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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 23-07-2009 15:46

Artea livre le premier bureau à énergie positive à Aix-en-Provence


Artea parie sur les immeubles éco-performants. Le promoteur parisien vient de livrer son premier immeuble de bureaux à énergie positive à Aix-en-Provence. Un prototype qu'il compte rapidement décliner sur toute la façade méditerranéenne.

 par William ALLAIRE, ECONOSTRUM

 

Le Prisme, premier immeuble de bureaux à énergie positive inauguré le 7 juillet 2009 à Aix-en-Provence

 

* Un immeuble est dit « à énergie positive » lorsqu’il produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.

 

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ECONOSTRUM

 


Commentaires

 

1. janine  le 23-07-2009 à 15:12:58

Il me semble avoir déjà lu cet article sur econostrum ???

édité le 23-07-2009 à 17:13:13

 
 
 
le 23-07-2009 15:34

Plans Climat territoriaux: «répondre à un déploiement massif»


 

par Sonia Pignet

Le projet de loi dit Grenelle I incite les régions, les départements, les communes et groupements de communes de plus de 50.000 habitants à mettre en œuvre un plan Climat territorial (PCT). S'ils relèvent encore aujourd’hui d’une démarche volontaire, le Grenelle II les rendrait obligatoires. Julie Laulhère, experte à l‘Ademe sur le sujet, explique comment préparer leur généralisation

 

Que doit contenir un PCT ?

 

Un PCT est un projet territorial de développement durable mis en place par une ou plusieurs collectivités ; il vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation du territoire aux effets du changement climatique. Il doit mobiliser l’ensemble des partenaires de la collectivité et des acteurs locaux pour atteindre les objectifs de réduction des émissions définis dans le PCT. En lien avec les autres finalités du développement durable, il sert également des objectifs économiques et sociaux tels que le développement de filières locales d’emploi et la lutte contre la précarité énergétique.
La construction du PCT débute par la mise en place d’une organisation interne solide, la réalisation du diagnostic initial (repérer notamment les sources d’émissions de GES les plus importantes sur le territoire), la détermination d’objectifs de réduction et la définition de moyens pour les atteindre ; il s’agit ensuite de construire, en lien avec les acteurs du territoire, un plan d’actions pour le territoire, s’organiser pour le mettre en œuvre et en évaluer les résultats. Comme tout projet de territoire, le PCT doit s’inscrire dans une boucle d’amélioration continue, rythmée par des programmes pluriannuels d’actions opérationnelles, des phases importantes de concertation et des temps d’évaluation.

 

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les collectivités ?

 

La principale difficulté consiste à fixer des objectifs de réduction des émissions à long terme (de nombreux facteurs présentant des incertitudes comme l’évolution des contextes politiques, des progrès technologiques ou des coûts de l’énergie) et à mesurer les effets des actions engagées. Généralement, les collectivités essaient de se caler sur les objectifs nationaux et européens : le facteur 4 et le «3 fois 20» (20% d’énergie renouvelable, 20% de réduction des émissions et 20% d’économies d’énergie). Certaines collectivités développent des méthodes de prospective pour vérifier la tenue de leurs engagements : c’est le cas de la communauté urbaine de Nantes par exemple.
Autres difficultés : le manque de moyens humains et financiers pour les petites collectivités. Les leviers d’actions sont très différents d’une collectivité à une autre en fonction de la disponibilité de ces moyens, mais aussi des compétences associées au statut. Une petite collectivité ou une collectivité plus démunie en terme de compétences aura tout intérêt à s’inscrire dans une dynamique portée à une échelle supérieure (une agglomération par exemple) en relayant les actions de l’agglomération sur son territoire communal et en travaillant sur la réduction des consommations énergétique et des émissions de GES relatives à son patrimoine propre.

 

Comment se matérialise le soutien de l’Ademe ?

 

Un PCT n’est pas un outil clé en main mais un projet politique construit par les acteurs locaux : le processus de mise en œuvre, les modalités de concertation et le contenu du plan d’action sont à définir localement.
Dans le contexte de généralisation prévu par le Grenelle II, l’Ademe joue un rôle de centre de ressources pour apporter le soutien méthodologique nécessaire aux collectivités : elle construit et met à disposition des outils et méthodes utilisables par les collectivités pour construire leur projet, elle permet par la formation la montée en compétence des acteurs territoriaux et des bureaux d’études, elle favorise l’échange d’expériences et la mise en réseau des collectivités et elle capitalise l’information et continuer à assurer le soutien et la valorisation des opérations les plus exemplaires.

Il n’y a pas aujourd’hui de moyens financiers spécifiques pour le soutien systématique des PCT. Mais dans les CPER (contrat plan Etat-Région), et le cas échéant dans les Feder (Fonds européen de développement régional), différents types de soutien techniques et financiers sont mis en place par l’Etat, les Régions et l’Ademe pour accompagner les collectivités. Les Contrats d’objectifs territoriaux (COT) de l’Ademe permettent notamment aux territoires proposant des projets exemplaires de mobiliser des moyens au service de leur PCT : une assistance méthodologique et des aides financières pour l’animation du PCT, la réalisation d’études de préfiguration et l’accompagnement de la démarche (élaboration et mise en œuvre des outils de suivi et d’évaluation du PCT, élaboration de documents d’information, réalisation de campagnes de sensibilisation ou de formation,…). Par ailleurs, l’ensemble du système d’aide classique de l’Ademe est mobilisable pour la mise en œuvre des actions (fonds chaleur et déchets, mise en place d’un Conseil en Energie Partagée,…).

 

En quoi la généralisation des PCT va modifier le travail de l’ADEME ? Quels outils allez-vous proposer ?

 

En 2008, une cinquantaine de ces plans étaient suivis par les délégations régionales de l’Ademe; cette année, c’est une soixantaine de plus qui sont au démarrage. L’obligation à venir concerne en tout près de 400 collectivités. On est donc sur une logique de déploiement plus massif. A ce stade, les modalités précises de mise en œuvre de l’obligation et d’accompagnement des territoires ne sont pas précisées. Elles le seront dans le Grenelle II.


Ce qui est sûr, c’est que l’Ademe ne pourra pas faire, comme elle l’a fait pour les territoires précurseurs, de l’accompagnement main dans la main pour les 400 collectivités visées. C’est pour cette raison, et parce qu’elle peut aujourd’hui s'appuyer sur des expériences de terrain, qu’elle se constitue en centre de ressources pour apporter les outils nécessaires, pour permettre les échanges d’expériences et la montée en compétence des collectivités, des services de l’Etat et des bureaux d’études. Le guide que nous avons publié il y a un mois (1) fait partie de ces nouveaux outils. Il s’adresse aux chargés de mission et détaille la démarche à suivre pour construire et mettre en œuvre un plan climat territorial.

(1) «Construire et mettre en œuvre un plan Climat territorial», guide méthodologique, Ademe, avril 2009.

 

 


Commentaires

 

1. frandev  le 23-07-2009 à 13:39:47

Autre difficulté connue par les Villes qui ont déjà un plan climat : la difficulté a passé des marché et à trouver des opérateurs dans leur environnement régional. Je pense en particulier à l'Ile de France et à la difficulté de trouver des "tiers investisseurs" pour faire du photovoltaïque.

2. frandev  le 23-07-2009 à 13:40:39

Autre difficulté connue par les Villes qui ont déjà un plan climat : la difficulté a passé des marché et à trouver des opérateurs dans leur environnement régional. Je pense en particulier à l'Ile de France et à la difficulté de trouver des "tiers investisseurs" pour faire du photovoltaïque.

 
 
 
le 06-07-2009 08:41

Ce que prévoit le volet intercommunal du projet de loi sur l'intercommunalité

publié le  03 juillet 2009

 

La partie la plus aboutie et la moins polémique de la réforme des collectivités locales est celle qui concerne l'intercommunalité. Ce volet de l'avant-projet de loi est presque prêt. Périmètres, modes de concertation, fusions, élections, compétences, répartition des sièges... Sur tous ces aspects, des changements non-négligeables sont prévus.

 

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LOCALTIS

 


 
 
le 03-07-2009 15:32

"Un Etat stratège à la française dans un jardin à l'anglaise"

illustration article du jour
Christian Saint-Etienne / ©Hamilton / Rea
 
Aménagement du territoire

publié le  02 juillet 2009

 

"La France exploite mal la potentialité de ses territoires", constate l'économiste Christian Saint-Etienne dans un rapport remis au chef de l'Etat. Des "préfets stratèges", un haut-commissariat, une agence d'évaluation, des schémas régionaux prescriptifs : ce sont les ingrédients qu'il propose pour une véritable relance de l'aménagement du territoire.

 

L'aménagement du territoire revient-il à l'honneur ? La nomination d'un ministre, Michel Mercier, chargé de l'espace rural et de l'aménagement du territoire lors du dernier remaniement pourrait le laisser penser. D'autant que ce dernier vient de se voir chargé par le président de la République d'émettre des propositions sur la base du rapport qui lui a été remis le 29 juin par Christian Saint-Etienne. L'économiste, membre du Conseil d'analyse économique, s'est récemment fait remarquer en annonçant la "fin de l'euro" mais son nouvel opuscule d'une trentaine de pages ne devrait pas moins attirer l'attention des collectivités. Chargé en janvier dernier par Nicolas Sarkozy de construire une "stratégie offensive pour l'aménagement du territoire", il se fait le chantre de "l'économie entrepreneuriale de la connaissance (EEC)" fondée sur la croissance verte. Constatant que "la France exploite mal la potentialité de ses territoires", il propose d'en finir avec les querelles institutionnelles pour se concentrer sur des stratégies locales de développement. "L'élément décisif de succès est de construire dans une région ou dans une métropole un système d'innovation faisant travailler ensemble les chercheurs, les entrepreneurs et les capitaux-risqueurs afin de réussir le nécessaire maillage entre des PME en développement et les territoires", précise-t-il. En clair, ce n'est pas la taille des acteurs qui conditionne le succès mais leur capacité à mettre en relation décideurs politiques, économiques et sociaux. Ainsi, une intercommunalité de 250.000 habitants ou plusieurs villes moyennes présentant "un projet remarquable en réseau", auraient plus de légitimité à accéder à des fonctions de "métropole" qu'une ville de 500.000 habitants qui aurait un fonctionnement hiérarchique "en silos". Et de citer l'exemple de Nantes et de son rayonnement sur l'Arc atlantique. Avec trois ou quatre métropoles de rang européen, la France pourrait ainsi favoriser l'essor de quelques métropoles régionales.

 

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LE RAPPORT

 


 
 
le 03-07-2009 08:34

Irena, agence internationale des énergies renouvelables



création de l’Agence internationale des énergies renouvelablesL'Agence Internationale des énergies renouvelables (Irena) a tenu sa 2ème réunion mardi à Charm el Cheikh, en Egypte. Hélène Pelosse, directrice adjointe du cabinet du ministre d'Etat à l'Ecologie, a été élue à la tête de l'Agence.

Hélène Pelosse était en charge des relations internationales au MEEDDAT et a notamment participé aux négociations climatiques au niveau européen, en particulier concernant la directive énergies renouvelables.

 

La 2ème réunion a également été l'occasion de désigner Abou Dhabi pour l'implantation du siège de l'Agence. Bonn, en Allemagne, accueillera pour sa part le centre de technologie et d'innovation, et Vienne (Autriche), le bureau de liaison pour la coopération avec les autres organisations actives dans les énergies renouvelables.

500 participants étaient présents en Egypte, et 22 nouveaux pays ont signé le traité de fondation de l'Irena. Désormais, la toute jeune agence internationale comprend 136 pays membres*.

 

"Parallèlement à l’amélioration de l’efficacité énergétique pour réduire nos besoins, la mise en commun des compétences mondiales en matière d’énergie renouvelable est une décision cruciale dans cette course contre la montre. Elle devrait en outre permettre la mise en place de meilleurs moyens pour atteindre les 23 % d’énergie renouvelable décidés dans le cadre du Grenelle Environnement et du paquet Climat-Energie européen. C’est aussi un nouvel outil et une bonne nouvelle sur la route de Copenhague pour décembre 2009" a déclaré Jean-Louis Borloo.

L'Irena est la première organisation internationale consacrée à la lutte contre le changement climatique, au renforcement de la sécurité énergétique, lutte contre la pauvreté et développement de l’accès à l’énergie. Irena aura pour mandat de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Elle devra surmonter des obstacles tels que le défaut d’information ou l'insuffisance de capacités technologiques.

* Parmi les premiers signataires : France, Allemagne, Autriche, Chili, Colombie, Danemark, Egypte, Espagne, Ghana, Inde, Islande, Jordanie, Kenya, Lituanie, Mali, Maroc, Nigeria, Norvège, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Suède, Syrie, Turquie.

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IRENA

 


 
 
 

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