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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 01-04-2009 11:06

Création d’une société de portage visant à développer le fret ferroviaire

Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat chargé des transports a annoncé le 31 mars la création dans les prochaines semaines d’une société de portage en vue de promouvoir les opérateurs de fret de proximité (OFP).

Cette société est issue d'un partenariat entre Réseau Ferré de France, la Caisse des Dépôts et Consignations et un short-liner nord-américain (Railroad Development Corp), a indiqué le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire (MEEDDAT) dans un communiqué. Elle fournira aux entrepreneurs locaux un appui en compétences ferroviaires, en montage économique et financier, et en pratique opérationnelle de trafic de fret de courte distance.

Le ministère souligne par ailleurs que le projet de loi relatif à l’organisation et à la régulation des transports, permet une plus grande souplesse pour les OFP, qui pourront gérer l'infrastructure des lignes à faible trafic réservées au transport de marchandises.

R. BOUGHRIET
 


 
 
le 01-04-2009 11:02

L'impact environnemental des transports à la loupe

 Actu-Environnement.com - 31/03/2009

Selon des données publiées par l'Agence européenne pour l'environnement fin 2008, si les transports routiers sont en augmentation, la pollution atmosphérique qu'ils génèrent serait en baisse, grâce aux évolutions du parc et des pratiques.

 

Premiers émetteurs de gaz à effet de serre en France et deuxièmes dans l'Europe des 25, les transports seraient responsables de 26 % des émissions de dioxyde de carbone en Europe, derrière l'agriculture (39 %) et devant l'habitat (19 %) et l'industrie (16 %). Le transport routier reste le mode de transport le plus émetteur : en France, la route serait responsable de 92 % des émissions de GES du secteur. Le transport routier est également le plus gros émetteur de polluants locaux.
Aujourd'hui, du fait du développement économique et du mode de vie dans l'Union européenne, les transports sont en augmentation constante, quels que soient leurs usages : marchandises, voyageurs… Néanmoins, si le transport ne cesse de croître sur le territoire européen, la pollution émise par ce secteur progresse de manière différente. Evolutions technologiques, nouvelles normes et nouveaux usages ont entraîné une baisse de la pollution des transports. Les indicateurs TERM (transport and environment reporting mechanism) publiés fin 2008 par l'Agence européenne pour l'environnement montrent en effet que les émissions atmosphériques de polluants des transports sont en baisse en Europe. Cette diminution hors gaz à effet de serre serait particulièrement élevée pour les transports routiers.

Le transport de marchandises en nette augmentation

En Europe, le volume de marchandises transportées et les distances n'ont cessé d'augmenter du fait de l'élargissement européen, de la mondialisation des marchés et de l'accroissement des échanges et ce, quel que soit le mode de transport utilisé : transports routiers, maritimes et rail ont nettement progressé entre 1995 et 2005.
Le transport routier domine encore avec 44 % des tonnes-km transportées en 2005 dans l'Europe des 25, soit une augmentation de 38 % par rapport à 1995. Il représenterait 73 % du fret terrestre en Europe, 79 % en France. Si en Europe, entre 1995 et 2005, le fret par rail a augmenté de 10 %, en France celui-ci baissait de 15 %. Quant au transport par bateau, celui-ci progressait de 34 % sur la même période, avec de larges différences selon les pays : la navigation fluviale transportait en 2005 32 % des tonnes-km aux Pays-Bas et 14 % en Allemagne et en Belgique contre seulement 2,5 % en France.

Transport de voyageurs : une progression des transports par rail et aérien

Le transport de voyageurs a crû moins vite que le transport de marchandises sur la période 1990-2004. La croissance de la circulation automobile ralentit en Europe depuis 2005, alors que les transports aérien et par rail augmentent.
Malgré tout, la voiture particulière domine encore : elle représentait en 2005 81 % des transports terrestres en Europe, 83 % en France. Si le taux de motorisation des ménages européens ne cesse d'augmenter (poussé par la Grèce, l'Espagne et le Portugal), la croissance de la circulation automobile ralentit en Europe et diminue en France, du fait notamment d'une hausse du prix des carburants.
La France est le premier pays d'Europe pour le nombre de passagers-km par rail en raison d'un réseau ferré bien développé et du plus grand réseau de train à grande vitesse d'Europe. C'est d'ailleurs, avec le Royaume-Uni et l'Irlande, le pays à plus forte croissance du nombre de passagers-km par rail de 1995 à 2005.
Sur la même période, la hausse du transport aérien européen est 2,5 fois supérieure à celle de la voiture. Mais, sa part modale reste encore faible : l'aérien ne représente ''que'' 8 % des voyageurs-km en 2004.

Des transports de plus en plus efficients

Les transports sont le deuxième contributeur de gaz à effet de serre d'origine humaine en Europe après la production d'énergie. Le transport routier est de loin le mode le plus émetteur.
Néanmoins, si l'aérien a consommé toujours plus d'énergie, la consommation des autres modes de transport a diminué ou s'est stabilisée cette dernière décennie.
L'évolution des technologies et des usages a en effet mené à un gain d'efficience du transport routier. Néanmoins, si les progrès technologiques mènent à une baisse significative des émissions de CO2 et surtout des autres polluants (disparition du plomb et du soufre dans les carburants routiers, équipements de pots catalytiques, filtres à particules), l'augmentation du trafic routier, l'âge moyen des flottes de véhicules et le manque d'organisation du trafic routier freinent la progression de ce secteur.
Au total, la pollution des transports hors GES au niveau européen connaît une amélioration : tous les indices sont à la baisse, avec des différences selon les spécificités nationales. En France, par exemple, à cause du fort taux de diésélisation du parc, ce sont les pollutions acides qui ont le plus baissé (pollution au NOx et SO2) et les particules totales en suspension (PM) qui ont le moins diminué.

En France, une stabilisation des émissions de GES

Ces dernières années, les émissions de GES des transports de la France et de l'Europe des 25 ont évolué différemment : les émissions de GES de l'Europe ont continué d'augmenter alors que celles de la France se sont stabilisées après une longue période de croissance. Cette situation résulte notamment du renouvellement du parc automobile par des véhicules plus économes en énergie et donc moins émetteurs. Diésélisation du parc, renouvellement du parc par de petites cylindrées, baisse des consommations unitaires, stagnation de la circulation routière et diminution de la vitesse seraient à l'origine de la baisse de la consommation de carburants pétroliers liée au transport routier en France. Quant à l'avenir, dans un contexte de crise, l'évolution des émissions balancera désormais entre baisse des ventes de véhicules nouveaux et diminution conjoncturelle du prix des carburants. Pour le meilleur ou pour le pire ?

S.FABREGAT

 


 
 
le 01-04-2009 10:58

Les transports : le poids lourd de l'Europe en matière d'émissions en gaz à effet de serre (IN Notre planète)


Le transport en Europe continue de contribuer de façon disproportionnée aux émissions de gaz à effet de serre, à la qualité médiocre de l’air et au bruit, et de recourir aux modes les moins efficaces pour transporter personnes et marchandises.
 

 



Ces conclusions figurent dans le rapport «Transport at a crossroadsen» (Le transport à la croisée des chemins), rendu public le 31 mars au Parlement européen, à Bruxelles, par le professeur Jacqueline McGlade, directeur exécutif de l’AEE. «Nous savons que la technologie permettant de parer aux impacts du secteur du transport en Europe existe. Cependant, un grand nombre de véhicules sortant des chaînes de production sont loin d’être «verts», le secteur du fret favorise toujours les modes de transport les moins efficaces et les chemins de fer à travers l’Union européenne ne disposent pas d’un système unifié.»
«À une époque où nous devons faire face à nos problèmes économiques et environnementaux à l’aide de solutions durables et écologiques, les tendances dans le transport s’orientent dans la mauvaise direction et continuent à contribuer à la pollution atmosphérique, aux émissions croissantes de gaz à effet de serre et à de nombreux impacts environnementaux négatifs», a déclaré le professeur McGlade.

 

 

 

Quelques chiffres sur le secteur des transports

Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 26%, soit 180 millions de tonnes entre 1990 et 2006, à l’exclusion de l’aviation internationale et du transport maritime (UE-15). Ceci représente une augmentation plus importante que les émissions annuelles nationales de la Belgique en 2006, à savoir 132 millions de tonnes, ou de la Roumanie, à savoir 157 millions de tonnes*.

Entre 1996 et 2006, le volume total de fret mesuré en tonnes-kilomètres pour les États membres de l’Union européenne a augmenté de 35%, ce qui correspond à 650 millions de tonnes-km et est nettement supérieur au total du transport de fret de l’Allemagne. Le fret ferroviaire et les voies navigables intérieures ont connu une diminution de leur part de marché.

Entre 1995 et 2006, le nombre de propriétaires de voitures dans l’UE-27 a augmenté de 22% soit 52 millions de voitures. Ceci représente une augmentation équivalente aux flottes du Royaume-Uni et de l’Espagne réunies. Le nombre de kilomètres parcourus par les passagers des pays membres de l’AEE a augmenté de 65 millions de kilomètres en 2006.
Les polluants atmosphériques provenant des véhicules sont en baisse, mais la qualité de l’air demeure un problème en Europe. En effet, si au niveau unitaire, les véhicules émettent moins de polluants, leur multiplication rend le bilan final très médiocre.

En France, les transports routiers représentent 24% des émissions atmosphériques de gaz à effet de serre en Pouvoir de Réchauffement Global (PRG), c'est le premier secteur contributeur avec une augmentation de 20% depuis 1990...

 

Il faut dissocier la croissance du transport de la croissance économique

Des politiques bien conçues destinées à gérer la demande de transport peuvent contribuer à réduire les volumes de transport. Ceci améliorerait l’efficacité du secteur du transport dans l’économie et dissocierait la croissance du transport de celle de l’économie. Le rapport confirme en outre que les signaux en matière de prix jouent un rôle prépondérant dans les choix effectués par les consommateurs. Ainsi, les services de bus ont connu une augmentation de 20% de la demande, liée à une hausse de 10% des prix des carburants.

«Nous continuons d’avoir besoin d’objectifs clairs, mesurables, réalistes et définis dans le temps afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les émissions d’air et le bruit provenant des transports. Et de façon plus déterminante encore, les consommateurs ont indiqué à travers leur réaction aux prix instables, l’année dernière, que les prix des carburants et des péages ont clairement un rôle à jouer dans la satisfaction de la demande en matière de transport», déclare le professeur McGlade.

 


 
 
le 31-03-2009 12:42

La Caisse des Dépôts invsetit dans les éco-quartiers (IN Actu environnement)

La Caisse des dépôts et consignations (CDC) a décidé de financer un programme expérimental d'appui aux écoquartiers. Le dispositif a été annoncé, vendredi 27 mars, par le directeur général du groupe public, Augustin de Romanet, lors de sa visite à La Courrouze à Rennes. C'est l'un des quinze écoquartiers retenus. Une enveloppe de 1,3 million d'euros pour financer les études de projets va donc être débloquée. Les projets concernés s'inscrivent dans l'ambition du Grenelle de l'environnement ; ils prennent en compte des objectifs de promotion du logement social et de réduction de charges pour les occupants, de mixité fonctionnelle du site pour réduire déplacements et émissions de carbone et de relance économique via une offre nouvelle de logements plus attractive grâce aux performances environnementales du quartier, commente la CDC.

13 premiers projets d'écoquartiers seront accompagnés en amont : Angers (Capucins), Besançon (Vauban), Brest (Capucins), Bordeaux (Bastide 2), Chaumont, Douai (Le Raquet), Le Puy-en-Velay, Nice (Méridia), Pantin (Gare), Rouen (Pont Flaubert), Saint- Georges-d'Orques, Strasbourg (Danube) et Toulouse (Cartoucherie). Des crédits d'ingénierie en faveur de 2 opérations plus avancées seront attribués à La Courrouze à Rennes et au Parc Marianne à Montpellier.

Une enveloppe de 100 M€ sera réservée via son prêt « Gaïa Foncier » à taux bonifié, à l'acquisition et à la dépollution de terrains.

Rappelons qu'avec le lancement en novembre 2008 du plan villes durables par le MEEDDAT, les collectivités sont invitées à réfléchir à de nouvelles formes d'aménagement du territoire que ce soit à l'échelle du bâtiment, du quartier ou de la ville dans son ensemble. Ce plan vise à répondre aux engagements du Grenelle qui souligne, dans le projet de loi de mise en œuvre, que l'Etat encouragera la réalisation par des agglomérations volontaires de programmes globaux d'innovation énergétique, architecturale et sociale en continuité avec le bâti existant.

C.SEGHIER
 


 
 
le 30-03-2009 12:44

COMMUNIQUE DE PRESSE Comité Exécutif de la Société Française des Urbanistes

SFU

 

 

 

 

 

 

Les membres de la Société Française des Urbanistes, se sont réunis en Assemblée générale, le 17 mars 2009 et ont élu leur nouveau Comité Exécutif :

 

- Jean-Pierre Gautry, Président de la SFU
- Christian Luyton, Secrétaire Général de la SFU
- Régis Dumay, Vice Président, Chargé du Trésor et de l’Economie
- André Sandt, Vice Président, Chargé de la Formation et de la Recherche
- Dominique Lancrenon, Vice Présidente, Chargée des Affaires européennes
- Christophe Miguet, Vice Président, Chargé de la Communication, de
l’information et des Médias
- Dominique Musslin, Vice Président, chargé de l’Emploi et de l’Accueil
professionnel des jeunes urbanistes

 

Jean Pierre Gautry, réélu Président de la SFU, a proposé, à la suite du débat
d’orientations qui s’est tenu lors de l’Assemblée générale, d’appuyer les actions de la
SFU autour de trois stratégies d’orientations essentielles, au moment où la France
traverse une période de grande mutation économique, environnementale et en
définitive sociétale et culturelle :
- Développer une stratégie de l’Emploi, tous modes d’exercice, public, parapublic
et privé, avec un effort sans précédent pour l’accueil des jeunes urbanistes ;
- Promouvoir une formation professionnelle de haut niveau, en direction des
urbanistes praticiens et des urbanistes chercheurs ;
- Porter à la connaissance du grand public et des maîtrises d’ouvrage, qui le
souhaitent de plus en plus, les travaux des urbanistes et leurs prises de position
à l’articulation des problématiques des villes et des territoires.
Pour répondre à ces attentes, le Conseil d’administration sera enrichi de nouvelles
délégations, lors de sa prochaine tenue, le 21 avril prochain.

 


SFU
 
 
 

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