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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 12-06-2009 20:59

cité ....

renault

 

Mon nom a été cité dans cet article de Vaucluse matin en date du 12 juin.  Il s'agit en fait d'un conflit d'ordre administratif qui ne me concerne pas et quioppose la directrice du SCoT du bassin d evie d'Avignon et son employeur.

 

C'et la raison pour laquelle je n'ai pas souhaité m'exprimer dans la presse.

 

Ceux qui lisent mon blog savent que je suis de ceux qu, en tentant l'urbansime durable, essaie de mettre en oeuvre de nouveaux modes d'exercice, mettant en relation les acteurs du territoire, favorisant le dialogue, voire les controverses, car de mon point de vue, l'urbanisme n'est plus mené et conçu par les seuls urbanistes. Sur le fond, il faut, je le pense, signaler que nous pouvons exercer notre activité d'urbaniste en mettant en oeuvre ces principes de façon tout à fait correcte dans l'aire avignonnaise.

 

Bien évidemment, cette approc he largement partagée sur ce territoire n'est pas toujours du goût de certains qui continuent à préférer une approche personnel, individuel. C'est encore le cas le plus courant, et je sais bien que cette attitude reste courante chez nombre de confères, et en particulier dans les agences d'urbanisme, qui tardent à opérér leur mutation. Ceux qui, comme Francis AMPE, tentèrent ceci par le passé, ne furent pas toujours loin s'en faut récompensé de leurs efforts.

 

Je tenais ainsi à souligner la pertinence de ceux que nous fabriquons ensemble grâce aux élus du bassin d evie d'Avignon. Il est dommage que cette aptitude à faire de l'urbanisme différemment ne soit pas perçu par les tenants d'une démarche qui ignore le dialogue et promeut l'exercice solitaire de l'urbanisme.

 


 
 
le 09-06-2009 17:53

Angers et le développement durable, une évidence

Angers et le développement durable, une évidence
 
À Angers, le juste équilibre entre développement et qualité de vie transparaît fortement dans les paysages urbains. Il fonde en partie l’action municipale, qui a pour principal objectif de réunir la ville et de pérenniser sa cohésion sociale et économique, dans une démarche de développement durable.
 
Angers a ressenti très tôt le besoin de mettre en cohérence ses actions dans les domaines économique et environnemental ainsi que dans ses rapports avec les habitants. Angers et le développement durable ont donc naturellement une longue histoire commune...
 
Dès 1992, la ville adopte une charte pour l’écologie urbaine, puis adhère, en 1996, à la Charte d’Aalborg, charte européenne des villes durables. En 1999, la collectivité lance le projet « Angers - Ville Durable » et la même année s’associe à l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie).
 
Reconnue pour son engagement et ses réalisations, Angers fait office de pionnier et de référence parmi les villes engagées dans ce type de démarche. La Ville est récompensée au niveau national à plusieurs reprises.
En 2002, elle reçoit le premier prix spécial collectivités territoriales dans le cadre du festival Fimbacte (Festival des acteurs de la construction et de l’environnement) pour la mise en ligne du projet « Angers-Ville durable » sur son site Internet, le Trophée Eco-Maires et les Rubans du Développement Durable pour la mise en place de son Agenda 21.
Elle organise les rencontres nationales du développement durable « RIO+10, l’après Johannesburg » qui seront un succès (100 intervenants et plus de 1000 participants) et donneront lieu à la création de l’Observatoire européen des bonnes pratiques quia pour mission de recenser des actions innovantes, de promouvoir les bonnes pratiques, de tisser un réseau d’échanges et de savoirs au service des collectivités locales, moteurs du développement durable.
 
 
L’urbanisme durable, un projet de ville
 
La dimension d’urbanisme est indissociable du projet global de la Ville dès le premier plan d’actions «Angers Ville durable, 40 actions pour l’an 2000 ». C’est par son biais que sont jetées les bases de la ville de demain : projet urbain, révision du Plan d’Occupation des Sols (qui donnera naissance au Plan Local de l’Urbanisme), réflexion sur le quartier durable des Capucins (aujourd’hui en phase opérationnelle), Plan de Déplacements Urbains, valorisation du patrimoine… autant d’actions qui structurent fortement le projet municipal.
Dans le deuxième plan, pour les années 2001-2003, un premier bilan de l’avancement des actions est posé, et les suites à donner sont clairement précisées. Il est intéressant de noter que dès 2001, l’action « Poursuivre l’élaboration d’un projet urbain durable à l’échelle de la Ville et de son bassin de vie » indique que des études ont été lancées pour les quartiers de Grand-Pigeon et de la Roseraie, qui devront déboucher sur l’écriture d’un schéma directeur et d’un plan d’action spécifique. Ce sont ces études qui ont été à la base de la convention avec l’ANRU en 2004 pour ces deux quartiers.  
 
A Angers, la démarche d’intégration des principes du développement durable va plus loin. Il s’agit pour chaque bâtiment, de réfléchir aux impacts sociaux et environnementaux de sa construction et de son usage, tout en prenant en compte les dépenses liées à l’investissement de base et à sa maintenance. Chaque projet doit amener à un bâtiment neuf ou réhabilité, dont les caractéristiques, en exploitation, constitueront un juste équilibre entre le respect de l’environnement, le confort des usagers et une gestion économique raisonnable.
 
Ainsi :
  • La participation de la population, des usagers et des personnes travaillant sur le site devient une norme dans la définition des projets, voire leur mise en oeuvre.
  • La définition du coût global (investissement et maintenance) de l’opération est intégrée dans le cahier des charges des maîtres d’oeuvre des opérations.
  • Des clauses d’insertion sont systématiquement intégrées dans les cahiers des charges des entreprises intervenantes.
 
Par son exemplarité, par la recherche d’une économie du foncier (regroupement de services, d’équipements), par une réflexion en amont d’intégration des équipements dans des projets plus vastes (diversité, proximité) cette démarche contribue également à la mise en oeuvre d’un urbanisme durable à Angers.
 
 
La Rénovation urbaine d’Angers sur intenet
 
Le site internet de la ville d’Angers présente l’intégralité des opérations de rénovation urbaine menées sur ses cinq quartiers. Un film d’une dizaine de minute réalisé il y a peu permet de visualiser l’entendue du travail accompli. www.angers.fr.
 


 
 
le 09-06-2009 17:52

le décès de François Ascher

Elisabeth Ascher-Campagnac, sa femme, Judith et Cléo, ses filles,

Ainsi que l’ensemble de ses proches et amis

Ont la douleur de vous annoncer le décès de François Ascher.

La levée du corps aura lieu à 9h30 le samedi 13 juin, à la chambre funéraire du Père Lachaise, 7 boulevard Ménilmontant. Nous vous convions à 10h à la Salle de la Coupole du Père Lachaise. L’inhumation aura lieu à 11h30.

Venez sans fleurs, préférez les dons à la recherche contre le cancer en accord avec sa devise « à quelque chose, malheur est bon ».

Elisabeth, Judith et Cléo Ascher
 


 
 
le 09-06-2009 12:46

La mesure de la croissance devrait prendre en compte le développement durable (IN L'Expansion)

Croissance

La mesure de la croissance devrait prendre en compte le développement durable

Propos recueillis par Emilie Lévêque -  08/06/2009 17:44:00 
Reuters/ Mike Segar
 
L'Américain Josep Stiglitz, Prix Nobel d'économie, qui pilote actuellement une commission de l'ONU sur la crise financière et préside la Commission pour la mesure de la performance économique et du progrès social, créée en 2008.
 

Chargée début 2008 par Nicolas Sarkozy de mener une réflexion sur la mesure de la performance économique et du progrès social, la Commission Stiglitz, du nom de son président, a publié son pré-rapport. La société civile a désormais un mois - jusqu'au 5 juillet - pour réagir à ses premières pistes de réflexion, que détaille Xavier Timbaud, chercheur à l'OFCE et rapporteur de la Commission.

 

L'objectif de la Commission était d'identifier les limites du PIB comme indicateur de performance économique et de progrès social. Or le pré-rapport de la commission ne suggère pas de renoncer à cet étalon mondial...

 

Xavier Timbaud. Le PIB est un indicateur de base, qui permet de mesurer l'activité marchande et la production d'un pays. Il se base sur une méthodologie robuste qui permet des comparaisons internationales. Il ne s'agit donc pas d'y renoncer, mais d'examiner quels suppléments d'information sont nécessaires pour produire une image plus pertinente de la performance économique et du progrès social, notamment en prenant en compte le bien-être des ménages et le développement durable économique, écologique et social.

 

Quelles sont les limites du PIB comme indicateur de référence de la performance économique ?

 

La Commission a identifié trois grands manques : la question des inégalités des revenus, celle des externalités et notamment la question du développement économique durable, des conséquences économiques de la pollution et du réchauffement climatique, et enfin la question du lien entre les richesses matérielles et la qualité de vie, le bonheur.

 

Concrètement, quels indicateurs la Commission propose-t-elle de prendre en compte ou de créer ? L'objectif est-il au final de créer un nouvel indicateur de mesure globale de la performance économique et sociale ?

 

Non, il est très compliqué de construire un indicateur global car il impossible de trancher quand au poids de tous les indicateurs dans l'établissement de cet indice. Ainsi, doit-on accorder plus de poids aux inégalités de revenus ou à la soutenabilité de la croissance ? Le message de la Commission Stiglitz est de dire que ces indicateurs sur les inégalités de revenus et de consommation, sur la qualité de vie des ménages, etc., qui existent déjà, doivent être associer plus régulièrement, voire systématiquement, aux autres indicateurs mensuels de croissance que sont le PIB, l'inflation ou le chômage. Il s'agit aujourd'hui d'en faire des normes de publication.

 

Sur la question, du développement durable, il n'existe pas aujourd'hui en pratique d'indicateur fiable. Que propose la Commission ?

 

L'idée est d'étendre notre définition de la production de richesse à ses conséquences économiques en termes de destruction du patrimoine environnemental. Il existe aujourd'hui quelques indicateurs, comme le PIB vert ou l'emprunte écologique, mais ils restent encore très théorique. IL faut affiner les méthodes de définition de ces indices et lancer leur mise en oeuvre.

 

La Commission a été créée à l'initiative du gouvernement français. Ses résultats se limitent-ils à la France ?

 

Non, bien sûr. La Commission est d'ailleurs composée d'experts reconnus, venant du monde universitaire et des organisations gouvernementales ou intergouvernementales, et de plusieurs pays (Etats Unis, France, Royaume-Uni, Inde). Depuis longtemps, des interrogations croissantes se sont exprimées sur la pertinence des mesures actuelles de la performance économique, notamment celles fondées sur les chiffres du PIB, au sein des milieux universitaires, économiques, dans les grandes organisations ou les ONG. L'objectif de la Commission Stiglitz n'est pas de proposer un manuel mais d'ouvrir un débat, de créer un consensus en fédérant ces diverses réflexion, de proposer des pistes dont pourront s'inspirer tous les pays ou groupes de pays intéressés.

 


 
 
le 09-06-2009 12:39

Les bourgs ruraux s'étendent plus vite que les villes (IN LES ECHOS capté par la FNAUT)

Les bourgs ruraux s'étendent plus vite que les villes

[ 09/06/09  ]

C'est un peu la rançon du retour à la campagne. Le phénomène d'étalement urbain, qui a marqué la croissance des grandes villes dans les années 1970, 1980 et 1990, gagne les cités de moindre importance et les villages. L'Insee en veut pour preuve, dans une étude sur « la croissance périurbaine depuis quarante-cinq ans », la progression des surfaces occupées par l'habitat individuel. Celles-ci ont augmenté de 30 % entre 1992 et 2003 dans l'espace à dominante rurale, contre 23 % en site périurbain.

Une ville qui s'étend ne signifie plus forcément qu'elle est attractive. Ainsi, Toulon, Bordeaux, Poitiers, Marseille et Le Havre, auxquelles les experts de l'institut prêtent cette dernière qualité, ont connu ces dernières années une extension spatiale qui « a nettement ralenti ». De fait, hormis quelques métropoles du Sud, dont Nice, Nîmes et Perpignan, l'espace périurbain des grandes villes tend plutôt à se densifier pour accompagner leur croissance démographique. A l'inverse, celles de moindre importance, « bien que relativement peu attractives, se sont fortement étendues », observe l'Insee. Caen, Calais, Montbéliard, Besançon font partie du lot.

Un étalement que l'institut met au compte de l'essor de l'habitat individuel. Surtout dans l'espace à dominante rurale où il occupe désormais 5,1 % des surfaces (4 % de la superficie des couronnes périurbaines). Ces constructions sont le « moteur » de ce que les chercheurs de l'Insee appellent « l'artificialisation des espaces ». Cette formule traduit le passage d'une occupation naturelle (forêts, landes, rivières, marais...) ou agricole à une occupation qui ne l'est plus à force de constructions, d'aménagements de routes, de parkings et d'espaces verts. Le phénomène, dont l'impact environnemental notamment n'est pas neutre, s'accélère. « En 2003, l'espace artificialisé représentait 8,6 % du territoire métropolitain, contre 7,4 % en 1992 », rappelle l'étude.

Une sorte de « rééquilibrage »

Des régions longtemps épargnées, comme l'Auvergne et la Bourgogne, sont touchées à leur tour et assez fortement. En revanche, en Ile-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais, où « le mal » est fait, l'artificialisation ne progresse plus. « Tout se passe donc comme s'il y avait un rééquibrage entre régions », indique l'Insee.

 


Commentaires

 

1. Johan  le 09-06-2009 à 15:49:12  (site)

A croire que chaque ville (sans aucune distinction de région) doit passer par un stade d'étalement urbain avant de prendre conscience du problème.

L'humain a toujours eu un rapport difficile avec la ville, d'ailleurs notre modèle de réussite n'est-il pas toujours le même "maisons 4 façades avec jardin au calme, etc ..."

Les villes ne s'étalent (au sens de l'étalement urbain bien entendu)plus trop puisque les espaces ruraux libres avec uen bonne connection au transport se feront de plus en plus rare.

 
 
 
 

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