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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 16-06-2009 16:12

Transports et Grenelle de l’environnement : le fret ferroviaire est à contre-sens

     


Communiqué de presse - Mardi 16 juin 2009

Transports et Grenelle de l’environnement : le fret ferroviaire est à contre-sens

La SNCF communique actuellement sur les grosses difficultés financières que rencontre sa branche Fret ferroviaire, avec comme conséquence l’abandon possible de l’activité du wagon isolé* qu’un audit a qualifiée d’activité non pertinente . Si cette activité est abandonnée, ceci représente près de 10 milliards de tonnes kilomètre pour l’année 2008 (l’équivalent de plus de 2 millions de poids lourds !) soit plus de 25% de l’activité fret ferroviaire.

 

Réaction et propositions des associations

 

Conformément à la loi Grenelle, le gouvernement affiche un objectif à court terme « une croissance de la part du fret non routier et non aérien de 25% à l’horizon 2012 par rapport à 2006 », objectif de plus en plus impératif au regard des urgences climatiques. Face aux annonces de la SNCF, le gouvernement refuse l’abandon du service wagons isolés….mais refuse aussi toute aide. Solution élégante pour obtenir rapidement au moins une perte de 25% des volumes du fret ferroviaire et une application parfaite des engagements du Grenelle…. Mais à contre sens !

 

Si le gouvernement souhaite maintenir ses objectifs, il doit intervenir de façon active et non pas se contenter d’observer. La desserte ferroviaire effective de tous les territoires est un sujet d’intérêt général. Le risque d’un décrochement des entreprises et territoires français de l’Europe ferroviaire est réel.

 

A ce titre, des décisions stratégiques s’imposent. Nous proposons quelques pistes :

- Prendre réellement et fermement le dossier en main au niveau gouvernemental : nommer un Monsieur /Madame Fret Ferroviaire indépendant de la SNCF et de RFF, qui devra s’assurer de la mise en œuvre des engagements du Grenelle de l’environnement dans ce domaine ;

- Mettre tout en œuvre pour la mise en place rapide des dessertes fines des territoires avec l’appui des collectivités, notamment par le projet « Opérateurs Ferroviaires de proximité »**, freiné par la SNCF depuis de nombreuses années ;

- Appliquer, au nom de l’intérêt général, une tarification spécifique et très faible sur les péages d’infrastructure *** sur l’activité de regroupement des wagons isolés, quitte à augmenter ceux des trains entiers ;

- Stopper tous les projets en faveur du mode routier qui défavoriseraient encore plus le fret ferroviaire (projets d'autoroutes, généralisation du 44 tonnes, expérimentation de méga camions, mesures fiscales…).

 

Les échecs organisationnels de la SNCF ne doivent pas remettre en cause cette activité de transport de marchandises, présentant des avantages environnementaux évidents.

 

Face à une position d’attentisme de la part de l’Etat et de la SNCF, nous demandons que des actions en faveur du fret ferroviaire soient mises en œuvre au plus haut niveau. La première de ces mesures doit être le maintien, voire le développement, du wagon isolé et non son abandon. Elles doivent assurer la pérennité du transport ferroviaire et s’inscrire dans un plan de grande ampleur pour les années 2020 – 2025. Comment l’Etat tiendra-t-il ses engagements de transfert modal en transport marchandises et notamment le passage de la part du non routier et non aérien de 14% à 25% à l'échéance 2022 ?

 

Le Changement drastique de stratégie dans les transports, affiché au Grenelle de l’environnement, doit s’appliquer également au fret ferroviaire…Les choix à faire ne sont pas seulement économiques mais également environnementaux : c’est réellement le moment de mettre en œuvre la rupture annoncée.

 

 

* : wagon isolé : collecte et regroupement de wagons à partir des sites des clients de la SNCF, pour constituer un train entier

** : projet « Opérateurs Ferroviaires de proximité » : projet de la SNCF visant la prise en charge de la desserte ferroviaire locale par des acteurs économiques privés.

*** : péage d'infrastructure : péage payé par tout utilisateur du réseau ferroviaire à RFF. EN réduisant ce coût d'utilisation, on favorise le wagon isolé ( par rapport à la route) alors que le "train entier" est moins sujet à la concurrence routière.


 


 


 
 
le 16-06-2009 09:36

"VILLE EN FILMS" à l'institut d'urbanisme d'AIX EN PROVENCE

Chers amis et confrères,

 

l'IUAR inaugure le 24 Juin (17h30) le Fonds audiovisuel "VILLE EN FILMS", dans son Centre de Documentation.

 

Il a été mis en place avec la collaboration du Festival de Cinéma IMAGE de VILLE.

Son avenir dépendra de son succès.

 

Il confirme l'IUAR comme lieu d'échanges des savoirs et des regards sur la complexité des villes et des territoires. Chaque film documentaire sur l'urbanisme, l'architecture, l'environnement, le développement durable constitue une invitation au débat.

 

Une première série de 90 films est d’ores et déjà mise à disposition... avec grand écran dédié et casques...

 

Nous comptons sur votre présence.

 

p/o le Directeur de l'IUAR

M Chiappero

Urbaniste architecte

Professeur associé

 

P.S.Vous trouverez quelques précisions sur le carton d'invitation ci-joint. Veuillez nous confimer votre présence par retour de mail. Merci

 

 

ville en films

 

 

 
 


 
 
le 13-06-2009 08:33

Réconcilier régulation, développement durable et globalisation, par Luc Ferry (IN Le Monde)

Ré-gu-la-tion ! Voilà désormais le maître mot de la politique moderne. Il vaut pour l'économie comme pour l'écologie. De Nicolas Sarkozy à Daniel Cohn-Bendit, du G20 à la récente victoire d'Europe Ecologie, chacun la réclame... sans y croire sérieusement. Sans elle, la politique disparaît au profit d'une logique de développement qui apparaît chaque jour davantage intenable. Pourtant, elle semble hors de portée. La question s'impose donc d'évidence : pourquoi cette sacro-sainte régulation mondiale paraît-elle à ce point nécessaire et utopique, à ce point désirable et hors d'atteinte ?


Réponse elle aussi toute simple : parce que, dans un univers mondialisé, les leviers propres aux politiques nationales deviennent peu à peu insignifiants. Il suffit d'y réfléchir cinq minutes pour s'en convaincre : si nos politiques "locaux" avaient vraiment du pouvoir, il n'y aurait ni crise, ni récession, ni chômage ! Il est donc temps de prendre conscience des défis que nous pose la globalisation et, pour y parvenir, il faut se donner les moyens d'en analyser la structure la plus intime. Il nous faut comprendre enfin comment et pourquoi la globalisation correspond à deux moments cruciaux dans l'histoire de l'Europe, à deux événements majeurs qui font époque chez nous avant de s'étendre au reste de la planète.

Le premier visage de la globalisation s'identifie à la gigantesque révolution scientifique des Lumières. Avec la science moderne, en effet, ce qui apparaît pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, c'est un discours, celui de la raison expérimentale, qui va enfin pouvoir prétendre de manière légitime et crédible valoir pour l'humanité tout entière, pour les pauvres comme pour les riches, pour les Chinois, comme pour les Allemands ou les Français.

 

Au moment où elle prend son essor, cette première mondialisation apparaît portée par un formidable projet de civilisation. Il n'est pas seulement question de comprendre l'univers, de percer ses mystères, de le maîtriser pour le maîtriser, mais il s'agit bel et bien de construire une civilisation nouvelle, d'édifier un monde moral et politique où les hommes seront enfin plus libres et plus heureux. En d'autres termes, l'histoire possède, aux yeux des esprits "éclairés" de l'époque, une finalité supérieure, un sens commun : liberté et bonheur, émancipation des hommes et bien-être enfin démocratisé - ce bonheur dont Saint-Just dira, un peu plus tard, qu'il est "une idée neuve en Europe".

 

La seconde mondialisation, celle dans laquelle nous baignons et qui émerge dans la seconde moitié du XXe siècle avec Internet et des marchés financiers instantanés, représente tout à la fois un produit de la première et une rupture totale avec elle. Ce qui la caractérise au plus haut point, c'est une "chute", au sens biblique ou platonicien du terme. Le projet des Lumières "tombe" en effet dans une infrastructure, celle du capitalisme mondialisé, qui implique une compétition totale, parce que désormais ouverte sur le grand large. Chaque année, chaque mois, presque chaque jour, nos téléphones portables et nos ordinateurs évoluent. Les fonctions se multiplient, les écrans s'agrandissent, se colorent, les connexions avec le Net s'améliorent, etc.

 

Ce mouvement est si irrépressible qu'un fabricant qui ne le suivrait pas se suiciderait. Il y a là une contrainte d'adaptation qu'aucun d'entre eux ne peut ignorer, que cela lui plaise ou non, que cela ait ou non un sens. Ce n'est pas une question de goût, un choix parmi d'autres possibles, mais un impératif absolu, une nécessité indiscutable si l'entreprise qui les fabrique veut survivre. Le constat est banal.

 

Ses conséquences le sont moins. Car dans cette nouvelle donne, l'histoire se meut désormais hors la volonté des hommes. Elle n'est plus aspirée par la représentation de causes finales, d'objectifs grandioses, mais engendrée par la logique automatique, anonyme et aveugle des causes efficientes. Sans doute, la promesse humaniste et républicaine par excellence résidait dans l'idée que nous allions pouvoir enfin, en quittant l'Ancien Régime, faire ensemble notre histoire, prendre part à son élaboration.

 

Et cette promesse qui, de Voltaire à de Gaulle en passant par Hugo ou Jaurès, animait les esprits éclairés, commençait à prendre forme au lendemain de la guerre, par exemple avec le volontarisme gaullien, dans un cadre qui était encore celui de l'Etat-nation. Aujourd'hui, elle est trahie comme jamais. Pour prendre une métaphore banale mais parlante : comme une bicyclette doit avancer pour ne pas chuter ou un gyroscope tourner en permanence pour rester sur son axe, il nous faut sans cesse "progresser". Mais ce progrès induit par la lutte en vue de la survie n'est plus situé au sein d'un projet plus vaste. Il n'est plus intégré dans un grand dessein. Il relève de la seule nécessité - en quoi il n'y a plus de politique de civilisation. Avec la mondialisation de la compétition, l'histoire change donc de sens : au lieu de prétendre, ne fût-ce qu'en principe, s'inspirer d'idéaux transcendants, le progrès, ou le mouvement des sociétés, tend à n'être plus que le résultat mécanique de la libre concurrence entre ses différentes composantes.

 

L'économie moderne fonctionne comme la sélection naturelle chez Darwin : chaque entreprise doit innover sans cesse pour s'adapter, mais le processus global que cette contrainte absolue produit est définalisé. C'est un "procès sans sujet", dépourvu de toute espèce d'idéal commun : qui serait assez stupide pour s'imaginer être plus libre et plus heureux parce qu'il achèterait le dernier modèle de téléphone ou d'ordinateur ? Personne, et pourtant nous l'achèterons. Tel est le monde que nous habitons désormais.

 

De là, le problème numéro un de la politique moderne, problème qui émerge sous le nom de "régulation" aussi bien dans le domaine de l'économie que dans celui de l'écologie, et qui n'est plus lié à l'affrontement droite/gauche : comment reprendre la main sur un cours du monde qui nous échappe ? Comment redonner sens à ce que l'idée républicaine avait de meilleur ? Et à quel niveau cette "reprise en main" peut-elle s'opérer ? L'interrogation plaide en faveur d'une UE politique, car le niveau national n'est à l'évidence plus le bon.

 

De ce point de vue, la victoire éclatante de Daniel Cohn-Bendit aux européennes est une heureuse nouvelle, y compris pour ceux qui ne partagent pas, loin de là, toutes ses idées. Elle signifie deux choses importantes : d'abord que l'écologie rompt enfin avec la tentation du fondamentalisme pour se réconcilier avec la démocratie, le réformisme, voire la logique du marché auquel elle devra s'intégrer pour devenir tout simplement réelle ; ensuite, que ceux qui ont parlé d'Europe dans la campagne ont eu raison de le faire.

 

Car c'est au minimum à son niveau qu'on peut espérer redonner à la politique des marges de manoeuvre. A condition, bien sûr, que nous soyons capables de lui offrir enfin les institutions qu'elle mérite et sans lesquelles elle restera, comme elle l'est aujourd'hui, presque bloquée et, qui plus est, désincarnée, donc inintéressante au possible.


Luc Ferry est philosophe, ancien ministre de l'éducation nationale (2002-2004).

Ce texte est issu des conférences que l'Université de tous les savoirs organise sur le thème "La croissance verte, comment ?" en partenariat avec l'Ademe, la ville de Bordeaux et France Culture (Lemonde.fr et utls.fr). Luc Ferry donnera sa conférence à Bordeaux le 22 juin.

 


 
 
le 13-06-2009 08:28

Depuis hier, Ville 3000 défriche la question des villes qui bougent (IN Voix du Nord)

Depuis hier, Ville 3000 défriche la question des villes qui bougent

vendredi 12.06.2009, 04:48 - La Voix du Nord

 À voir jusqu’à dimanche soir, l’exposition «Des idées plein la ville». PHOTO PATRICK JAMES À voir jusqu'à dimanche soir, l'exposition «Des idées plein la ville». PHOTO PATRICK JAMES

|  PERSPECTIVES |

Ville3000, le séminaire sur la ville du XXIe siècle, a débuté hier à Euratechnologies. Une première journée qui a réuni de nombreux urbanistes, architectes, constructeurs, sociologues... Objectif : prendre le temps de réfléchir à la manière de construire la ville.

 

« On a pris l'air... », souriait hier soir Stanislas Dendievel, à l'issue d'une très dense journée de débats. « On n'était plus le nez dans le guidon, on a pris le temps de se poser des questions sur la ville... » La réflexion de l'urbaniste et élu lillois, co-organisateur du séminaire Ville3000, faisait écho à celle prononcée dix heures plus tôt par Martine Aubry, dans l'auditorium d'Euratechnologies : « Nous allons nous poser deux jours pour réfléchir. » Réfléchir à la ville, à sa construction sur trois sites lillois qui restent à imaginer : les rives de la Haute-Deûle, Saint-Sauveur et le port de Lille. « Va-t-on laisser faire la spontanéité ? Laisser les bâtiments, aussi beaux soient-ils, fleurir côte à côte ?  » Une fois la volonté politique exprimée d'au contraire répondre aux attentes sociales, tout en tenant compte de l'enjeu écologique, de construire une ville qui laisse sa place à la nature... les spécialistes sont intervenus. « Ils sont impertinents ! », prévenait l'animatrice des tables rondes, Ariella Masboungi, architecte-urbaniste en chef de l'État, chargée du projet urbain au ministère de l'Écologie. « Vous politiques, vous ne faites pas la ville tout seuls !  » Impertinent Jacques Levy, professeur à l'école polytechnique de Lausanne, lorsqu'il dit : « On n'a plus besoin de la ville si chacun a sa voiture ! » Impertinent Kees Kaan, architecte néerlandais, lorsqu'il parle densité urbaine et vaches hollandaises.

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Impertinents, les étudiants du Fresnoy et leurs films, qui ont montré des friches autrement. Impertinente Karin Temmerman, élue à la ville de Gand, lorsqu'elle présente la métamorphose de sa ville, grappillant - tant pis ! - du temps au débat. Même si Martine Aubry encourageait le matin à « ne pas copier-coller ce qui se fait ailleurs, mais inventer », les séminaristes se sont forcément tournés vers d'autres villes. Un remarquable travail de neuf étudiants de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de Lille invite à cette curiosité. Leur exposition à Saint-Sauveur, inaugurée hier, pose un regard thématique sur les villes : les compétitives, concentrées, attractives (Londres, Turin), les créatives (Marseille, Nantes, Bordeaux), les douces, sans artifices (Alger, Madrid, Munich), les villes liaisons, dans des entrelacs d'infrastructures (Paris, Londres, Turin), les sans-fil (Oulu en Finlande, New Songdo en Corée du Sud), les solidaires (Fribourg, Belo Horizonte au Brésil, Montréal), et les intenses (Paris, Londres, Manchester)... Si Lille devenait un peu toutes celles-là ?

« Vous savez à quoi je reconnais une ville qui bouge ?, glissait hier soir Ariella Masboungi. À des élus qui n'ont pas peur, prêts à faire de la peine à quelques-uns... » Et de citer Euralille, les grilles rouges du parc Lebas. « À Lille, il y a une volonté politique, elle a su changer d'image après Lille2004. Qu'elle surfe encore là-dessus, c'est ça qui la portera ! » Pour emprunter les mots de René Vandierendonck, maire de Roubaix, hier : voilà défrichée la question des friches. Suite des débats aujourd'hui, à Saint-Sauveur. •

STÉPHANIE FASQUELLE

 


 
 
le 13-06-2009 08:11

Qui est le champion du développement durable selon les français ? (IN Greenzer)

Qui est le champion du développement durable selon les français ?

Qui est le champion du développement durable ?Qui sont les personnalités les plus impliquées dans le domaine du développement durable ? D’après les résultats du baromètre réalisé par OpinionWay pour Le Figaro.fr, Futura-Sciences et En Ligne Pour Ta Planète, les français ont fait leur choix. L’étude a été réalisée en mai 2009 auprès d’un échantillon de 1 020 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Découvrons ensemble les résultats !

Sur le haut du podium des personnalités investies dans le développement durable, les français plébiscitent Nicolas Hulot (57%) ! Cet écolo convaincu milite afin de changer les mentalités. Pas de doute sur sa sincérité et son engagement. Plus connu comme étant le réalisateur du film HOME, Yann Arthus-Bertrand (34%) arrive second. Yann Arthus-Bertrand a également crée l’association Good Planet et a mis en place Action Carbone, un programme destiné à compenser les émissions de CO2. L’américain Al Gore (29%), fervent défenseur de l’environnement depuis plus de 30 ans, est troisième.

En ce qui concerne les marques et les entreprises, les français considèrent à 49% que EDF est la plus éco-responsable. Suivent IKEA (39%), Volvic (38%), Leclerc (37%) et la SNCF (31%). Des résultats parfois surprenants, certainement influencés par les campagnes publicitaires.

 


Commentaires

 

1. Johan  le 13-06-2009 à 12:40:21  (site)

Quand on voit l'accord de type "broutille" que signe Ikea avec WWF, on voit bien que certaines enseignes surfent simplement sur la vague éco/bio/durable afin d'avoir une renommée encore un peu plus grande.

Reste juste à espérer que cette mode dure maintenant ... toujours ;-)

Bien à vous

 
 
 
 

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