COMMUNIQUE DE PRESSE
Depuis plusieurs années, l’exercice de la profession d’urbaniste est menacé au sein de la fonction publique territoriale et ce par plusieurs décrets ministériels. Le dernier épisode, la mise en place d’une commission d’équivalence des diplômes a poursuivi et accéléré le travail d’exclusion, au point de rendre l’accès au concours quasi-impossible à plus d’un millier de jeunes diplômés des instituts d’urbanisme.
Dès les années 80, la SFU s’était prononcée pour demander la création d’un statut d’urbaniste territorial. On mesure aujourd’hui les dégâts causés par la non prise en compte de cette proposition.
La SFU, qui n’a pas été associée à cette commission « couperet » et ne souhaitait pas l’être, soutient les jeunes urbanistes qui depuis plusieurs semaines maintenant ont décidé de se regrouper pour faire entendre leur opposition à cette dérive qui va à l’encontre des besoins des collectivités territoriales. La SFU se réjouit que dores et déjà 3 000 signataires, jeunes diplômés, mais aussi élus des territoires, professionnels et enseignants ont rejoint le jeune Collectif National des Jeunes Urbanistes pour défendre deux propositions, auxquelles la SFU souscrit pleinement:
<!--[i - Un moratoire permettant aux jeunes diplômés de continuer à se présenter au concours d’ingénieur option urbanisme,
<!--[i - La réécriture des décrets qui empêchent, sans raison objective, l’accès à la fonction publique pour les urbanistes.
Lors de la journée mondiale de l’urbanisme du 6 novembre que la SFU organise à Lyon Confluence, le CNJU a été invité à venir dialoguer avec les participants et à y présenter ses propositions.
La SFU se dit prête à s’impliquer aux Etats généraux de l’urbanisme territorial demandés par le CNJU. Elle y défendra son projet de statut d’urbaniste territorial, qui est plus que jamais d’actualité. Elle demande par ailleurs instamment que la profession soit plus vigilante quant à sa participation à la commission d’équivalence et au mandat de ses représentants en son sein. La SFU rappelle enfin son attachement aux formations dispensées au sein des Instituts d’urbanisme et déplore avec vigueur les remises en cause sans fondement dont elles ont été injustement victimes.
Article du 19/10/2009
Selon le Collectif national des jeunes urbanistes (CNJU), «les applications conjointes des décrets n°2002-508 relatif à l'organisation des concours d'ingénieur territorial et n°2007-196 relatif aux équivalences de diplômes requises pour se présenter aux concours de la fonction publique» interdit aux urbanistes diplômés des universités l’accès au co..
Les Journées Mondiales de l'Urbanisme - JMU2009 |
Un
territoire de vie sur plusieurs agglomérations, c’est la réalité
quotidienne de nombreux habitants. Qui s’en occupe à cette échelle ?
Est ce encore de l’urbanisme ? |
Lors des Journées Mondiales de l’Urbanisme, les six et sept novembre 2009, cette évolution sera à LYON le thème de rencontres, de débat, d’interventions. |
Le Collectif National des Jeunes Urbanistes s’inquiète des difficultés rencontrées par les diplômés de l'université pour l'accès au concours d'ingénieur territorial (option urbanisme). Il s’agit du grade auquel exerce la majeur partie des urbanistes dans les collectivités locales. Le CNJU, regroupant les associations d'étudiants et diplômés en urbanisme, demande donc la réécriture des décrets n°2002-508 relatif à l'organisation des concours d'ingénieur territorial et n°2007-196 relatif aux équivalences de diplômes requises.
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