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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 23-03-2009 11:08

INDICATEURS

les 10 indicateurs clés de l'environnement édition 2009 sont parus
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LE DOC

 


Commentaires

 

1. bwin  le 17-08-2009 à 11:23:57  (site)

Décourageant d'arriver à ce niveau, et sans perspective. Que faire ?

Jean-Jacques

 
 
 
le 23-03-2009 09:50

L’accès des jeunes urbanistes au concours d’ingénieur territorial devient problématique

Paris, le 23 mars 2009
COMMUNIQUE DE PRESSE

 

sfu

 

 

L’accès des jeunes urbanistes
au concours d’ingénieur territorial devient problématique

 

De nombreux jeunes diplômés d’instituts d’urbanisme ont été destinataires de
courriers émanant de délégations régionales du CNFPT, leur indiquant que leur cursus
universitaire ne leur permettait pas d’être candidat au concours d’ingénieur territorial,
option urbanisme.
Même si ce fait semble encore circonscrit à quelques délégations, nous y avons été
d’autant plus attentifs que les premières assises pour l’insertion des jeunes urbanistes
(organisées par la SFU le 11 décembre 2008 en partenariat avec le réseau de l’Institut
d’Urbanisme de Paris et l’Université de Paris IV Sorbonne), ont fait état du sérieux
retournement de conjoncture sur le marché de l’emploi dans le secteur de
l’urbanisme.
Il serait pour le moins curieux que les collectivités territoriales (et notamment les
communes et leurs intercommunalités), ayant la charge d’élaborer les politiques
publiques locales de l’urbanisme soient contraintes de se passer des compétences et
de l’expertise des diplômés de l’enseignement supérieur en urbanisme, dont les
qualités sont déjà pleinement reconnues au sein de la Fonction publique territoriale.
A l’heure du Grenelle de l’Environnement, qui fait de l’urbanisme durable un grand
chantier national, cela serait d’autant plus regrettable.
La Société Française des Urbanistes a pu constater que la saisine de la Commission
d’équivalence des diplômes (commission mise en place auprès du CNFPT), par des
jeunes titulaires d’un master émanant d’instituts d’urbanisme, avait fortement
augmenté, passant de 20 à 100 par mois ! Le caractère scientifique ou technique de
certains diplômes d’urbanistes ne semblerait pas avéré et amène donc à la
multiplication d’avis sur dossier, voire d’auditions !
Pour que cet accès et la présence d’urbanistes soient préservés au sein des
collectivités, la Société Française des Urbanistes, après avoir pris l’attache de
l’APERAU organisme qui fédère les instituts d’urbanisme, demande à ce que le CNFPT
prenne trois mesures :
- A court terme, et en attendant cette clarification indispensable, permettre aux
jeunes diplômés de disposer, dans le cadre du courrier de refus qui leur est
adressé, des informations nécessaires à la saisine de la Commission
d’équivalence de diplômes du CNFPT. Le formulaire type n’est en effet guère
explicite.
- Assurer par le truchement des services du CNFPT la diffusion de cette
information auprès de la communauté universitaire, de façon à ce que les
jeunes diplômés puissent anticiper les demandes de pièces complémentaires.
- A moyen terme, veiller à ce que les formations d’urbanistes délivrant un titre
reconnu comme scientifique ou technique par la Commission d’équivalence des
diplômes puissent être clairement identifiés par les étudiants et qu’un processus
de validation soit rapidement mis en place sur la base des acquis déjà établis.
La Société Française des Urbanistes a adressé un courrier en ce sens à Monsieur
André ROSSINOT, Président du CNFPT, qui assure par ailleurs des responsabilités au
sein de plusieurs organismes concernés par l’urbanisme.

 


Commentaires

 

1. sébastien daudé  le 23-03-2009 à 09:09:02

Je rajoute que certains master pro n'ouvre pas accés au concours d'ingénieur territorial. Notamment celiu que j'ai passé : master 2 les territoires de l'urbain, montpellier 3, en 2006.
J'ai reçu ce courrier de la délégation sud est malgré un dossier expliquant le contenu scientifique du master.
C'est bien dommage car il reste le concours d'attaché qui demande des cométences juridiques et administratvies : peu abordées dans ce genre de master...

2. urbaniste  le 23-03-2009 à 17:11:53  (site)

erreur, tous les masters urbas sont a priori rejetés. il faut systématiquement déposer un recours.

3. Hal  le 24-03-2009 à 12:07:32

Sans chercher à faire de la polémique et créer de hiérarchie sur les diplômes, les Dess/Master de l'IFU et IUP ne sont pas acceptés non plus.
Cette réforme est scandaleuse.

4. urbaniste  le 25-03-2009 à 17:39:53  (site)

Il n'y a pas de polémique. Juste un besoin pressant de repositionner les masters en question. Les instituts doivent s'y atteler dans le cadre de leur évaluation qui se fait tous les 4 ans.
Moi je juge normal que des urbanistes veuillent faire leur carrière dans la filière technique. C'est aussi utile qu'on y trouve des urbanistes.
Défendons le caractère technique ou scientifique de la formation, ou le cas échéant adaptons la.

 
SFU
 
 
le 16-03-2009 15:07

PARTICIPATION AU DEBAT D’ORIENTATION SFU Assemblée générale du 17 mars 2009 Dominique MUSSLIN


PARTICIPATION AU DEBAT D’ORIENTATION SFU

Assemblée générale du 17 mars 2009

Dominique MUSSLIN

 

sfu

La Société française des urbanistes aura cent ans en 2011. Elle a été pendant des dizaines d’années la référence des urbanistes français. Elle représentait en effet LA référence intellectuelle et sociétale d’une profession à la fois récente et attachée à des valeurs humanistes.

Nous devons être fiers du chemin parcouru.

 

Notre monde mute en profondeur pressé par les enjeux climatiques et énergétiques, notre société se transforme en mettant en exergue des exigences nouvelles de démocratie participative, l’organisation administrative et politique de nos territoires se présente à nous sous un visage qui évolue en profondeur.

 

Voilà des évolutions que nous avons toujours souhaitées et auxquelles nous avons, à notre place et grâce à nos réflexions, sinon impulsées du moins accompagnées avec la ferveur qui est celle de nos membres. Nous ne sommes pas des « déclinistes ». La société savante d’urbanistes qui est la nôtre doit être fière de la tâche qu’elle a remplie au cours de ces années.

 

Notre profession est désormais pressée de toutes parts pour se transformer pour faire face à ces nouveaux défis et s’adapter à ce nouveau paysage, celui de la société du 21ème siècle. L’intérêt des urbanistes pour le devenir durable de la terre, pour la démocratisation des pratiques professionnelles et pour la modernisation et la décentralisation institutionnelles doivent bien entendu perdurer, voire s’amplifier, car ces enjeux pour lesquels nous nous sommes investis hier – c'est-à-dire au siècle dernier depuis 1911 – resteront des enjeux majeurs pour les années à venir.

 

Pour autant, nous avons appris de nos prédécesseurs et de notre expérience de praticien que si les principes sont intangibles, s’ils ont démontré leur pertinence, il faut savoir néanmoins savoir s’adapter de façon pragmatique aux évolutions de notre champ professionnel.

 

Non pas parce que nous sommes passés du « primat de l’énergie fossile abondante » à « l’injonction du climatologue ». La ville durable est bien évidemment un impératif professionnel et éthique.

 

Mais parce que la profession d’urbaniste est en train d’évoluer. Il nous faut donc comme toute construction durable nous appuyer sur nos fondations, celle de 1911, et nous préparer à ouvrir les fenêtres progressivement d’ici 2011 pour préparer la SFU du 21ème siècle.

 

Quelques faits doivent nous guider dans cette volonté d’ouverture et d’adaptation:

-    la profession d’urbaniste n’est plus réservée à une élite mais est devenue un métier pour plusieurs milliers de praticiens.

-     la profession s’est largement ouverte aux jeunes issus de formations en majorité universitaires.

-    les métiers exercés par les urbanistes, tout en restant ancrés dans le « fait urbain »  se sont diversifiés, et souvent à un tel point que la référence forte à la famille d’origine s’est quelque peu distendue.

-    si la profession d’urbaniste est mieux protégée, et ce fut un combat nécessaire, le métier ne l’est pas et nombreux sont les acteurs qui s’introduisent dans la « confection urbaine ».

 

S’il faut savoir transmettre le savoir-faire et préserver les valeurs fondatrices de la SFU, il faut aussi prendre en compte cette nouvelle donne et se l’approprier dans notre pratique et dans notre organisation.

 

Il nous faut, au nom du passé, porter les valeurs d’une ville durable et humaniste, et il est devenu nécessaire, pour préparer l’avenir de notre profession, de réfléchir ensemble à une évolution de la société française des urbanistes. Ce projet, nous avons trois années pour le préparer, à la fois en termes d’idées et en termes d’actions.

 

Trois groupes de travail, correspondant à une priorité annuelle et animés chacun par un membre du bureau pourraient être constitués.

 

Priorité 2009 : « forum jeunes urbanistes »

Il s’agirait de mettre en place une action durable en direction des instituts d’urbanisme (pris au sens large). Cette action répond à une attente des jeunes, mais est aussi le « premier étage de la fusée » développement de la SFU. Parmi les actions à réaliser :

-     la "journée métier" à la rentrée universitaire

-    la mise en place du site "emploi jeune urbaniste"

-    la stimulation de la mise en réseau des associations d’étudiants et de diplômés ….



Priorité 2010 : « régionalisation de la SFU »

Il s’agirait d’organiser de façon beaucoup plus systématique l’implantation de la SFU en région, soit en relançant les implantations existantes et en veillant au renouvellement des adhérents (rajeunissement), soit en s’implantant de façon rationnelle là où nous sommes absents. Il s’agirait de bâtir les implantations en priorité là où existe un institut et en s’adressant en priorité aux urbanistes qualifiés.

Les 22 régions actuelles ne sont plus très pertinentes. Il faudra donc au préalable caler une implantation à la fois pertinente et géographiquement réaliste. Le rapport Balladur parle de 15 régions, les élections européennes se calent sur une demi douzaine de grandes régions, comme nombre d’associations (HLM, SCoT).

 

Priorité 2011 : « le métier d’urbaniste »

Comme nous l’ont rappelé les jeunes en cours d’étude, le métier d’urbaniste n’existe pas. La reconnaissance de la qualification a été une première étape. Elle est désormais gagnée sur le plan qualitatif. Mais il faut désormais ouvrir un nouveau chantier, et jeter les bases d’une véritable organisation professionnelle. Non pas pour simplement représenter les urbanistes, mais pour sécuriser leur emploi, et l’organiser comme tout métier. La formation permanente et le lien avec l’organisation européenne seraient deux des chantiers à traiter dans ce cadre.

 

Ces trois priorités pourraient à la fois nourrir les groupes de travail qui ont vocation à travailler sur les 3 ans, mais à être « l’étoile polaire » annuelle qui orientera la journée SFU annuelle. La priorité 2011 pourrait constituer le thème central de la journée SFU 2011 qui coïncidera avec le centenaire.

 

Il faudrait aussi penser à deux autres thématiques qui pourraient servir de trame à des groupes de travail :

 

La communication

Nous devrions être nettement plus présents pour faire connaître la SFU et ses positions par rapport à la défense de la profession.

 

La « société savante »

Les acquis de la SFU, son lien historique avec un courant de pensée humaniste doivent être relancés.

 

 


Commentaires

 

1. AlbertJacques  le 17-07-2009 à 11:09:41

Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l'olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n'y aura plus de boeufs dans les étables." 3.17 (Habacuc 3)

 
SFU
 
 
le 12-03-2009 12:55

SEMINAIRE "LGV PACA ET DEVELOPPEMENT DURABLE DE L'ARC MEDITERRANEEN" DU 26 MARS

 

sfu & GIRMARALPIN

 

Le séminaire s'inscrit dans une démarche plus large des trois entités (GIR, IIC et SFU) qui organiseront conjointement.

Ce séminaire sera accessible sans exclusive (Université oblige) mais s'adresse très particulièrement aux acteurs, aménageurs, techniciens et décideurs. L'essentiel de la réunion réside dans les apports des animateurs sous forme de contributions introductives (d'au plus 10 minutes) et d'échanges entre les animateurs et entre animateurs et autres intervenants.
L'essentiel de la réunion réside dans les apports des animateurs sous forme de contributions introductives (d'au plus 10 minutes) et d'échanges entre les animateurs et entre animateurs et autres intervenants.

Le schéma approximatif du déroulement serait le suivant :
§ Accueil [15:00/15:30]
§ Tour de table [15:30/16:15]
§ Pause café [16:15/16:30]
§ Exposés [16:30/18:30]
§ Rafraichissements [18:30/19:00]
§ Discussion/Conclusions [19:00/20:00]

Les débats et discussions seront assistés d'un animateur familier de la thématique.

Le séminaire se tiendra à la Faculté de Droit et Sciences économiques de l'Université de Nice-Sophia Antipolis
7 avenue Robert Schumann à NICE

Comment s'y rendre La Faculté de Droit, à 15 minutes à pied de la gare de Nice-Ville, et à moins de 10 minutes à pied depuis la Place Magnan (excellente desserte par Autobus), surplombe la voie ferrée et la voie rapide entre St Philippe et Magnan (accès en voiture par l'autoroute urbaine au niveau de la Place St Philippe, ou accès Magnan par la rue Émile Henriot). Le stationnement est autorisé dans l'enceinte de la Faculté [demander au gardien (interphone) de lever la barrière permettant d'accéder aux stationnements réservés aux enseignants].

Les textes ou diaporama des communications et/ou de leurs compléments seront recueillis pour leur éventuelle mise en ligne sur le site du GIR Maralpin et les besoins d'une synthèse en vue d'un compte rendu à l'attention du Secrétariat Permanent et de la presse.

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LE CLUB

 


 
 
le 11-03-2009 08:50

Pourquoi les constructeurs automobiles spéculent-ils sur le retour des beaux jours ?

L'avenir passe par le partage, la tempérance, l'intelligence, par Bruno Marzloff
LE MONDE | 03.03.09 
Pourquoi les constructeurs automobiles spéculent-ils sur le retour des beaux jours ? Pourquoi les gouvernants déversent-ils des milliards dans ce tonneau des Danaïdes ? C'est un mystère quand les évidences d'une rupture sont telles. Rien n'arrêtera la chute de la filière automobile si on ne réfléchit pas au "mobile" contenu dans l'auto et aux services qu'elle devrait rendre autrement. Le désamour pour la voiture n'empêche pas son usage à condition de le repense
Le nouvel équilibre de l'automobile ne sera trouvé que dans l'élimination de "l'auto immobile", celle dont on ne se sert que 5 % de son temps, mais tous en même temps ! Cela suppose d'abord la suppression d'une congestion qui fait toujours partie du paysage urbain. L'avenir de l'auto cesse d'être la seule affaire des constructeurs pour donner l'occasion à chacun de repenser son rapport au temps et à la cité, à l'organisation du quotidien, aux itérations épuisantes, aux déperditions énergétiques, aux pollutions... que la voiture a façonné. Comment s'extraire de ces inerties ?

Avant d'être celle de la voiture, la crise est celle des mobilités, donc celle des modes de vie, des territoires et... de la planète. Dans le concours du Grand Paris, le projet proposé par Yves Lion propose une réduction de trente minutes de la durée des déplacements quotidiens. Evidence pour des millions de salariés, saine réaction face à un écartèlement domicile-travail dont la portée a décuplé en quarante ans, réponse pertinente face à une ville dont on ne sait contenir le mouvement immobilier centrifuge et les déplacements absurdes et superflus.

Bref, propre ou non, trop de voitures tue la voiture. Pour en sortir, deux voies doivent être explorées de front : les partages et l'intégration urbaine. Vous avez dit "partages" ? Dans les parcours du travail, le taux d'occupation d'une voiture dépasse à peine le chauffeur. Un passager dans la même voiture divise par deux l'espace public occupé, l'énergie consommée, la pollution et contribue à éliminer la congestion. C'est du covoiturage, cela marche et c'est perfectible. Une voiture en libre-service public écarte de la voie entre cinq et dix voitures ; mais il manque à l'auto-partage un peu d'impulsion pour se mettre en place.

Un trajet articulé entre la voiture et les transports publics est une piste prometteuse, tout comme les régulations répartissant les flux dans le temps qu'explorent les Anglais. Bien entendu, rien n'interdit de combiner les solutions. Pour autant, l'usage tempéré de la voiture n'exclut pas d'autres solutions : les substitutions, par exemple, comme faire ses courses à distance ou travailler sans perdre trois heures dans la journée entre bus incertain et congestion routière.

De nombreux acteurs creusent ces pistes, mais cette révolution ne se fera pas sans les constructeurs. Comment ? Regardons du côté du Japon. Des mesures drastiques contre le développement anarchique de la voiture y sont imposées depuis longtemps, les ventes de voitures baissent depuis près de dix ans, les pratiques de régulation par le numérique y sont soutenues par l'Etat.

Les réflexions engagées par Nissan, par exemple, témoignent de plusieurs ruptures innovantes. Le constructeur part de l'homme mobile, arbitre de ses modes de déplacement, et plus seulement de l'automobile. Il considère que la voiture "logicielle" produit de l'information "intelligente" quand elle est traitée de manière dynamique, combinée avec d'autres informations en provenance d'autres véhicules et de la ville. Enfin, la voiture en réseau constitue la partie la plus prospective de ces réflexions : ce n'est pas seulement la charge électrique des piles des voitures qui impose le réseau, c'est l'articulation avec les autres modes de transport et l'accès aux ressources du quotidien : "Faites vos courses et rechargez vos batteries."

Si ces perspectives se confirment, la voiture s'oriente alors vers un modèle inédit d'usage et d'affaires dominé par les services automobiles et non plus par l'objet.

Bruno Marzloff est sociologue, fondateur du groupe Chronos.
Dernier ouvrage, avec Daniel Kaplan "Pour une mobilité plus libre et plus durable" (éd. Fyp, 86 p., 14,90 €).
 


 
 
 

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