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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 22-01-2009 12:53

Pétrole : la baisse de la consommation pourrait durer (IN Le Monde)

Pétrole : la baisse de la consommation
pourrait durer
 


 
 
le 16-01-2009 12:05

Voitures électriques : le projet F-City ouvre la voie au véhicule propre en libre service - in NOTRE PLANETE.INFO

la voiture électrique en libre serviceD’un coût de 12 millions d’euros, le projet F-City consiste à mettre au point un véhicule électrique individuel en libre accès, qui serait " une réponse à l’appel à projets de la Ville de Paris pour l’Auto’lib. Plusieurs autres villes sont intéressées, tout comme la SNCF, qui souhaite l’intégrer à une solution combinée train-véhicule électrique individuel », précise Pascal Bernard, directeur général de FAM Automobiles. Le F-City devrait entrer prochainement en phase de production. Le pôle de compétitivité "Véhicules du futur" a l’ambition de devenir la référence en matière de solutions innovantes de mobilité urbaines. Parmi les projets les plus aboutis, figurent deux véhicules en libre service à motorisation électrique : le Cristal, de Lohr Industrie, et le F-City, de FAM Automobiles. Le premier pourrait rouler dans trois ans, soit sous forme de véhicule individuel, soit en mode "convoi" collectif. Le second, qui repose sur un système de batteries électriques amovibles, entrera bientôt en phase de production. Le pôle des régions Alsace et Franche-Comté cherche à résoudre le problème des déplacements individuels en ville. "Nous pensons que les collectivités vont toutes restreindre ou interdire l’accès des voitures individuelles classiques en centre-ville. Nous soutenons donc des projets qui proposent des alternatives pertinentes, basées sur la mise à disposition de véhicules propres en libre usage", explique Philippe Chican, directeur des programmes de R&D du pôle Véhicules du futur. Si ce dernier croit en l’avenir des voitures à piles à combustible, les projets de mobilité les plus avancés à ce jour concernent pour l’instant des véhicules à motorisation électrique. C’est le cas notamment du système de transport "Cristal", porté par Lohr industrie. Ce véhicule individuel public (VIP) d’une capacité de six personnes pourrait être disponible à partir de 2011 dans des parcs de stationnement urbains dédiés. Le Cristal a la particularité de se situer à mi-chemin entre transports collectifs et individuels. "C’est une solution au problème des ruptures de charge en ville : entre les tramway et les véhicules individuels, par exemple, il n’y a souvent aucune offre de mobilité", souligne Philippe Chican. Mais la grande originalité du Cristal, c’est de pouvoir fonctionner en mode "convoi". Les véhicules pourront en effet être attelés les uns aux autres et redistribués par l’exploitant dans les différents parcs de stationnement en fonction des besoins. Mieux : "en mode convoi, le Cristal peut faire office de transport collectif, pour réaliser des dessertes scolaires ou des parcours touristiques", ajoute Jean-François Argence, directeur commercial de Lohr. D’un coût global de 25 millions d’euros, le programme Cristal sera expérimenté dans trois ans à Strasbourg et à Montbéliard. Mais d’ici là, un autre projet de véhicule électrique en libre accès, le "F-City", aura vu le jour au sein du pôle. Et il ne s’agit pas "d’une maquette, les produits sont déjà en cours de fabrication", annonce Pascal Bernard, directeur général de FAM Automobiles, qui porte le projet au sein du pôle de compétitivité. Pour ce dernier, le F-City " est une réponse à l’appel à projets de la Ville de Paris pour l’Auto’lib. Plusieurs autres villes sont intéressées, tout comme la SNCF, qui souhaite l’intégrer à une solution combinée train-véhicule électrique individuel." Le F-City est plus qu’un simple véhicule électrique, il s’agit d’une "famille de solutions de mobilité, qui inclut notamment un volet intelligence embarquée testé depuis un an et demi sur une flotte de véhicules à Antibes", souligne Pascal Bernard. Une technologie qui permet par exemple à l’utilisateur désireux de louer un F-City de localiser le véhicule en stationnement le plus proche, ou de déjouer au jour le jour les problèmes de circulation en centre-ville. Et ce n’est pas tout. "F-City résout le problème du temps de chargement des batteries, principal frein à l’utilisation des véhicules électriques. En effet, plutôt que d’immobiliser pendant huit heures une voiture pour la recharger, l’exploitant du parc de F-City n’a qu’à changer la batterie, puisque nous avons mis au point un système de rack démontable en dix minutes", se félicite le directeur général de FAM. D’ici 2020, en combinant les avancées en matière de stockage d’énergie et l’usages des technologies Web, nous allons voir émerger un nouveau concept de déplacement reposant sur un service à la carte, souple et personnalisé, dépassant l’alternative entre la possession d’un véhicule individuel et l’usage des transports en commun tels que nous les connaissons aujourd’hui. Nous pourrons alors, au moins en milieu urbain, nous déplacer à un coût énergétique, environnemental et collectif bien moins important qu’aujourd’hui, à condition toutefois que les responsables politiques aient le courage, au niveau local et national, de mettre en place un nouveau cadre légal et fiscal permettant la généralisation et le financement de ces nouveaux modes de déplacement.
 


 
 
le 16-01-2009 11:59

Les transports publics plébiscités par les citadins in LOCALTIS.INFO

Déplacements

publié le 15 janvier 2009

 


 
 
le 13-01-2009 16:59

« Les colonialistes verts » et le droit des peuples - Publié le 12-01-2009

L'actualité écologique commentée depuis Bruxelles, capitale de l'Europe.

 


 
 
le 09-01-2009 10:23

PROJET DE LOI portant engagement national pour l’environnement

PROJET DE LOIportant engagement national pour l’environnement------EXPOSÉ DES MOTIFSTITRE Ier. - BÂTIMENTS ET URBANISMECHAPITRE IER. - AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

 


 
 
le 09-01-2009 08:55

Grenelle 2 : la discussion en Conseil des Ministres donne le coup d'envoi

POLITIQUE - Actu-Environnement.com - 07/01/2009

 


 
 
le 09-01-2009 08:50

IL A PEUT ETRE INSPIRE JEAN MARIE LE CLEZIO....

Aldo LEOPOLD : un écolo nord américain,

60 ans avant Obama

 


 
 
le 08-01-2009 08:32

 


 
 
le 06-01-2009 17:27

LA DECROISSANCE Entretien avec Serge Latouche

Entretien avec Serge Latouche20 février 2007« Celui qui croit qu’une croissance infinie est possible dans un monde fini est soit un économiste, soit un fou ». Serge Latouche, économiste enseignant à Paris-XI, remet en cause la logique du « toujours plus » à l’oeuvre dans nos sociétés, au détriment du bien être commun.Propos recueillis à Paris le 13 février 2007 par Christophe SchouneVotre dernier ouvrage (1), Le pari de la décroissance, met en pièce le discours dominant fondé sur la nécessité de croissance pour satisfaire nos besoins...La croissance, c’est une théorie économique. La décroissance c’est un slogan qui veut casser la langue de bois car on ne s’interroge pas assez. Pourquoi faudrait-il plutôt croître que décroître ? On prend pour fin ce qui ne peut être qu’un moyen. La croissance pour satisfaire nos besoins, cela a sans doute du sens. Mais cette croissance est tel un fleuve en crue. La décroissance, c’est la décrue nécessaire de ce cours d’eau qui inonde tout.Si on voulait être rigoureux, il faudrait parler d’a-croissance. C’est-à-dire rompre avec une religion, un culte, une croyance, une foi qui nous imprègne tous. On a été formaté par cet imaginaire du « toujours plus », de l’accumulation illimitée, de cette mécanique qui semblait vertueuse et qui maintenant apparaît infernale par ses effets destructeurs sur l’humanité et la planète.La nécessité de changer cette logique est de réinventer une société à échelle humaine, une société qui retrouve le sens de la mesure et de la limite qui nous est imposée parce que, comme le disait mon confrère Nicolas Georgescu, « une croissance infinie est incompatible avec un monde fini ». Le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution sur le climat vient justement de repréciser la menace climatique en rappelant la nécessité de diminuer de 80 % notre dépendance aux énergies fossiles, d’ici 40 ans, pour éviter la catastrophe...Cela apporte-t-il de l’eau au moulin de votre théorie de la décroissance ?Le concept de décroissance a deux sources : une source anthropologique qui est la critique ancienne de l’économie, de la modernité et de la base originelle de « l’homo economicus » et qui a eu son heure de gloire dans les années soixante-dix. Le message d’Yvan Illich, dont je me considère comme un disciple, c’est que nous vivrions mieux si nous vivions autrement.Autrement dit, il est souhaitable de sortir de ce système qui nous mène à la catastrophe. Le deuxième volet de la théorie de la décroissance, lié à l’écologie et au rapport du club de Rome, notamment, c’est qu’elle est impérative pour des raisons physiques. Il faut donc mêler les deux : le souhait et la nécessité. On peut vivre très bien autrement. C’est pour cela que mon dernier livre est un pari au sens pascalien du terme. Cela vaut le coup, on a rien à perdre, on a tout à gagner.La décroissance, c’est l’utopie du XXIe siècle ?L’humanité obéit à deux moteurs essentiels, l’idéal, d’abord. Même chez les pires crapules, il y a toujours une aspiration à un mieux et à un monde meilleur. C’est important de promouvoir une utopie comme but. Le deuxième ressort, c’est la contrainte. Et les menaces sont réelles à ce sujet. Le pari de la décroissance, c’est un pari sur l’avenir et l’humanité. Que l’humanité éclairée par l’utopie concrète combinée avec les contraintes soit incitée à prendre la voie d’une démocratie écologique plutôt que celle d’un suicide collectif. Comme tout pari, c’est loin d’être gagné.Mes professeurs d’économie parlaient de cercles vertueux de la croissance et évoquaient le triangle « gagnant, gagnant, gagnant ». Mais non, il y a des perdants. Et la nature est clairement perdante. Le dérèglement climatique actuel, c’est « seulement » l’effet de la prédation du Tiers-Monde et des trente glorieuses. Donc, cela signifie qu’on ne ressent pas encore l’effet des émissions que nous relâchons aujourd’hui dans l’atmosphère. Il est urgent d’engager un cercle vertueux de la décroissance.Pour formuler cette utopie, vous allez à rebrousse-poil de ce qui fait consensus aujourd’hui. Le développement durable est une notion invoquée comme un recours par tous les acteurs et vous dites qu’il ne peut mener qu’à une impasse...Le développement durable a une fonction magique et incantatoire. On voit bien que la rupture nécessaire, ce n’est pas la rupture tranquille de Nicolas Sarkozy. C’est une vraie rupture avec la logique d’un système qui nous a mené dans une impasse. Il convient de faire l’analyse du système, voir pourquoi nous en sommes là et puis d’en changer. On vivrait mieux si on en sortait de ce système dont nous sommes toxico-dépendants.Comment ?Dans le problème de la drogue, il y a les drogués et les drogueurs. Ces derniers, on les connaît, se sont regroupés au sein du Conseil mondial pour le développement durable qui regroupe tous les plus gros pollueurs de la planète. Soit deux mille firmes transnationales. Et les drogués, c’est nous. Le problème, c’est que les drogués ont du mal à ne plus fréquenter leur dealer plutôt que d’entreprendre une cure de désintoxication. Et comme les drogueurs ne veulent pas que les drogués se libèrent, rien de tel, dès lors, que de l’euphorisant.Le développement durable est la plus géniale invention sémantique pour tromper les gens. C’est promettre le beurre et l’argent du beurre. On sait très bien que c’est notre développement et le mythe de la croissance qui se sont mis en place au XVIIIe siècle nous amènent dans le mur. Mais notre société, qui ne veut pas changer les choses, préfère changer le mot en collant au développement un adjectif : le développement n’est pas soutenable et contre toute évidence on affirme que l’on va pouvoir soutenir un développement durable.Vous parlez de bricolage, de concept antinomique et même d’une imposture...Le développement durable est pervers parce que de l’extrême droite à l’extrême gauche, des politiques aux hommes d’affaires, des syndicats aux médias, tout le monde se met d’accord sur ce concept. Or, le fait qu’il y ait une telle unanimité devrait être suspect car il est difficile de concilier des intérêts aussi antagonistes que ceux de la bourse et de la classe ouvrière...Que proposez-vous à la place ?Il convient d’abord de changer les valeurs et de décoloniser l’imaginaire du développement comme disait Castoriadis. Et que s’articule un nouvel imaginaire capable de remplacer celui de la société de consommation et du toujours plus. Le développement durable, c’est toujours plus, avec juste un petit peu moins !L’opinion est-elle prête à accepter la décroissance « raisonnable, sereine et conviviale » que vous proposez ?Dans les débats que j’ai eu avec les hommes politiques, certains me disent on est d’accord avec ce que vous dites, mais comment faire passer cela dans l’opinion. Ils me disent : jamais nos électeurs n’accepteront la décroissance. Mais aucun n’a pensé leur demander ! On refuse le débat démocratique alors qu’une grande partie de la population y aspire : que l’on songe aux organismes génétiquement modifiés, au nucléaire, aux nanotechnologies, les débats sont confisqués. En Suisse, contre la majorité des hommes politiques, les citoyens ont dit non aux OGM... Les hommes politiques, frileux ou manipulés par les lobbies, renvoient la responsabilité à l’opinion pour ne pas prendre leur propre responsabilité. La société dans laquelle nous vivons renforce cette tendance à la schizophrénie.Vous plaidez une réduction drastique du temps de travail. Et le reste du temps, on fait quoi ?On redécouvre la vie. Le travail est un mot emprunté à un instrument de torture. Et le travail, aujourd’hui, c’est encore la contrainte, ce n’est pas l’oeuvre au sens artisanal ou artistique du terme. Non, le travail c’est la galère. Il faut s’embaucher chez un patron parce que nous avons été expropriés de nos moyens de production. Et la vraie vie commence souvent en dehors du boulot.Dans l’Antiquité, on discutait des affaires de la cité. Pour nous, retrouver du temps, cela consisterait à savoir si cela vaut mieux d’utiliser des technologies qui rendent la vie plus humaine. Il y avait trois dimensions de l’activité éveillée de l’homme : l’animal qui travaille, l’oeuvre et l’activité politique. Et en dehors de cela, la vie contemplative, le rêve, la méditation ou le plaisir de ne rien faire occupaient une grande place. On ne serait plus capable, aujourd’hui, de jouir du plaisir de ne rien faire et d’écouter pousser le riz comme on dit au Laos.Il convient de reprendre possession de la vie et du temps : redécouvrir la lenteur, les autres dimensions de l’activité humaine. De ce point de vue, les 35 heures ont été catastrophiques, parce que cela a amené un grand nombre de personnes à consommer plus de loisirs marchandisés plutôt que de retrouver du temps pour eux et s’investir dans la vie sociale.

 


 
 
le 06-01-2009 17:04

Clim'City, une ville durable au bout de la souris IN Le Monde

De gauche à droite, le regard embrasse une station de ski posée sur des montagnes enneigées, une plaine agricole entrecoupée de forêts, puis une ville avec ses quartiers résidentiels, son centre d'affaires et ses industries, ses centrales électriques et sa décharge... Enfin l'océan, bordé par les ports et la plage.

 


 
 
le 06-01-2009 08:29

L'EMPREINTE ECOLOGIQUE A REVOIR ? IN notre-planete-info

Instaurée dans le concept strictement anthropocentriste induit par la culture monothéiste de l’homme-roi, ce judicieux outil d’évaluation n’a pas tenu compte que nous n’étions pas la seule grande espèce sur Terre. Ce manque de discernement biocentriste fausse la donne puisqu’en raison des interdépendances, il n’est guère possible pour l’animal humain de congédier les autres colocataires de la Maison du Quaternaire et de ne se préoccuper que des espèces qui le nourrissent ou lui font belle la vie. C’est un volet de plus à verser au dossier de notre cécité écologique. Selon ce point de vue écosophique, les calculs devront être reconsidérés. Sachant que chaque personne exerce un impact précis sur le milieu selon sa façon de vivre (produire sa nourriture, les biens qu'il consomme, en absorber les déchets), le meilleur outil qui ait été imaginé pour mesurer cette consommation de ressources au prorata de la surface nécessaire est l’empreinte écologique. Cet indicateur fut inventé au début des années 1990 par Mathis Wackernagel et William Rees, spécialistes en planification. À partir de cette évaluation, on peut déduire si notre économie respecte ou non les capacités régénératrices planétaires. L'empreinte écologique est évaluée en hectares globaux, c'est-à-dire en hectares biologiquement productifs selon une productivité mondiale moyenne. On peut étudier une telle empreinte pour un individu, une famille, une ville ou une nation, et établir des comparaisons édifiantes. Il est aussi possible et révélateur de l’évaluer sur un secteur écologique, un écosystème, comme celui de la seule forêt à l’échelon mondiale. La terre possède 11,3 milliards d'hectares de surfaces biologiquement productives, comprenant des terres et des surfaces d'eau. En prenant une population de 6 milliards d'hommes, il y a sur Terre 1,8 hectare global disponible par personne de terres et de mers biologiquement productives. Cette surface se restreint au fur et à mesure que la population augmente. Quand l'empreinte par personne est supérieure à 1,8 hectare, on entre en déficit écologique. L'empreinte écologique moyenne est présentement évaluée à 13,5 milliards d'hectares globaux, soit 2,2 hectares par personne. Il y a donc dépassement de 21% par rapport à l'espace disponible et les activités anthropiques consomment déjà largement plus que la capacité de régénération de notre planète. Les pays riches sont évidemment ceux qui présentent les plus grands déficits écologiques. Si les émirats Arabes-unis s’octroient 9,9 hectares par personne, les États-Unis 9,5 hectares et la France 5,8 hectares, le continent Africain ne mobilise qu’1,2 hectare par personne, l’Inde 0,8 hectare et la Somalie 0,4 hectare par personne (Source : rapport planète vivante 2004 du WWF). Mais le respect des niches écologiques et de l’espace vital propres aux autres grandes espèces n’a pas été prévu dans un tel calcul très utile mais éminemment anthropocentriste. Pour saisir cet aspect des choses, il suffirait d’imaginer notre destin si, à notre instar, gorilles, orangs-outangs, chimpanzés, éléphants, rhinocéros, buffles, girafes, cerfs, chevreuils, sangliers… se taillaient aussi la part du gâteau avec plus de 6 milliards de représentants ! Qu’adviendrait-il de nous ? Nous ne sommes pas la seule espèce à jouir de la biosphère et toutes les espèces sont colocataires dans un mutualisme nécessaire. Il y aurait donc réellement bien moins de 1,8 hectare par humain si notre sagacité écologique se montrait apte à ménager un véritable habitat (lieu de vie) pour les autres animaux que le seul humain, et pas seulement des réserves d’inspiration environnementaliste dans lesquelles on abat les éléphants quand ils sont trop nombreux, ou la technique d’introduire des maladies comme la myxomatose quand le lapin devient une espèce aussi invasive que nous, ou déclarer nuisibles des oiseaux comme le corbeau freux, la corneille noire, l’étourneau sansonnet, l’ibis sacré quand ils commencent à se reproduire avec la même dynamique que les humains. Revendiquer ce 1,8 hectare pour nous seuls, notre décor écosystémique et des animaux de consommation, en expropriant la faune sauvage, n’est donc ni scientifique, ni raisonnable. Quelqu’un avait récemment fait le calcul suivant. Si sur son 1,8 hectare, l’humain plantait du blé à raison de 2 tonnes par an à l’hectare, selon le rendement actuel moyen d’un peu plus d’une tonne, sa production serait de 1,8 x 2 = 3,6 tonnes de blé... à 160 euros la tonne de blé (moyenne boursière pour les centrales d'achat de l’époque ), son revenu annuel n’attendrait que 576 euros, soit 1,57 euros par jour, donc bien en dessous du seuil de pauvreté. Et de ces 576 euros, il convient de retirer le prix de la chimie incontournable pour booster la production de 1,1 tonne de beaux blés naturels à 2 tonnes du même blé en version pathologique, en stérilisant la terre, en polluant les rivières et en concoctant les petits cancers qui sont désormais partie intégrante de notre culture performante. Mais si cet habitant vivait en autarcie et consommait sa production, il disposerait de 9,8 kilogrammes de blé par jour, soit bien plus qu'il ne peut en consommer, et même en faisant un peu de troc pour l’obtention d’autres aliments, il pourrait donc diminuer sa production pour laisser de la place aux animaux sauvage. Sans agrochimie, la quantité de blé disponible n'attendrait que 5,39 kg / jour / 1,8 hectare. Cet exemple prosaïque révèle bien que le commerce engendre une problématique à l’origine de toutes nos catastrophes, quoi qu’en disent l'OMC, le FMI, la Banque Mondiale, la FAO…, lesquelles institutions se doivent de cautionner la prédation et l'esclavagisme moderne. Il semblerait que pour s’inscrire dans un réel équilibre naturel et pérenne, l’effectif humain ne devrait pas dépasser tout au plus un milliard, voire seulement 300 millions selon d’autres points de vue. Nous sommes bien loin du chiffre des 2 ou 3 milliards que j’avançais prudemment, sans doute inconsciemment pour ne pas provoquer la pénible levée des boucliers natalistes. Comme nous n’étions que 250 millions en l’an 1, ce qui est proposé n’est qu’un retour « à la normale », très christique qui plus est ! Qu’en serait-il ? Notre espèce vivrait naturellement, écologiquement, ne serait plus mise en danger. La biodiversité serait respectée. Les pollutions biologiques seraient absorbées et neutralisées. Une production naturelle mettrait tout le monde à l'abri des famines et des maladies artificiellement inculquées. Mais nous avons un faible pour la surpopulation et ses malheurs, pour une vie chaque fois plus invivable et même hypothétique pour nos enfants que nous croyons aimer mais que nous n’engendrons que pour satisfaire aux dogmes des religions révélées (inventées), patriotiques (guerres) et consuméristes (banksters). Engrais chimiques, pesticides, insecticides, herbicides, fongicides, OGM, irradiations alimentaires, recyclage des déchets alimentaires en aliments consommables, aliments de synthèses… Nous permettent peut-être de nourrir 10 ou 20 milliards de personnes. Et encore, pas toutes puisqu’un milliard connaît une famine quasiment programmée par la spéculation et autres perversités « humanistes » des pays du Nord. Notre surpopulation qui cohabite déjà avec ses cancers correspond à un processus en spirale : nous n’aurons bientôt plus que 800, 400, 200, 50… mètres carrés pour vivre, sur un sol biologiquement mort, dans un décor nu, pollué, galvanisé. Aurons-nous encore la force d’entreprendre d’ultimes guerres d’appropriations et d’exterminations, ou bien signerons-nous ainsi notre autogénocide ? Dieu a dit à Adam et à Eve : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là ; ayez autorité sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, sur tout ce qui est vivant et qui remue sur la terre. » (Genèse 1,28). C’est à partir de ce précepte irrationnel que nous avons défini notre sainte empreinte écologique. Elle n’a donc rien d’écologique, comme tout ce qui est environnementaliste.Michel Tarrier
 


 
 
le 05-01-2009 16:11

FAUT-IL Y CROIRE ?

LE VATICAN DENONCE LES EFFETS DEVASTATEURS

LA PILULE SUR L'ENVIRONNEMENT

 


 
 
le 05-01-2009 16:03

Le marché mondial du solaire photovoltaïque toujours en progression en 2007 IN actu environnement

 


 
 
le 05-01-2009 08:57

Grand chambardement en Méditerranée IN Le Monde

Grand chambardement
en Méditerranée
LE MONDE | 02.01.09 | 14h23  •  Mis à jour le 02.01.09 | 18h50