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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 25-03-2009 08:57

Grenoble s'unit à Delft et à Växjö

Grenoble s'unit à Delft et à Växjö

L'aménagement est un secteur qui peut accélérer une conception développement durable dans la vie économique. Réalisés par des sociétés d'économie mixte (Sem), des éco-quartiers commencent à voir le jour aux quatre coins de l'hexagone. Un dossier de DDJ sur cinq jours qui se termine aujourd'hui avec l'éco-quartier De Bonne à Grenoble. En partenariat avec le journal des Entreprises publiques locales, servirlepublic.fr.

La Sages aménage l'éco-quartier de Grenoble

En plein cur de la ville de Grenoble, qui se veut pionnière dans le domaine de l'éco-construction en France, le terrain d'une ancienne caserne de 8,5 hectares, comptera d'ici 2010, plus de 850 logements dont au moins 35 % de logements sociaux, 16 000 m² de commerces et bureaux, une école élémentaire, un établissement pour personnes âgées dépendantes, un pôle sportif et un nouveau parc urbain de 3, 5 hectares. « Une nouvelle façon d'habiter, plus économe, plus respectueuse de l'environnement, c'est ce que souhaitent ici les habitants et la majorité politique » confie Valérie Dioré, directrice de la Sages, société d'économie mixte qui aménage l'éco-quartier de la Zac De Bonne. A terme, l'éco-quartier totalisera 900 m² de panneaux produisant de l'énergie solaire thermique et photovoltaïque pour les logements et 1 000 m² de photovoltaïque sur la toiture de l'espace commercial, ce qui sera une première en France. L'objectif, ici, est de favoriser la construction de bâtiments bioclimatiques et d'instituer une gestion innovante des énergies. « Grenoble a 4 à 5 ans d'avance sur les constructions durables » affirme Valérie Dioré. C'est dans le cadre du programme européen Concerto que la Sem développe son projet (4 projets retenus en France sur 50 candidatures). Créé en 2003, ce programme de R&D sur l'efficacité énergétique des bâtis vise à réduire par deux les consommations d'énergie dans les logements et à produire des énergies renouvelables. Pour cela, le consortium Sesac s'est constitué. Trois agglomérations, Växjö (Suède), pilote du consortium, Delft (Pays-Bas) et Grenoble mutualisent leurs connaissances et leurs pratiques pour constituer, à l'horizon 2010, un référentiel de retours d'expériences et de normes à vocation française et européenne. « Les échanges d'expériences sont riches entre les membres du consortium » ajoute Valerie Dioré. « Nous avons créé des formations liées à la HQE (haute qualité environnementale) pour les compagnons de chantier, afin de changer les méthodes et les mentalités » complète-t-elle.

 


 
 
le 24-03-2009 18:30

Commission d'équivalence de diplômes du CNFPT

Commission d'équivalence de diplômes du CNFPT

 La commission d’équivalence de diplômes créée par le décret n°2007-196 de 13 février 2007 complété par deux arrêtés des 19 juin et 26 juillet 2007 fonctionne auprès du CNFPT depuis le mois d’octobre 2007.

Elle permet à un candidat de faire valoir un autre diplôme et/ou une expérience en lieu et place du diplôme initial exigé pour accéder à un concours : elle ne dispense pas de passer les épreuves de ce dernier.
 
I Les concours concernés par la commission d’équivalence de diplômes
 
La compétence de la commission s’étend aux dix-sept concours ci-dessous énumérés :
-Directeur territorial d’établissement d’enseignement artistique,
-Professeur territorial d’enseignement artistique,
-Assistant territorial d’enseignement artistique,
-Assistant territorial spécialisé d’enseignement artistique,
-Assistant qualifié de conservation du patrimoine et des bibliothèques,
-Ingénieur territorial en chef,
-Ingénieur territorial,
-Adjoint technique territorial de 1ère classe,
-Adjoint technique principal territorial des établissements d’enseignement de 2e classe,
-Assistant territorial socio-éducatif (sauf spécialité assistante sociale),
-Educateur territorial de jeunes enfants,
-Moniteur-éducateur territorial,
-Cadre de santé territorial,
-Agent territorial spécialisé des écoles maternelles de 1ère classe,
-Animateur territorial,
-Adjoint d’animation territorial de 1ère classe,
-Educateur territorial des activités physiques et sportives.
 
II Les modalités de saisine de la commission d’équivalence de diplômes
 
La production des décisions de la commission nationale de reconnaissance de l’équivalence de diplôme du CNFPT est déconnectée de la date des concours. La demande de reconnaissance de l’équivalence d’un diplôme ou de son expérience professionnelle par un candidat à un concours n’est pas une simple formalité administrative dont le traitement est instantané. L’appréciation par la commission des dossiers qui lui sont présentés se fait dans le cadre d’une instruction complète et méticuleuse.
La commission rend des décisions définitives s’ils sont favorables. Ils sont opposables aux organisateurs de concours des autres fonctions publiques exigeant le même diplôme. Par ailleurs, elle peut soumettre les candidats, avant qu’ils se présentent aux épreuves, à une épreuve d’aptitude ou un stage si elle considère le contenu du dossier insuffisant pour rendre sa décision.
La commission se réunit régulièrement, en moyenne une fois par mois, mais elle n’est pas permanente. Etant destinataire d’un grand nombre de dossiers, il est conseillé de la saisir en amont et plusieurs mois avant la date d’ouverture du concours qui vous intéresse. Il est signalé qu'un délai minimal d'instruction d'un dossier complet est de trois mois. Si vous bénéficiez d'une décision favorable, vous pourrez compléter votre dossier d'inscription ou produire cette décision au plus tard le premier jour des épreuves. 
 
Il vous appartient d’informer l’organisateur du concours de la décision de la commission qui vous est notifiée, en lui faisant copie du document. La commission ne communique pas ses décisions aux organisateurs de concours.
 
Suite à une décision défavorable, vous devrez attendre le délai d’un an avant de pouvoir déposer un autre dossier pour l’accès au même concours.
Ce délai court à compter de la date de réception de la lettre qui vous notifie cette décision.
 
Lorsque le dossier est enregistré, vous recevez un accusé de réception de la commission d’équivalence de diplômes.
 
Les demandes de reconnaissance d’équivalence des diplômes français ou d’expérience professionnelle sont à adresser au :
Centre national de la fonction publique territoriale
Direction des concours
Secrétariat de la commission d'équivalence de diplômes
10-12 rue d’Anjou
75381 PARIS CEDEX 08
 
Les demandes de reconnaissance d’équivalence de diplômes étrangers complétés ou non d’une expérience professionnelle sont à adresser au :
Secrétariat de la Commission d'équivalence de titres et diplômes délivrés dans un Etat autre que la France Ministère de l’Intérieur
Direction générale des collectivités locales (DGCL)
Sous direction des élus locaux et de la fonction publique territorial,
Bureau FP1
Place Beauvau

75800 PARIS CEDEX 08

 

III Les pièces à fournir
 
Pour saisir la commission d’équivalence des diplômes français ou d’expérience professionnelle, vous devez fournir un dossier composé de :
 
Pour l’équivalence de diplôme seule :
-Copie du diplôme,
-Programme détaillé de la formation mentionnant le contenu des unités de valeur ou des sessions de façon précise (horaires de chaque session à préciser obligatoirement ou horaires des modules).
 
Si la formation du diplôme n’est pas de même durée et/ou de même nature que celle du diplôme requis pour le concours, vous devrez faire valoir votre expérience professionnelle :
Vous devrez donc joindre en plus de ce qui est demandé précédemment, au minimum les éléments suivants :
-Curriculum vitae à jour,
-Copie des contrats de travail,
-Description précise de vos fonctions déclinées en activités et tâches (décrivez une semaine type de travail),
-Etat horaire récapitulatif annuel (année civile) pour les personnes ne travaillant pas à plein temps,
-Organigramme de l’établissement, et organigramme de votre service avec indication des grades et/ou des fonctions des collègues, collaborateurs, hiérarchie, subordonnés, etc.,
-Qualification de l’établissement où vous exercez votre activité principale, (nombre de salariés ou nombre d’habitants s’il s’agit d’une collectivité territoriale),
-Tous travaux, productions, documents dont vous êtes l’auteur (S’ils ont été effectués en collaboration avec d’autres personnes, vous devrez clairement préciser quelle a été votre participation personnelle.),
-Fiches de postes, publicités du poste détenu,
-Evaluation de la hiérarchie.
 
Vous devrez aussi compléter le dossier mis à disposition sur le site du CNFPT.
 


SFU
 
 
le 24-03-2009 13:23

Le pot de yaourt, poids lourd environnemental (IN Les Echos recueilli par FNAUT)



pot de yaourt




Le pot de yaourt, poids lourd environnemental

[ 24/03/09  ]

Les pérégrinations d'un pot de yaourt représentent un cas d'école étudié par plusieurs chercheurs en Allemagne et en France, et remis en exergue par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) parce que très éloquent. Les composants nécessaires à sa fabrication puis le produit fini parcourraient, entre les matières premières et la table du consommateur, selon l'étude allemande, plusieurs milliers de kilomètres. L'énergie consommée en transport et réfrigération pour la production d'un seul petit pot permettrait de faire rouler un poids lourd de 40 tonnes sur 21 mètres ou une voiture sur 125 mètres. En additionnant toutes les étapes de la « supply chain » sous température dirigée, les émissions de gaz à effet de serre dépendent du canal de distribution choisi : la plus mauvaise solution environnementale est celle de l'hypermarché (320 grammes de gaz à effet de serre/kilo de yaourt), la moins mauvaise, celle de la boutique de proximité ou l'achat en e-commerce (250 grammes de GES/kilo). « Les grandes surfaces ont une bonne efficacité dans leurs propres dépenses énergétiques, mais elles reportent la gestion du dernier maillon sur leurs clients, dont les déplacements en voiture sont inefficaces », souligne-t-on à l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets) qui a mené l'étude française.

Liens
les échos

 


 
 
le 23-03-2009 15:55

"Les villes abusent de l'appellation d'éco-quartier" (IN Le Monde)

"Les villes abusent de l'appellation d'éco-quartier"

LE MONDE | 20.03.09 | 16h03  •  Mis à jour le 20.03.09 | 16h03

 

Catherine Charlot-Valdieu, présidente du Réseau européen pour un développement urbain durable (Suden)

 

Une bonne partie des prétendus "éco-quartiers", qui se veulent respectueux de l'environnement, ne suit pas une véritable démarche de développement durable. C'est la conviction de Catherine Charlot-Valdieu, présidente du Réseau européen pour un développement urbain durable (Suden), qui vient de publier, avec Philippe Outrequin, L'Urbanisme durable (éd. Le Moniteur, 295 pages, 59 euros). A l'heure où les projets se multiplient dans l'Hexagone pour combler le retard français, ce guide méthodologique et critique se nourrit de nombreux exemples étrangers, de Vancouver à Malmö, de Barcelone à Stockholm et de Bristol à Fribourg.

 

l’Eco quartier de Freiburg

 

Que manque-t-il à certains projets pour mériter le titre d'éco-quartiers ?

En France, plus de cent vingt projets en cours d'étude ou de réalisation se proclament éco-quartiers. Il manque une enquête pour distinguer le vrai du faux. Les maires abusent de cette appellation : il y a des subventions à la clé, c'est politiquement payant et ça attire l'attention des médias. Mais il ne suffit pas de faire un lotissement de maisons zéro énergie pour créer un éco-quartier.

Quand ils veulent aménager "vert", les élus acceptent des surcoûts allant jusqu'à 20 % pour obtenir des labels type "bâtiment basse consommation", qui les exonèrent de réfléchir à la démarche de conception urbaine, pourtant plus stratégique que la performance énergétique des édifices. Les bâtiments expérimentaux sont des vitrines, qui peuvent servir à tester des techniques, mais qui ne règlent pas la question de la ville durable. Un quartier, ça a une certaine taille, ça doit s'intégrer dans le tissu de la ville et, en plus d'y habiter, on y travaille, on y fait ses courses, on y a des loisirs...

 

Au-delà des économies d'énergie, les éco-quartiers mettent en avant les espaces verts, le recyclage des déchets, les transports en commun... Ça ne suffit pas ?

Il y a une ambiguïté dans le terme même d'éco-quartier par rapport à celui de quartier durable. Cela conduit, en France, et dans d'autres pays comme la Chine, à afficher des ambitions avant tout liées à l'environnement, alors que le développement durable doit s'appuyer sur deux autres piliers tout aussi importants : l'économie et le social. Pour créer un véritable éco-quartier, il faut une démarche de projet reposant sur un diagnostic et des objectifs portant sur les trois piliers. Mais l'économie et le social ne se règlent pas à l'échelle du quartier. C'est pourquoi un éco-quartier ne peut marcher que dans une stratégie à l'échelle de la ville.

 

Vous défendez le principe de la concertation dans l'élaboration des éco-quartiers. Pourquoi est-ce important ?

La concertation est nécessaire, mais pas telle qu'elle est menée le plus souvent, c'est-à-dire sous forme d'information ou de consultation des habitants. La démarche de projet implique un processus d'amélioration continue, en partenariat avec tous les acteurs locaux : commerçants, riverains, entreprises... C'est par la concertation que le projet d'éco-quartier, avec ses innovations techniques, peut servir à améliorer les compétences et la compétitivité des entreprises locales. Si on utilise des panneaux solaires allemands, des éoliennes danoises et des isolants chinois, où est l'intérêt pour l'économie de la région ? C'est aussi comme cela qu'on peut éviter que les éco-quartiers deviennent des ghettos de riches bâtis à côté de zones d'habitat populaire dégradé. L'éco-quartier doit prendre en compte ce qui se passe alentour.

 

Les éco-quartiers sont toujours des constructions neuves. Est-ce inévitable ?

Les élus aiment inaugurer de belles vitrines, c'est pourquoi ils privilégient le neuf. Or l'enjeu majeur, c'est la réhabilitation de la ville existante. De ce point de vue, l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) a été un ratage complet, alors qu'elle a été mise en place par le même Jean-Louis Borloo qui allait ensuite animer le Grenelle de l'environnement ! On aurait pu décider que tous les projets ANRU devaient devenir des éco-quartiers. C'est ce qu'a réussi l'équivalent italien de l'ANRU à Turin et à Milan.

 

Le ministère de l'écologie a lancé un concours pour distinguer les meilleurs projets d'éco-quartiers et la présidence française de l'Union européenne a relancé, en novembre 2008, l'idée d'un cadre de référence sur la ville durable. La France rattrape-t-elle son retard en la matière ?

Cela fait des années que l'Europe parle de ce cadre de référence. Quand ça arrange un gouvernement, on relance la machine : c'est ce qu'a fait Nicolas Sarkozy. Mais quand Paris dit à l'Europe qu'il faut créer et encadrer les villes durables, ça fait bien rire des pays comme les Pays-Bas, qui ont intégré ces problématiques depuis longtemps, on le voit de manière exemplaire à Utrecht ou à Breda. En matière d'éco-quartiers, la France est la dernière de la classe.

 

Propos recueillis par Grégoire Allix

 


Commentaires

 

1. mistral  le 08-01-2010 à 07:49:22

Votre remarque au sujet de la faiblesse de la prise en compte environnementale dans les projets de requalification urbaine ANRU est pertinente. L'Etat devrait être pilote en terme de développement d'éco quartiers...

 
 
 
le 23-03-2009 11:41

CFF Cargo améliore le bilan carbone (IN Web Trains)

CFF Cargo améliore le bilan carbone

WEBTRAINS.NET - REDACTION FRANCOPHONE
05/03/2009 à 08 HEURES 18

 

 

train fret

 

 

Grâce au trafic ferroviaire des marchandises, la compagnie de chemin de fer suisse soulage l'environnement de près de 1,3 millions de tonnes de CO2 par an et soutient désormais la démarche de ses clients en leur fournissant un rapport individuel d'émissions.


C'est incontestable: le transport de marchandises par le rail est plus écologique que le trafic par poids lourds sur les autoroutes. C'est particulièrement vrai en Suisse où le réseau ferroviaire est presque entièrement électrifié et où plus de 70 pour cent du courant électrique utilisé par le train provient de l'énergie hydraulique propre. «Si, en 2008, nos transports avaient été effectués par la route et non par le rail, cela aurait représenté une pollution supplémentaire de l'environnement de l'ordre de 1,3 millions de tonnes de CO2.», calcule Nicolas Perrin, Directeur de CFF Cargo, avec EcoTransIT, le calculateur des émissions polluantes. Cela correspond aux rejets annuels de CO2 d'environ 250 000 personnes en Suisse.

Afin que les clients de CFF Cargo puissent aussi tirer profit de cet avantage écologique et l'exploiter pour leur propre gestion environnementale, la compagnie ferroviaire suisse établit pour la première fois un rapport individuel d'émissions pour les clients. «Ce comparatif des émissions entre tous les transports que nous effectuons est facile à intégrer dans les systèmes de gestion de l'environnement des entreprises et à présenter dans les bilans écologiques», souligne Nicolas Perrin.

Les données sont calculées d'après la méthodologie d'EcoTransIT, lequel a été conjointement développé par CFF Cargo et cinq autres sociétés ferroviaires européennes, l'Université de Hanovre, ainsi que «l'Institut für Energie-und Umweltforschung» (ifeu) indépendant de Heidelberg, en coopération avec l'Union internationale des chemins de fer. Ce système calcule avec précision l'impact environnemental des transports de marchandises au sein de l'Europe, tous modes de transport confondus, en comparant de manière très détaillée la consommation d'énergie et les émissions nocives des transports par train, camion, bateau et avion, et aide ainsi les utilisateurs à optimiser leur propre bilan énergétique.

«De plus en plus d'entreprises veulent une logistique à un bilan écologique positif», constate Nicolas Perrin. «Grâce au rapport d'émissions détaillé pour tous les transports ferroviaires, nous soutenons cette tendance et offrons à nos clients un avantage concurrentiel immédiat».

David Herrgott

 


 
 
 

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