http://urbaniste.vefblog.net/

  VEF Blog

L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 24-06-2009 10:29

Un nouveau ministre du logement ? Non... un secrétaire d’Etat : Benoist Apparu

Le remaniement ministériel tant attendu (surtout par le personnel politique concerné) et annoncé après le Congrès de Versailles est donc intervenu hier soir, mardi 23 juin 2009. On nous dit que le Président Sarkozy a du en faire accélérer l’annonce à cause d’un certain Mitterrand qui avait mangé le morceau en déclarant avoir été choisi comme ministre de la Culture...

 

Et puis les temps changent et la modernité est bien là qui aura permis, dès ce matin de disposer en ligne sur le site du Ministère du logement de l’information sur nouveau titulaire du portefeuille du logement, Benoîst Apparu et même de sa "biographie" !

 

Le logement est il vraiment une préoccupation de nos élites politiques ?

Pas de ministre mais un "sous ministre" selon l’expression consacrée du Canard Enchaîné, un jeune député UMP tombé dans la politique très tôt, qui s’est fait jusqu’à récemment encore une réputation de spécialiste des questions d’éducation... Fin mai encore, il planchait devant ses collègues et présentait son rapport sur la réforme du lycée et (la presse le rapporte) il "ne cachait pas ses ambitions ministérielles"

 

Certains nous avaient annoncé que le Sénateur Michel Mercier, trésorier du parti de M. Bayrou, serait ce ministre là mais on l’a mis à l’Aménagement...

 

Benoist Apparu tient aussi un blog où vous pourez rechercher ses interventions concernant le logement..

 

Attendons de voir ce qui sera mis en place pour marier effectivement (l’idée est bonne !) le logement et l’urba... Le décret fixant les attributions ne nous est pas à cette heure parvenu.

Bon, ne cachons pas au moins un motif de satisfaction : la clarification qui s’imposait. Exit Mme Boutin et rattachement explicite au "grand" Meedat de JL Borloo ! L’administration qui devait gérer (ego ?) l’incompréhensible positionnement du "logement" devrait s’y retrouver (un peu) mieux !

 

Affaire à suivre ....

 

 


 
 
le 24-06-2009 08:20

Réforme des collectivités : l'UMP prête à une réduction de 30% des élus régionaux et départementaux (IN Gazette des communes)

Décentralisation - 23/06/2009



L'UMP est prête à accepter le principe d'une réduction de 30% du nombre des élus régionaux et départementaux, dans le cadre de la réforme des collectivités locales, a indiqué le 23 juin son secrétaire général Xavier Bertrand.

"Pour l'UMP c'est clair, nous sommes prêts à faire l'effort de réduire de 30% le nombre d'élus départementaux et régionaux", qui pourraient être remplacés par des conseillers territoriaux, a-t-il déclaré sur Europe 1.
"On parle bien souvent d'économies. Nous, nous sommes prêts à les faire", a-t-il dit, en indiquant que le nombre d'élus passerait ainsi de 6.000 à 4.000.

Xavier Bertrand a souhaité que cette réforme intervienne avant les régionales de 2010.
"Il le faut parce que ce que nous proposons c'est que le mandat des prochains conseillers régionaux soit seulement de quatre ans (2010-2014)" au lieu de six actuellement, a-t-il expliqué.
En revanche, pour les prochaines régionales de 2010, a-t-il ajouté, "je souhaite que l'on garde le même mode de scrutin" de listes, à deux tours.

Régionales 2010
Pour l'élection de mars prochain, l'UMP pourrait ainsi faire des listes uniques avec ses alliés dès le premier tour, dans les régions où ce serait "pertinent", et fusionner les listes de la majorité présidentielle au second, dans les autres, selon des responsables de la majorité.

Pour l'élection éventuelle des futurs conseillers territoriaux qui siègeraient à la fois au département et à la région, l'UMP étudie l'option d'un scrutin mixte - moitié proportionnel, moitié uninominal à deux tours - selon Dominique Perben, membre du comité Balladur qui a été chargé de plancher sur la réforme territoriale. Le député du Rhône a par ailleurs conduit pour l'UMP une mission au côté du sénateur UMP Jean-Patrick Courtois, auprès des élus sur ce chantier.
Le parti présidentiel arrêtera ses propositions à l'occasion d'un bureau politique le 30 juin à 12h, selon M. Bertrand.

Actuellement la gauche administre plus de la moitié des départements, et 20 régions sur 22 en France métropolitaine.
 


 
 
le 24-06-2009 08:17

Les atouts du Grand Sud dans la crise (IN L'Express)

 

Par Broqua Aliette de, publié le 22/06/2009 16:21 - mis à jour le 22/06/2009 16:27

Moins exposé à l'industrie, il résiste mieux que d'autres régions grâce aux grands chantiers en cours dans les transports, le BTP et l'énergie.

Le Sud de la France souffre de la crise, mais un peu moins que d'autres régions. "Paca semble mieux résister, mais la Région va dans le même sens que le reste de la France", souligne ainsi Boris Orcel, responsable des études au Pôle emploi de la Région Paca. Même son de cloche chez son homologue de la Région voisine qui semble, elle, un peu plus atteinte : "Le Languedoc-Roussillon est une région traditionnellement dynamique en matière d'emploi. Il a été stable en 2008 et a chuté au premier trimestre 2009 de 1 % contre 1,1 % au niveau national. C'est du jamais vu depuis quinze ans !", note Nathalie Gaudin, responsable des études au Pôle emploi du Languedoc-Roussillon.
En Paca, le nombre d'emplois salariés au premier trimestre s'est tassé de 0,3 % seulement, contre - 9,8 % à l'échelle nationale. Cela n'est pas étonnant. Pôle emploi a prévu des intentions d'embauches des entreprises pour 2009 en recul de 20,4 % en Paca (à 86 100) et de 16 % en Languedoc-Roussillon (à 43 800), contre un repli de 23,8 % pour la France entière.
"La crise, qui est pour l'essentiel importée, touche surtout l'industrie. Or le poids de l'industrie est structurellement plus faible en Paca", note Sylvain Carrère-Gee, responsable des études à la Banque de France de Marseille. "On constate toujours un effet retard en Languedoc-Roussillon car notre industrie n'est pas très puissante", confirme Hubert Aimard, son homologue à Montpellier. Le chômage technique ou les plans sociaux frappent toutefois ArcelorMittal, STMicroElectronics, Atmel, Lyondell, Arkema et les Papeteries de Malaucène en Paca ou Dell et Bausch & Lomb dans le Languedoc. "Les secteurs les plus touchés en Paca sont ceux des biens intermédiaires, la métallurgie, les composants électroniques, la chimie et la pétrochimie et les industries du bois et du papier", énumère Sylvain Carrère-Gee.
 
Les forums emploi restent dynamiques
Toutefois, la saison d'été qui arrive soutient le marché pour des emplois saisonniers dans les deux régions. Les services et le commerce résistent encore grâce à "la consommation qui sauve les meubles". Ainsi, Carrefour maintient ses embauches avec 1 000 recrutements en cours pour ses 52 magasins de Paca, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon. H&M a besoin d'une trentaine de salariés pour son magasin de Montpellier. Darty recrute en ce moment 60 hotliners pour le centre d'appel de la Darty Box à Marseille. Dépanordi renforce également ses équipes. Keolis (transport de personnes) veut étoffer son effectif d'une trentaine de personnes dans les Alpes-Maritimes. Dans ce département également, O2 Kid, spécialisé dans la garde d'enfants, recherche 90 personnes.
La semaine dernière, lors d'un forum emploi organisé à Marseille, la RTM, les banques Société marseillaise de crédit et Crédit du Nord, l'enseigne Internity (Avenir Telecom), les sociétés Easydentic, Cari BTP, Onet, Cnim, Elan, Securitas, Quick, Softway Medical, Adia, Amesys, Arial Industries, Axxis Ressources ou encore Synchrone Technologies étaient présentes, avec des offres d'embauches pour les candidats. Il reste que les poids lourds régionaux, qui alimentent traditionnellement les offres d'emploi, sont moins demandeurs. Ainsi, l'ensemblier de services pour l'industrie et l'environnement Ortec, qui embauchait 200 à 300 personnes par an ces dernières années, a réduit ses ambitions à 100 personnes pour 2009.
Le BTP, même s'il est touché, résiste assez bien à la crise avec des carnets de commandes soutenus ponctuellement par des grands travaux comme Euroméditerranée à Marseille, l'implantation d'Iter à Cadarache ou la construction de la troisième ligne de tram à Montpellier.
Liens
l'express

 


 
 
le 24-06-2009 08:11

Benoist Apparu, une étoile montante de l'UMP au Logement (IN Nouvel Obs)

Politique
 

apparu

AP | 23.06.2009 | 21:26

Avec Benoist Apparu, nommé mardi secrétaire d'Etat chargé du Logement et de l'Urbanisme, c'est un membre de la jeune garde de l'UMP qui entre au gouvernement.

Ce titulaire d'un DESS de droit international des affaires, né le 24 novembre 1969 à Toulouse, s'est engagé en politique dès 1994 en tant qu'assistant parlementaire du député RPR Bruno Bourg-Broc. Remarqué par Alain Juppé, il est nommé secrétaire national à la jeunesse du RPR en 1996, poste qu'il occupe jusqu'à l'arrivée de Philippe Seguin à la présidence du RPR en 1997. Il est depuis 2001 adjoint au maire de Châlons-en-Champagne.

En 2002, il devient chef de cabinet de Xavier Darcos, au ministère délégué à l'Enseignement scolaire puis à la Coopération. Entre 2005 et 2007, il a été conseiller puis directeur-adjoint du cabinet de la ministre déléguée à la Cohésion sociale, Catherine Vautrin.

En 2007, il succède à son mentor Bruno Bourg-Broc en étant élu député de la 4e circonscription de la Marne avec 59% des voix au second tour. Très actif à l'Assemblée, il est rapporteur de la loi sur l'autonomie des universités dès juillet 2007. Plus récemment, il a rendu un rapport sur la réforme des lycées.

Spécialiste de l'éducation, Benoist Apparu, trésorier de l'association du Moulin de Valmy, va découvrir un autre secteur pour son premier poste ministériel, celui du logement. AP

 


 
 
le 23-06-2009 08:34

Se déplacer sans polluer - Extrait du livre de Patrick Widloecher (IN Place publique)

Quel urbanisme pour harmoniser les modes de circulation ?

par Patrick Widloecher

 

La réponse mérite un ouvrage entier tant il est vrai que la poussée fulgurante de l’urbanisme et de la démographie pose de graves problèmes à l’environnement. Etant difficilement concevable de raser toutes les villes actuelles pour les rebâtir de façon adaptée, répondre à cette question suppose, pour les sociologues et les spécialistes des transports, d’inventer une nouvelle urbanité.

 

Extrait du livre de Patrick Widloecher « Se déplacer sans polluer ». Avec l’accord de Spécifiques Editions.

 

Au plan écologique, l’un des enjeux est de réaménager les cités en les rendant plus compactes afin que les déplacements soient moins fréquents et les distances effectuées plus courtes. Au plan social, un autre défi à relever est l’arrêt du décrochage entre un centre muséographié, des banlieues stigmatisées et des périphéries privatisées. Les urbanistes mettent en évidence l’écart grandissant entre d’une part, une ville réservée aux riches qui pourront se payer le logement au centre dans des environnements protégés de qualité et d’autre part, la périphérie peuplée par les moins aisés pour qui se posera la problème de leur circulation pour aller au travail, ou accéder aux lieux de loisirs, de consommation et de culture.
Plusieurs schémas sont dans les cartons. Ils sont souvent complémentaires. Nous entrons dans l’ère de la ville-réseau. Au lieu de reposer entièrement sur les réseaux fixes de la circulation physique, elle s’appuie sur les technologies de l’information. Le temps devient plus structurant que la distance physique. La gestion des déplacements passe d’un système centralisé à un système où chacun peut choisir son itinéraire en fonction des informations qu’il collecte. Les déplacements de proximité en mode non routier constituent aussi un enjeu d’urbanisme. Les habitants des villes devront avoir envie de se déplacer à pied ou à vélo.

 

« Ville passante » et « ville creuse »

L’architecte David Mangin s’emploie à défendre le principe de la « ville passante » conçu sur l’idée d’une moindre dépendance automobile, d’une forte hétérogénéité des architectures et d’une véritable diversité d’usages. Pour lui, il y a désormais une incompatibilité totale entre la circulation automobile et les villes agréables à vivre aux quelles tout le monde aspire. Il faut revoir de fond en comble la mégapole dans laquelle on a vécu lors des trente-cinq dernières années, fondée sur l’omniprésence des infrastructures routières, de l’urbanisme commercial et des ensembles de maisons individuelles.
Jean-Louis Maupu, ingénieur des Ponts, s’attache à la conception de villes nouvelles. S’appuyant sur le fait que dans les trente ans à venir plus de 30 villes totalement nouvelles vont pousser, il conçoit un nouvel agencement des circulations et des lieux, ce qu’il appelle une « ville creuse ». Favorable à la marche et au vélo, elle dessine autour d’un grand creux de verdure un chapelet de quartiers mixtes desservis par une boucle de tramways doublée d’une rocade routière. Cette ville peut croître sans perdre ses atouts mais en ajoutant de nouvelles boucles. Dans le même esprit, certains architectes imaginent des villes circulaires avec interdiction de rouler dans les dix kilomètres de diamètre du centre ville ou ne rouleraient que des tramways et des vélos.

 

La ville écolo , c’est pour quand ?

Des villes où les piétons et les cyclistes seront rois. Des métropoles avec des quartiers où les transports collectifs et les voitures ne pollueront pas. Des rues et des boulevards sans embouteillage, dotés de technologies rendant fluide la circulation...c’est en cours. Depuis plusieurs années déjà, en Suède, en Allemagne, au Royaume-Uni, de nouveaux quartiers « flexibles et modulables » sortent de terre. Ils proposent des techniques de construction prenant en compte, dès la conception, des paramètres énergétiques. L’aménagement et la desserte sont prévues dans le souci de faciliter les accès et la coordination entre transports en commun et urbanisme.
Le quartier londonien de Betzed se distingue par son réseau de mutualisation des véhicules combinés avec le train.
La ville de demain disent les urbanistes sera une ville truffée de technologies, avec des automobiles guidées quasi automatiquement grâce à des capteurs disposées dans les rues et dans les véhicules. Les technologies de vidéo embarquée, les dispositifs de guidage optique réguleront la fluidité du trafic. Elle sera couverte par des énergies renouvelables produites localement. L’enjeu ? Que tous les habitants puissent organiser l’ensemble de leur vie sur place.


En France, une dizaine d’ « Ecopolis », projets de cités modèles technologiques et écologiques, est à l’étude. L’objectif de la FFB (Fédération Française du Bâtiment) et de la Fédération nationale des Travaux publics qui mènent cette réflexion est d’apporter des solutions d’aménagement concrètes pour l’environnement, les transports et les services.
Certains cabinets d’architectes, en association avec des chercheurs, planchent sur la réalisation d’ « architectures réactives » permettant à des bâtiments de changer de forme pour s’adapter aux aléas du climat, aux usages des habitants et aux nouveaux moyens de circulation. L’interconnexion de ces bâtiments donnerait alors naissance à des villes intelligentes, capables de résoudre les grands problèmes qui découlent d’une croissance urbaine incontrôlée. Le futur verra une nouvelle forme de ville dans laquelle l’empreinte écologique de ses habitants est réduite au maximum. Une ville écologique est en train de naître près de Shanghaï. Son nom ? Donstan. Inaugurée dans deux ans, elle sera couverte d’éoliennes, de panneaux solaires. Est également prévue la transformation de la biomasse des rizières environnantes. Une usine de transformation agroalimentaire sera construite, et les cultures de produits bio seront privilégiés. Il n’y aura pratiquement pas de voitures à essence. La ville encouragera le vélo et la marche à pied. Aucun domicile ne sera à plus de 5 minutes à pied du premier transport collectif... à l’hydrogène.

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article