras, Gérone, Montpellier, Narbonne, Perpignan, Toulouse