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L'URBANISTE QUI TENTE L'URBANISME DURABLE

le 20-09-2009 11:54

APPEL DE COPENHAGUE

IL FAUT SIGNER

 

http://www.copenhague-2009.com/appel

 

Copenhague, un rendez-vous crucial pour le climat et l’humanité
Le changement climatique a déjà des conséquences dramatiques. Les premières victimes sont et seront à l’avenir les populations déjà les plus vulnérables et les pays les plus pauvres : crises humanitaires, exodes, atteintes aux droits de l’homme risquent de se multiplier dans un futur proche. C’est pourquoi une coalition inédite d’organisations françaises de solidarité internationales, de défense de l’environnement et des droits de l’homme lance un appel au président français, en vu du Sommet de Copenhague.
En décembre, le Danemark va accueillir le prochain sommet international des Nations Unies sur le climat. La communauté internationale doit y élaborer un accord global qui prendra la suite du protocole de Kyoto.

Copenhague : l’après-Kyoto
Ratifié par 175 pays (à l’exception notable des États-Unis), ce premier traité international de lutte contre les changements climatiques est entré en vigueur en 2005. Il prévoit une réduction des quantités de gaz à effet de serre émises par les pays industrialisés d’au moins 5,2 % d’ici à 2012, par rapport aux niveaux de 1990. Le traité de Kyoto arrive à expiration fin 2012. Le nouvel accord international devrait couvrir la période 2013-2017.

Le compte à rebours est lancé !
Si un accord ambitieux et fort est signé à Copenhague puis ratifié par tous les États, nous serons dans les délais pour contenir l’augmentation des températures en deçà de 2°C et éviter l’emballement climatique… Sinon, il deviendra quasiment impossible de maîtriser les impacts irréversibles d’un grave bouleversement du climat.

La France et le sommet de Copenhague
La France ne s’exprimera pas en son nom propre au sommet de Copenhague mais au sein de l’Union Européenne. Parmi les pays industrialisés, responsables historiques du changement climatique, l’Union Européenne est l’un des acteurs clés pour aboutir à un accord suffisamment ambitieux et éviter le chaos climatique. Et la France doit peser de tout son poids au sein de l’UE pour que celle-ci tire le futur accord climatique vers le haut.

Quel accord international à Copenhague ?
L’accord de Copenhague ne sera un succès que s’il donne au monde les moyens de contenir l’augmentation moyenne des températures sous la barre de 2°C. Au-delà, le dérèglement du climat aura des conséquences catastrophiques et irrémédiables…

Un tel scénario ne sera possible que si, à Copenhague, les gouvernements concluent un accord fondé sur trois engagements majeurs :

1/ Les pays industrialisés adoptent des objectifs contraignants de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 (par rapport aux niveaux de 1990). Ces objectifs devront être réalisés en grande partie sur leurs territoires nationaux.

2/ Les pays industrialisés débloquent 100 milliards d’euros par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à :   
- construire un modèle énergétique durable et sobre en carbone   
- s’adapter aux impacts des changements climatiques, mieux gérer les risques liés aux catastrophes naturelles, répondre aux crises humanitaires qui seront de plus en plus récurrentes, etc.
- lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts, responsables de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

3/ Les pays en développement s’engagent à leur tour à limiter la croissance de leurs propres émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020.

Les nations industrialisées disposent des plus importantes ressources financières et technologiques. Elles doivent donc réduire massivement leurs émissions, mais aussi aider les pays du Sud à réduire les leurs et à s'adapter aux impacts. Dans le cadre des négociations de Copenhague, les nations industrialisées doivent faire le premier pas, et s’engager à fournir une aide financière et technologique aux pays en développement.

 

 

 


 
 
le 17-09-2009 12:51

VIVE L'URBANISME: Chroniques sur la mutation d’une profession (3)


LE CONSEIL EUROPEEN DES URBANISTES VOTE BAROSSO !

 

Tout le monde urbanistique – ou presque - vit dans le local, dans l’émergence du projet de territoire local. La modicité des prestations n’incite d’ailleurs pas à lancer des appels d’offre européens.

 

Préservons cette réalité tant que l’Europe ne sera pas fédérale…. Ce qui prendra quelques dizaines d’années.

 

Je ne puis que m’interroger, par contre, sur ceux qui poussent les associations d’urbanistes français à vouloir être plus européenne les unes que les autres. Ségo parlerait de leur européitude.

 

L’Europe, une fois ça va, quand on échange, mais l’Europe tout le temps, c’est là qu’il commence à y avoir des problèmes.

 

Un exemple. C’est la législation européenne qui a décidé de protéger le titre d’ingénieur. Pourquoi pas ! Elle protège bien les agriculteurs, ou du moins les protégeait.

 

Le Conseil européen des urbanistes aurait pu, une fois n’est pas coutume, se rendre utile et revendiquer la même protection pour le titre d’urbaniste. A ma connaissance, il s’est enfoncé dans un propos confus sur la qualification européenne des urbanistes, du Barosso dans le texte. Et n’a rien obtenu.

 

Pardon. Il a obtenu un effet national. La transcription de cette directive dans le droit farnçais a eu une conséquence concrète: la moitié des emplois d’urbanistes sont aujourd’hui menacés en France. L’absence de vigilance de nos instances européennes a permis à une administration franco-française, le Centre National de la Fonction Publique Territoriale de rayer les urbanistes formés par l’Université française de la liste des postulants aux concours pour devenir urbaniste de la fonction publique.

 

Evidemment, mon analyse choquera, car les délégués - non élus et sans mandat- qui nous représentent, nous les urbanistes à Bruxelles, n’ont pas agi sciemment. Pour autant, le lien entre la politique de « démolition » du CNFPT et l’Europe est transparent.

 

1 600 jeunes urbanistes ont été écartés des concours de la fonction publique territoriale française, qui se cache derrière l’Europe.

 

J’attends des explications claires de ces instances, plus intéressées par la commémoration du centenaire de l’urbanisme que l’avenir des jeunes urbanistes.

 

Par contre, et ceci mettra peut-être du baume au cœur des urbanistes exclus, ce que les urbanistes européens « barorrisés » ont laissé faire, les élus locaux français ne semblent pas décidés à le laisser passer. Tant mieux.

 

VIVE L'URBANISME

 


 
 
le 14-09-2009 14:41

VIVE L’URBANISME: Chroniques sur la mutation d’une profession (2)

VIVE L’URBANISME

Chroniques sur la mutation d’une profession  (2)

 

 

M. Deluga, nouveau président du Centre National de la Fonction Publique territoriale vient de donner une interview qui paraît dans la Gazette des Communes en date du 14 septembre 2009.

 

Alors que les services dudit CNFPT ont organisé la "traque" des 1 600 jeunes diplômés en urbanisme qui se présentaient au concours d'ingénieur territorial pour les "mettre hors course" d'une façon totalement inimaginable, le président se taît.

 

Alors que des centaines de jeunes diplômés, le fleuron de l'urbansime français devaient passer devant une commission d'équivalence qui les interrogeait sur leurs connaissances en ... mathématiques et sciences physiques, le président du CNFPT se tait.

 

Alors qu'une pétition de jeunes diplômés recueille plus de 1 000 signatures, le Président du CNFPT se tait.

 

Alors que toutes les associations d'urbanistes lui ont écrit, et que les directeurs d'instituts d'urbanisme prostestent, le Président de tait, oh non pardon, il leur fait copie d'une lettre aux universités dans laquelle il reproche à celles-ci de ne pas former les étudiants en urbanisme au concours... d'attaché!

 

Le Président du CNFPT est-il sourd aux suppliques des professionnels de l'urbanisme ? 

 

Une question: le sera-t-il quand des élus, des grands élus de la France, des élus de tous bords, trouveront quant à eux que cette "mascarade" aura assez duré ?

 

Puisque la faiblesse chronique des associations d'urbanistes ne permet pas de peser dans le débat, voilà ce qui attends le Président du CNFPT: expliquer à ses pairs pourquoi il "traque les urbanistes".

 

 

 


 
 
le 08-09-2009 09:19

les urbanistes se rebiffent

un site qui dérange la quiétude urbanistique et les ingénieurs tous puissants !

 

http://accesurbanistesfpt.free.fr/

 

Liens
fpt

 


 
 
le 04-09-2009 13:32

Les commerces à la reconquête du centre-ville

Les commerces à la reconquête du centre-ville

Face à la nécessité de réduire les déplacements de leurs habitants dans le cadre d'une politique durable, les villes tentent de donner une nouvelle dynamique aux commerces de centre-ville. Cet objectif passe par la rénovation de rues ou de boutiques, l'achat et la location de magasins, des aides administratives ou financières, des animations ou encore des actions de communication.
Le commerce en cœur de ville, un temps délaissé, retrouve l’intérêt des aménageurs dans une perspective de développement durable. Cet engouement, qui a débuté il y a une dizaine d’année dans les grandes agglomérations et plus récemment dans les plus petites communes, commence aujourd’hui a porté ses fruits. Les sociétés d’économie mixte, au service des collectivités locales, sont souvent le cheval de bataille de cette politique urbaine.
L’enjeu est important. Selon un rapport du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), le développement du commerce en ville est « fondamental dans la mesure où pour des questions de développement durable, les déplacements générateurs de dépenses énergétiques devront être traqués. Le vieillissement démographique entraînera aussi un besoin de proximité ». Il fallait donc faire revenir les commerçants et en particulier les commerces alimentaires spécialisés dont la quasi-disparition était devenu problématique dans certains quartiers.
 


 
 
 

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