N°364 Janvier | Février | 2009
Dossier Transmettre
Une histoire politique de l’Institut français d’urbanisme
L’Institut d’urbanisme de Paris doit changer profondément !
Les 40 ans du cycle d’urbanisme de Sciences Po (Paris)
Faire sens et faire science : deux missions conjointes pour la formation
Répondre à la diversité des métiers de l’action collective urbaine
Les jeunes urbanistes et la profession : un rendez-vous à ne pas manquer
Comment une communauté d’agglo recrute ses urbanistes
Enseigner entre urbain et architecture
Master “Entre Ville Architecture Nature” : une expérience pédagogique
Ateliers de création urbaine (Ile-de-France) : transmettre des interrogations
Espagne : Quelle(s) formation(s) face aux crises ?
Italie : Former aux nouvelles compétences
PUCA : Apporter un plus à l’action publique
Institut CDC pour la recherche : Susciter une interaction
SFU/ASSOCIATION URBA+
Les jeunes urbanistes et la profession : un rendez-vous à ne pas manquer
Dominique Musslin et Olivier Crépin
Chaque année en France, 1 200 urbanistes diplômé(e)s entrent sur le marché de l’emploi. Reconnu par les instances ministérielles de l’Enseignement supérieur et du MEEDDAT (ex-Équipement), le métier d’urbaniste ne dispose en revanche d’aucune visibilité dans le système de nomenclatures du ministère de l’Emploi. Pour la SFU (Société française des urbanistes) et l’association Urba+ (réseau de l’Institut d’urbanisme de Paris), l’enjeu est donc de donner un coup de projecteur sur une profession comprenant plusieurs milliers de membres, mais qui reste largement à organiser. Prise de position de Dominique Musslin et Olivier Crépin *.
Respectivement urbaniste qualifié, membre de la commission de qualification de l’OPQU, membre de la SFU & vice président d’Urba+ délégué à l’insertion professionnelle, membre de la SFU.
1. Verna le 14-12-2010 à 18:09:58 (site)
Bonjour,
Concernant l'écologie et les transports, je propose un système qui récupère l'énergie à ce jour perdue des suspensions : http://www.climaverna.com
Je recherche à l'heure actuelle un/des organismes qui pourraient m'aider à industrialiser cette innovation.
Cordialement,
C.Verna
Déplacements
publié le 15 janvier 2009
Les transports publics urbains ont une bien
meilleure image que la voiture pour les déplacements en ville, selon
une étude BVA (1) pour l'Union des transports publics et ferroviaires
(UTP) qui vient d'être rendue publique. Dans 57% des cas, les personnes
interrogées émettent des jugements positifs sur les transports publics
contre 34% de jugements négatifs. 28% les considèrent comme un mode de
déplacement pratique et 10% comme un mode de déplacement utile, voire
indispensable. Par comparaison, la voiture en ville recueille 75%
d'appréciations négatives et 28% d'appréciations positives. Parmi les
éléments négatifs sont cités le plus souvent les problèmes de
circulation (47%), de stationnement (26%) et de pollution (14%).
Parmi les qualités attribuées aux transports en commun, la commodité
vient en premier (28%), devant l'utilité (10%), la réduction de la
pollution (9%) et le moindre coût comparé à la voiture (8%). Les
éléments négatifs portent sur les "désagréments" (8%) des transports
publics, le trop grand remplissage (7%), les mauvaises dessertes (5%)
et les attentes (5%). Les citations négatives sont souvent émises par
les habitants d'Ile-de-France (47%).
D'après ce sondage, les coûts et le sentiment d'insécurité ne sont pas un frein à l'utilisation des transports publics en ville. Une majorité des personnes interrogées a le sentiment que la part de leur budget consacrée aux transports publics n'a pas changé (48%) ou a diminué (8%), alors que 41% ont l'impression que cette part a augmenté. Seulement 3% des personnes interrogées jugent leurs prix trop élevés (alors qu'ils sont 6% à estimer que la voiture revient cher). Quant au sentiment d'insécurité, il n'est cité que par 1% des sondés et arrive loin derrière les critiques liées aux grèves, aux contraintes horaires, etc.
54% des personnes interrogées utilisent les transports publics pour se rendre sur leurs lieux de loisirs. Mais seuls 36% des sondés les empruntent pour aller faire leurs courses et 34% pour se rendre sur leurs lieux de travail ou d'étude. Ce sont les habitants de la région Ile-de-France et des agglomérations de plus de 200.000 habitants qui utilisent le plus les transports publics. Les jeunes de 18 à 24 ans les utilisent aussi davantage que la moyenne. Les motivations avancées pour emprunter plus souvent les transports publics sont la baisse de la pollution (37% des réponses), la hausse du prix de l'essence (31%) et le problème des embouteillages (18%).
Parmi les pistes pour les améliorer, 70% des sondés les prendraient davantage s'ils étaient "plus fréquents", 64% s'ils étaient moins chers et 62% s'ils étaient plus ponctuels. Les personnes interrogées mentionnent aussi l'information sur les lignes (55%) comme critère d'amélioration et souhaitent des transports plus modernes (50%) et plus confortables (49%). Elles demandent également la création de lignes express (36%) et de voies réservées aux bus (27%). Les 18-24 ans se distinguent encore de la moyenne en étant les plus demandeurs de mesures pour améliorer les transports publics et pouvoir les prendre davantage.
Anne Lenormand
L'actualité écologique commentée depuis Bruxelles, capitale de l'Europe.
Le titre de la présente rubrique est emprunté au « Nouvel Observateur » qui, sur une page complète, stigmatise les « riches philanthropes écolos ou des ONG » qui achètent de vastes espaces au détriment des hommes qui y vivent, souvent depuis des siècles.
De bons sentiments ?
Certaines grosses fortunes ont
la fibre écologique, selon le magazine. Elles s'inquiètent du
réchauffement climatique, déplorent la déforestation de certaines
régions, telle l'Amazonie considérée comme le poumon de la terre, qui
procure 20% de son oxygène et 30% d'eau.
Donc, haro sur l'abattage
massif d'arbres qui, comme on le sait, absorbent énormément de CO2.
Ainsi, plus près de nous, mais à une échelle très réduite, la Forêt de
Soignes joue ce rôle et est considérée comme le poumon vert de la
capitale de l'Europe.
Dès lors, sur ce constat scientifique,
certains riches rachètent des pans entiers de ladite Amazonie, ce qui
n'a pas l'heur de plaire aux autorités brésiliennes :
- Ces gens se comportent en véritables colons verts !
Ce même phénomène se rencontre en Argentine où des nantis veulent créer un immense parc national privé.
Et le droit des peuples ?
A
première vue, l'idée paraît intelligente et son aspect écologique fort
attrayant. Il est même question pour des associations écologistes de
donner la possibilité aux citoyens de verser 30 euros et, de la sorte,
acheter 2.000 m² de forêt en Inde (pour sauver des éléphants) ou en
Amérique du Sud (pour préserver une terre riche en biodiversité), voire
un bout d'Equateur pour 55 euros en guise de cadeau à l'occasion d'un
anniversaire ou d'un mariage !
Mais, ce « commerce » a
une face cachée peu reluisante : la sauvegarde de la nature passe avant
la reconnaissance des droits des peuples locaux, souvent indigènes.
Ainsi, des « réserves écologiques » deviennent des terres d'expropriation et d'éviction sans le moindre scrupule.
Aux « Amis de la Terre » on souligne cette situation avec véhémence :
« Différentes ONG américaines ont une vision « conservationniste », celle où l'homme n'a pas sa place dans la nature. »
Certains organismes, comme « Amis de la Terre », veillent à répercuter cette politique scandaleuse et sont relayés par des médias tels « Le Nouvel Observateur » et « Fréquence Terre ».
Déjà, des « écocolonialistes » modifient leurs discours et parlent, à présent, de « participation des populations locales ».
C'est la moindre des choses !
Pierre Guelff.
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